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Entretien avec Isabelle Villain et son nouveau thriller « A pas de loup »

Bonjour Isabelle comment ça va ?

Bonjour Stefanie, cette année 2020 fut une année difficile pour tout le monde. Je ne vous cache pas que j’ai hâte qu’elle s’achève. Mais cette année m’a permis de me concentrer sur l’écriture et avec la sortie de ce nouveau roman le 14 janvier, je me sens stressée, mais aussi heureuse et satisfaite du travail accompli.

Nouveau thriller à votre actif, alors heureuse de le présenter au public ?

Nous avons été privés de salons cette année. Frustrés. J’ai tellement hâte de pouvoir présenter ce nouveau projet en 2021. J’ai déjà un calendrier bien rempli entre salons et dédicaces en librairies et j’espère de tout cœur que ces manifestations pourront bien avoir lieu. Nous les auteurs, nous sommes « confinés » toute l’année. Notre bulle d’oxygène, ce sont les rencontres avec les lecteurs et les copains auteurs, alors oui, j’ai vraiment hâte de retrouver ces moments de partage.

Racontez-moi comment est-il né ce thriller « À pas de loup », l’inspiration, la création des personnages, l’intrigue.

Ce thriller est un véritable challenge, car depuis que je me suis mise à l’écriture, mon univers est le polar, les enquêtes, les rebondissements, les fausses pistes. J’ai écrit quatre polars avec une héroïne récurrente, dans un certain confort. Mon éditeur m’a soumis l’idée de faire un « break » et de tenter l’aventure du thriller pour montrer à mes lecteurs que j’étais aussi capable d’écrire et de construire autre chose. Ce fut compliqué au départ, mais au final il avait raison. Ce fut une magnifique expérience qui j’espère plaira aux lecteurs. La thématique m’est venue très rapidement, car c’est un sujet qui me tient au cœur. Restait à imaginer une intrigue et parvenir à maintenir la pression et la tension tout au long du roman. Ce fut le plus difficile. Avec le recul, je trouve que l’exercice du thriller est beaucoup plus compliqué que celui du polar.

De tous les livres que vous avez écrits lequel est le plus abouti, celui dont vous êtes la plus fière ?

C’est une question difficile, je pense que celui qui est le plus abouti est le quatrième et dernier opus des enquêtes de Rebecca « Blessures invisibles ». Il vient clore une saga. La thématique du syndrome post-traumatique est originale et j’ai, grâce à tous les commentaires et les critiques des lecteurs durant ces cinq dernières années, pu progresser. Celui dont je suis le plus fière est sans aucun doute A pas de loup, ce tout premier thriller pour la simple raison que j’ai relevé un challenge et suis sortie de ma zone de confort. J’en suis très fière.

Le syndrome de la page blanche on connaît ou pas ?

J’ai toujours débordé d’imagination. Je réfléchis tout le temps, la nuit surtout. Alors non, je n’ai heureusement jamais connu ce syndrome pour le moment.

Est-ce qu’un jour dans votre carrière vous vous êtes dit : «j’arrête tout je me reconvertit j’exerce un autre métier » ? Ou pas ?

J’ai travaillé pendant une quinzaine d’années dans l’évènementiel et la publicité. Puis j’ai tout arrêté pour m’occuper de mon fils. Enfin j’ai décidé un jour de franchir le pas et de proposer mes histoires à un éditeur. Donc ma réponse est oui. J’ai eu la chance d’avoir eu trois beaux métiers dans ma vie.

Vous dans la peau d’un auteur de livres romantiques à l’eau de rose c’est possible ou pas ?

Ah non, c’est totalement impossible. Je n’en lis pas et je ne pourrai jamais en écrire. La seule chose que je regarde de temps en temps ce sont les téléfilms de Noël à la télévision 

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