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Le beau monde de Laure Mi Hyun Croset

Bonjour Laure Mi Hyun, comment allez-vous ?

 

Comme un boxeur avant de monter sur le ring. 

 

Parlez-nous de votre roman à l’écriture si ciselée « Le beau monde ».

 

Il s’agit d’un roman où le personnage principal n’apparaît pas. Les invités d’une noce tentent de comprendre pourquoi la fiancée n’est pas venue à son propre mariage et dressent son portrait, assez cruel, parfois même contradictoire. C’est une satire sociale plutôt mordante.

 

Où avez-vous trouvé l’inspiration pour ce livre-là? Est-il le reflet de la vie actuelle?

 

Il y a un aspect traditionnel dans mon roman, le cadre formel du mariage, mais l’époque est clairement la nôtre: 2.0.

 

Parmi tous les livres que vous avez écrits lequel est le plus abouti ?

 

On espère toujours que le prochain sera le plus abouti. 

 

Un livre à 4 mains, c’est tentant ou jamais de la vie? 

 

Maintenant que j’ai un peu trouvé ma voix, j’ai envie de collaborations mais plutôt avec des artistes qui travaillent dans des domaines différents du mien.

 

Le premier livre que vous avez tenu dans vos mains, vous vous en souvenez?

 

Non, je pense que je me souviens davantage des livres que j’ai su lire moi-même. 

 

Le livre que vous pouvez relire encore une fois…

 

« Madame Bovary », je ne m’en lasse pas. 

 

Celui que vous avez détesté lire durant votre adolescence, genre un supplice de lire ce livre:

 

J’ai essayé à plusieurs reprises de lire « La Modification » de Butor et ne parvenais pas à dépasser la description du wagon, puis je l’ai terminé et j’ai adoré ce roman. 

 

Imaginez que je vous propose de faire la préface d’un roman policier écrit par un auteur international. Ce serait qui cet auteur?

 

James Ellroy

 

Roman policier, amour, sciences, suspense ou politique?

 

Pour ce qui concerne la littérature de genres, j’aime bien les romans policiers assez durs, très ancrés dans le réel.

 

De quoi parlera votre prochain livre?

 

Il devrait se dérouler dans le milieu de l’art contemporain. 

 

Est-ce que vous vous imaginez de temps en temps écrire une biographie ou pas?

 

J‘en ai déjà écrites deux officiellement, mais je pense que tous mes ouvrages sont des biographies partielles ou non.

 

L’auteur que vous admirez le plus

 

Flaubert

 

Beauté ou avoir?

 

La beauté qui est à la fois immatérielle et parfois heureusement très tangible. 

 

Une vie sans lire c’est comme….

 

Un tunnel sans lumière.

 

Je recherche un auteur à interviewer, vous en connaissez un qui serait d’accord de répondre à mes questions?

 

Philippe Lafitte, Guillaume Cherel, Sonja Delzongle, Yaël-July Nahon et Anne Bouxin qui viennent tous de publier un roman et qui sont formidables.

 

Le premier mot qui vous vient à l’esprit là maintenant tout de suite?

 

Épiphanie

 

Qu’est-ce que je peux vous souhaiter aujourd’hui pour demain?

 

Vous pouvez me souhaiter que mon roman « Le beau monde » publié chez Albin Michel rencontre suffisamment de succès pour que je puisse me consacrer à l’écriture. 

 

Laure, j’ai été ravie de vous interviewer et je vous laisse le mot de la fin.

 

Un grand merci à vous, chère Stefanie, pour cet entretien. Je souhaite aussi remercier chaleureusement les journalistes, blogueurs et lecteurs de faire vivre avec nous, les auteurs, la littérature, ce monde qui rend le nôtre un peu moins pénible ! 

 

Merci beaucoup et belle continuation littéraire!

 

Crédit photo : Aurélien Bergot

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