Kid Francescoli nous présente LOVERS

Parlez-nous de votre album LOVERS. Bon accueil du public ?

Oui l’accueil est super, surtout en concert. C’est là qu’on est en contact avec le public et qu’on peut avoir un retour direct et sincère. Même si on a pu en donner que trois à cause du virus, les gens semblent beaucoup aimer les nouveaux morceaux

Durant ce confinement, on a plus ou moins d’inspiration pour composer ?

Au début il y a eu 15 jours très compliqués de néant absolu. La tendance était « à quoi bon ? ». Faire de la musique semblait bien dérisoire en se demandant si on n’était pas en train d’assister à la fin de l’humanité. Puis la motivation est revenue doucement et j’ai recommencé à enregistrer des idées, bosser sur différentes choses (remix, musiques de film)

Comment est né ce nouvel album, où avez-vous trouvé l’inspiration ?

Dans Marseille, sa mer et sa lumière à chaque retour d’une date lointaine de tournée. On a beaucoup jouer, parfois très loin, et alors que jusqu’à présent c’était le voyage qui m’inspirait, cette fois ça a été la maison et sa quiétude

J’aime pas trop les comparaisons car chaque artiste est unique, mais dans le clip BLOW UP avec Julia y a un mélange entre Daho et Higelin et Léonard Cohen je trouve dans votre voix. Des influences musicales ou pas du tout ?

Ahah Higelin c’est bien la première fois ! Mais ça me fait plaisir. Je me sens quand même plus proche des deux autres, dans leur façon de poser leur voix, leur chant à la limite du murmure

Est-ce que vous vous seriez vu dans un autre style de musique genre hard rock ?

Non pas vraiment. Quand on commence on a envie de toucher et d’expérimenter tous les styles, je pense que c’est le rêve ultime du musicien, mais on se rend vite compte que le champ d’action est limité (pour certains moins que pour d’autres cela dit). Par exemple j’aurai rêvé de pouvoir rapper mais je n’y arrive pas, je dois me rendre à l’évidence

Où trouvez-vous l’inspiration pour la composition de la musique ?

Principalement dans la musique, il n’y a rien de plus inspirant que d’écouter quelque chose de frais, neuf, novateur. Ou alors de retomber sur une musique qui nous plonge dans un souvenir, une émotion

A choisir entre un duo ou chanter en solo vous choisiriez quoi ?

Un duo évidemment, je crois que je n’ai quasiment fait que ça jusqu’à maintenant

Je remarque que vous faites la part belle aux femmes dans les feat, on vous entend pas beaucoup chanter. Pourquoi cette volonté ?

Parce que c’est toujours la voix féminine qui amène l’étincelle, qui fait que le morceau prend forme. J’ai beaucoup de musiques en stock mais sans voix féminine dessus ce ne sont que des ambiances finalement. Et puis je me sens plus en confiance pour chanter quand une voix féminine est déjà sur la musique avec moi, à mes côtés

Tournée ou studio ?

C’est comme choisir entre pâtes ou sushis

A votre avis c’est quoi la recette du succès de votre réussite ?

La passion, beaucoup de travail et n’avoir jamais lâché

Un titre pour faire la fête…

« Don’t mess with my man » de Lucy Pearl

Un titre pour se défouler pour ne plus penser à rien …

Sans doute pas pour se défouler mais pour s’évader, pour ne plus penser à rien je dirai « spiegel im spiegel » de arvo part

Le meilleur festival de tous les temps à vos yeux, celui que vous avez vécu c’est lequel ?

Benicassim en Espagne c’est là que j’ai découvert les festivals j’avais l’impression d’arriver au paradis. Des super groupes toute la journée dans une ambiance parfaite sous le soleil

Deux petites dernières questions à vous poser : on se donne rendez-vous dans 10 ans deal ou pas ?

Deal

Et qu’est-ce que je peux vous souhaiter aujourd’hui pour demain ?

Que la tournée puisse avoir lieu et m’amène le plus loin et le plus longtemps possible

Merci infiniment pour cette interview et belle continuation musicale

Crédit photo : Vittorio Bettini