Image d'entête de l'article

Jeremy Ergas

Bonjour Jeremy, comment ça va ?

 

Ça va ! Un peu fatigué avec le salon du livre qui vient de se terminer et deux enfants en bas âge, mais j’ai pu faire beaucoup de belles rencontres avec des lecteurs, des éditeurs, d’autres auteurs… C’était une bonne expérience.

 

Quel accueil avez-vous reçu pour votre livre au salon du livre 2019 ? (Genève)

 

Très positif. Payot m’a accueilli sur leur stand polar et Max Lobé a eu la gentillesse de m’inviter sur la scène suisse. La soirée des auteurs m’a aussi permis de mieux connaître certain(e)s écrivain(e)s que j’apprécie.

 

L’envie d’écrire est-elle ancrée en vous depuis tout petit ou c’est venu pas à pas ?

 

Les deux, je crois. J’ai toujours adoré imaginer des histoires, mais j’ai vraiment commencé à écrire assez tard, vers 19 ans, à la fin du collège.

 

J’ai fait le trajet Genève-Fribourg avec votre livre. Passionnant addictif et vraiment bien écrit. L’inspiration, elle est venue comment ?

 

Merci ! La première idée de « La Machination » m’est venue en lisant « La Colonie pénitentiaire » de Kafka, un récit hanté par la description minutieuse d’un appareil servant à graver des lois dans le dos de condamnés à mort. Dans « La Machination », l’Ancien Commandant utilise une machine similaire pour inscrire ses listes de commandements dans le dos de ses victimes, des célébrités du monde du livre qui ont souillé la littérature en la réduisant à un vulgaire objet de consommation.

 

On connaît le syndrome de la page blanche ou même pas ?

 

Pas vraiment. Mon problème est plutôt celui de la réécriture. Je réécris mes manuscrits plusieurs fois avant d’être satisfait.

 

Les personnages de cet ouvrage sont réels ou fictifs ?

 

Fictifs, bien sûr, mais la fiction est toujours inspirée par la réalité.

 

Le meilleur endroit pour trouver l’inspiration

 

Sur mon balcon, la nuit.

 

Fiction ou réalité ?

 

Faut-il vraiment choisir ? Je n’ai jamais réussi à séparer les deux.

 

Cap ou pas cap d’écrire un livre romantique à 4 mains ?

 

Je suis plutôt parti pour de la science-fiction !

 

Le prochain sujet de votre futur livre 

 

Des physiciens découvrent une nouvelle particule qui va plus vite que la lumière et l’utilisent pour accéder à un Univers parallèle où le temps n’est plus irréversible et où l’esprit et la réalité deviennent un.

 

Pourquoi écrivez-vous ?

 

Pour essayer d’inspirer des lecteurs comme d’autres écrivains m’ont inspiré.

 

Noir ou blanc ?

 

Chiaroscuro.

 

Vos influences littéraires

 

Il y en a beaucoup. Si je devais vraiment choisir, je dirais d’abord : Dostoïevski, Kafka, Joyce, Borges, Nabokov, JD Salinger et Garcia Marquez. Et pour les auteurs de policiers: Agatha Christie, Daphné du Maurier et James Ellroy.

 

Votre livre du moment

 

Le Livre des morts des Anciens Égyptiens.

 

Celui que vous pourriez lire une énième fois

 

Lolita.

 

Je vous propose d’écrire une biographie, ce serait celle de qui ?

 

De Jack London. Ou peut-être de Lewis Carroll à l’époque de sa rencontre avec la petite Alice Liddell.

 

Un conseil à donner aux futurs écrivains ?

 

Soyez passionnés et persévérants.

 

Un grand merci pour cette interview, Jeremy Ergas, je vous laisse le mot de la fin

 

Merci pour l’intérêt que vous avez porté à « La Machination » et longue vie à l’Ancien Commandant !

 

Merci et belle continuation

 

Créditi photo : Jeremy Ergas

Partager: