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Jibé papa humoriste parfait ou presque

Papa presque parfait, l’humour dans le sang, une pêche d’enfer, une envie folle de donner le meilleur de soi sur les planches et ailleurs aussi, JIBE est un homme haut en couleurs ! Présentation de ce jeune artiste francophone

 

Jibé bonjour, comment ça va ?


Nickel, cool, impec' (rayez la mention inutile)

 

 

Tout d’abord pourquoi « Un papa presque parfait ?  » Pourquoi avoir traiter ce sujet-là plutôt qu’un autre ?

 

Je viens d'être père et ce genre de truc vous chamboule (encore plus qu'une coupe de cheveux ratée).

Je me suis donc servi du prétexte d'être papa pour aborder plein de choses dont je voulais parler : Le rapport à l'enfant, la double culture (ma copine est asiatique, la technologie, la vieillesse… Ce qui vous touche, vous marque, vous emmerde, vous exalte...c'est ça qui fait les meilleurs sujets pour des sketchs. Parce que vous êtes touchés dans « émotionnel », et on ne défend rien de mieux que ça sur scène...c'est clair ce que je dis ? C'est chiant ? Je peux aussi faire des blagues sur les GPS si vous voulez garder vos lecteurs.

 

Comment vous est venue l’idée de faire un livre sur le thème du père ? C’était une sorte de petite parenthèse humoristique, sortir de la scène ou pas du tout ?

 

J'ai toujours rêvé d'écrire des livres. Je suis un fou de la scène, je ne me sens jamais aussi bien que sur les planches (qui aujourd'hui ne sont plus vraiment des planches), mais j'adore écrire. Le sentiment n'est pas le même, on apporte autre chose.

Je voulais que les parents qui lisent le livre (et voient le spectacle) se disent : « Ok des fois on fait ces conneries là aussi mais on est pas des mauvaises personnes pour autant ».

Je crois que notre pire ennemi c'est nous-même et qu'il fat arrêter de se juger trop sévèrement...putain, c'est beau ce que je dis.

 

 

Elle vous vient d’où cette énergie scénique ?

 

La passion. Et j'ai envie d'en envoyer aux gens qui sont là.

 

Vous avez reçu en 2014 le prix de L’écriture SACEM. Rien que ça ! Bravo l’artiste. Alors heureux ?

 

J'aurais pu l'avoir aussi en 2013 mais le jury devait être sobre le jour des délibérations.

 

La déconne elle est en vous depuis toujours on est d’accord ?

 

On est d'accord.

 

 

Quel est l’élément déclencheur qui vous a donné envie d’être humoriste ?

 

Je n'y ai jamais pensé. Depuis tout petit c'était très clair. Mon père a retrouvé une cassette ou j'ai 5 ans, je suis sur une balançoire et mon père me demande : « Tu veux faire quoi plus tard ?

- Je serais comédien.

Pet-être qu'un jour j'y arriverais...

 

Qui sont vos fans ? Des jeunes filles en folie hurlant votre prénom ?

 

Des comptables, des chauffeurs de bus et les avocats des firmes de contentieux.

 

Quelles sont les personnes dans ce métier que vous admirez ?

 

Mon parrain et Lili (ma première prof de théâtre). Ils font ce métier depuis toujours. C'est le genre de comédien qui peut vous faire marrer avec un sketch, enchaîner avec la femme du boulanger et vous faire pleurer et attraper des instruments et vous envoyer une chanson en Danois...respect.

 

On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui. C’est vrai ou pas ?

 

C'est vrai. On ne pourra jamais plaire à tout le monde. Il faut l'accepter. La seule chose qui compte c'est d'être honnête envers soi. Et ça, c'est pas toujours facile.

 

Coluche, Gad Elmaleh ou Jamel ?

 

Monthy Python, Marx Brothers, De Funes...et bien d'autres encore.

 

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

 

Oula ! En quelques mots : Improvisation, théâtre classique, Rome, Paris, one-man show, café-théâtre, bière, Stand-up aux USA, radio et en train d'écrire cette interview.

La chose dont je suis le plus fier en ce moment c'est de cartonner dans les comedy clubs à New-York et à Los Angeles. C'est pas une connerie, je joue en Anglais, le public adorent, je me régalent et j'apprends pleins de trucs au contact d'humoristes top niveau.

Pas mal pour un petit Stéphanois ?

 

 

Votre leitmotiv …

 

On verra ce que ça va donner.

 

 

Est-ce qu’il y a eu dans votre carrière une personne qui vous a encourager à aller vers le domaine de l’humour ?

 

J'ai une carrière ?

 

5 minutes avant de monter sur scène, vous êtes zen ou anxieux ?

 

Un peu les deux. J'essaie de ne penser à rien...mais tout le monde ne peut pas être ma belle-mère.

 

 

D’où vient l’inspiration pour l’écriture de vos sketchs ? Il y a du vécu non ?

 

Ce n'est que ça. On s'inspire de ce que l'on voit, de ce que l'on vit. On détecte le petit truc et on se dit : « Nonnnnnn ! C'est énorme ! ». Bien qu'en général les meilleurs sketchs viennent de choses pas très drôles à la base.

 

 

Une anecdote scénique avouable à nous raconter ?

 

Merci de contacter mon cabinet d'avocat Eppelmeyer-Eppelmeyer&Finch qui vous répondront dès qu'ils seront sortis de taule.

 

Le plus beau cadeau qu’on puisse vous faire …

 

« Merci j'ai passé une super soirée ». (Ou une Porsche décapotable)

 

Dernière question : vous le voyez comment votre avenir humoristique ?

 

Si je voyais mon avenir, je pense que je m’arrêterais de suite pour vendre des cornichons à la criée.

 

JIBE merci pour cette interview et belle continuation

 

Crédit photo :  Elyse Grynmbaum

 

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