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Au coeur de la Planète Centrale avec Yaël July Nahon

La Planète Centrale de Yaël-July Nahon, ça serait la littérature, mais aujourd’hui elle nous parle d’une capitaine d’un vaisseau sans équipage. 63 jours, la tête dans les étoiles et grâce à ce livre Planète Centrale, ça devient 63 jours et 170 pages de bonheur.

 

 Bonjour Yaël-July comment allez-vous ?

 

  • Sereine et excitée par la sortie de Planète Centrale, ce qui peut sembler paradoxal.

 

Vous en 4 mots ça donnerait quoi ?

  • Mystère et boule de gomme… 5 mots donc.

 

Pourquoi vous êtes-vous tournée vers ce sujet ? Quelle a été l’inspiration pour ce livre ?

  • J’ai grandi avec les romans d’Isaac Asimov, avec la série d’émissions Cosmos de Carl Sagan, avec Star Wars (les premiers, les seuls qui vaillent d’être regardés) ou encore avec les séries B américaines des années 50, version SF kitsch et improbables de la conquête spatiale. Là sont mes influences. J’aime me perdre dans la création de mondes imaginaires où, comme l’héroïne de Planète Centrale, je suis seule maitre à bord… Le Space Opera, au-delà des batailles intergalactiques, est un moyen d’aborder des sujets plus profonds d’une manière détournée qui n’est pas didactique. Le roman SF est souvent un roman à tiroirs, aux lecteurs d’en ouvrir un, deux, trois…

 

Rassurez-moi, ce livre est-il autobiographique ou pas ? Sinon ce serait le rêve non ? 

  • J’aurais adoré être pilote d’un vaisseau, seule maître à bord après dieu ou le diable ! J’espère avoir la force de l’héroïne… sa candeur, j’ai dû la perdre… On met toujours un peu de soi dans les personnages de façon plus ou moins volontaire… On met celle qu’on est consciemment, inconsciemment, celle qu’on pense être, celle qu’on voudrait être...

 

Le syndrome de la page blanche on connaît ou pas ?

  • Pas vraiment. Avant d’écrire, j’ai l’histoire. Une vraie page blanche non. Parfois je peux avoir dû mal à finir les derniers chapitres. C’est ce qui se passe avec mon manuscrit d’Heroïc Fantasy. J’ai du mal à dire au-revoir à mes personnages… Mais ça, c’est encore un autre syndrome de l’écrivain.

 

Imaginez que vous écriviez un livre à 10 mains. A qui elles appartiendraient ces 10 mains ?

  • J’ai déjà écrit des scénarii à 10 mains avec mon meilleur ami, J.Philippe Cohen. Et nous écrivons un roman sur le Bagne de Cayenne. Hélas, le temps nous manque. On espère malgré tout le finir très vite.

 

Le livre que vous pourriez lire encore une fois

  • Le seigneur des anneaux… je le lis religieusement tous les ans depuis l’âge de 11 ans… c’était bien avant les films réalisés par Peter Jackson.

 

Au contraire celui que vous ne pouvez plus relire encore une fois

  • La bible…

 

Noir ou blanc ?

  • Gris clair à gris foncé… comme la vie.

 

Rêve ou réalité ?

  • Rêves éveillés, on maîtrise mieux

 

Si votre vie était un titre de roman, ça serait quoi ?

  • L’Odyssée

 

Les pieds sur terre ou la tête dans les étoiles ?

  • Les pieds sur terre avec la tête coincée dans les étoiles. (Position inconfortable parfois)

 

Ce n’est pas votre premier livre, je crois, lequel est le plus abouti à vos yeux ?

  • Le prochain… toujours…

 

Yaël en mode écriture de romans d’amour genre les feux de l’amour, c’est envisageable ou même pas en rêve ?

  • « Kevin regarda Brenda, mais comment celle qu’il aimait avait-elle pu le tromper avec Jordan le frère de la sœur de la cousine de son père remarié à la belle-sœur de Kévin ? » ça donnerait ça… on va donc éviter…

 

En tant qu’auteure, comment vous voyez le monde dans lequel vous vivez ?

  • Je regarde le Monde 2.0 se dérouler sous mes yeux… je suis perplexe…

 

Le bonheur il est où, quand, comment et avec qui ?

  • Forcément dans les mondes imaginaires que je crée.

 

Yaël-July j’ai posé beaucoup de questions, je vous laisse le mot de la fin

  • Comme dans l’univers, la fin n’existe pas…

 

Merci beaucoup et belle continuation littéraire.

  • Merci à vous Stéfanie !

 

Crédit photo : Eugènie Micouleau

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