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Mickaël Koudero

 

Bonjour Mickaël, comment ça va ?

 

Je vais très bien, je vous remercie. Je suis très content de partager ce moment avec vous.

 

Parlez-nous de votre nouveau livre La faim et la soif. Comment est-il né ?

 

Dans « La faim et la soif », le lecteur va suivre les aventures de Raphaël Bertignac, un ancien journaliste, reconverti en nettoyeur de scène de crimes. Ce dernier va reprendre du service après avoir découvert un paquet de feuilles froissées sur lesquelles est inscrit le même mot : Nosferatu. Une expression roumaine qui renvoie au mythe des non-morts, du Diable, des vampires. De Paris à Prague et jusqu’aux tréfonds de la Roumanie, Raphaël va remonter différentes pistes qui vont le conduire à rencontrer la peur primitive.

Pour ce qui est des origines de ce roman, le point de départ a été la révolution de Ceausescu. Je me souviens des images de l’époque. Du choc. De leurs résonnances.

Cette dictature n’est pas si vieille et, pourtant, elle demeure oubliée par beaucoup ou alors survolée… reléguée au rang d’anecdote. Et pourtant…

Aussi, je voulais aborder le mythe des vampires (les vrais comme les faux) et parler de l’endoctrinement de façon plus générale.

 

On est d’accord sur le fait que le livre n’est que pure imagination ou pas ?

 

Pas vraiment. Je procède toujours de la même manière, ancrer la fiction dans la réalité. À ce titre, je me documente énormément pour avoir de la matière et de la consistance. Si l’histoire de Raphaël est une fiction, les faits que je rapporte, les anecdotes, les lieux, les descriptions, et toute une somme de détails sont bien réels.
De la folie de Ceausescu jusqu’au bitume de Bastille.

 

Votre livre est super passionnant, ma maman et moi on a adoré pourquoi avoir traité ce sujet-là, et pas un autre, genre roman à l’eau de rose ?

 

D’une part je ne suis pas capable d’écrire un roman à l’eau de rose, d’autre part, je pense qu’on écrit toujours sur ce qui nous fait peur. Sur nos terreurs et nos angoisses. Le conditionnement, la notion d’héritage, ce qu’on laisse à l’autre, que ce soit par l’éducation, la pensée, les paroles, les actes, ce sont des sujets qui m’interpellent. Qui me questionne. Et notamment les dérives qu’elles peuvent engendrer.

 

Votre livre de chevet c’est celui de…

Je n’en ai pas vraiment. J’ai des livres qui m’ont marqué, mais de là à parler de livre de chevet, non. Je pourrai citer La Ligne noire de Jean-Christophe Grangé qui a déclenché beaucoup de choses en moi, ou le silence des agneaux de Thomas Harris. Et bien d’autres encore.

 

Noir ou blanc ?

 

Noir et Blanc.

 

Fiction ou réalité ?

 

Les deux. La fiction et la réalité sont un terrain de jeu formidable pour un romancier.

 

On imagine deux secondes que vous deviez faire une biographie d’un auteur. Ce serait celle de qui ?

 

Un auteur, je ne sais pas. Par contre si je devais me pencher sur la vie d’un personnage historique ce serait peut-être celle de Napoléon ou alors celle de Gilles de Rais. Un ancien maréchal de France devenu l’un des plus grands criminels de l’histoire. Quelle descente aux enfers !

 

Écriture à 2 ou à 4 mains ?

À deux mains pour les romans. En ce moment, pour des projets TV, il m’arrive d’écrire à 4 mains avec un ami. C’est très plaisant. Ça donne lieu à de beaux échanges d’idées et la possibilité de partir sur des axes d’écritures que, seul, je n’aurai jamais imaginé.

 

On va passer à une nouvelle rubrique, le sans réfléchir, je vous dis un mot et vous me dites à quoi il vous fait penser, sans réfléchir.

 

2019… : une année pleine de promesses. J’espère qu’elle me permettra de rencontrer les lectrices et les lecteurs en salon, entre autres.

 

Littérature : Le plaisir, le divertissement, l’imagination, la culture. Le travail, aussi. Un grand tout.

 

Auteur : Comme ça, ces noms me viennent à l’esprit : Grangé, Graham, Dantec, Boston Teran, Thomas Harris, McCarthy, Donald Ray Pollock…

 

Été : Chaleur, soleil et écriture. Vacances aussi. Enfin, si possible.

 

Le premier livre que vous avez lu… : je sèche.

 

Celui que vous allez lire prochainement : La dernière chasse, de Jc-Grangé.

 

Quelles sont vos influences littéraires ?

Je crois qu’elles sont proches des noms cités plus haut. Du thriller/roman noir dans lesquels on prend beaucoup de plaisir, on frissonne, on se divertit, on s’évade, et bien sûr, on apprend deux-trois trucs.

 

Le livre que vous pourriez lire une énième fois ?

Je ne vois pas, sans quoi, ce serait mon livre de chevet.

 

Dernière question, quel est l’élément qui vous a donné l’envie d’être dans le domaine artistique ?

Écrire des histoires pour divertir. Parce que j’ai toujours aimé ça et qu’on a qu’une vie.

 

Mickael, j’ai été ravie de faire votre connaissance, je vous laisse le mot de la fin

 

Merci pour ce moment. C’était très sympathique ! J’en profite aussi pour remercier tous les lecteurs et lectrices ! Ceux qui me lisent ou pas. L’essentiel est de lire !

 

Merci beaucoup et belle continuation littéraire

Un grand merci à vous

 

Crédit photo : Sophie Le Flour/Hugo et Cie.

 

 

 

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