Image d'entête de l'article

Northfolk

Salut à tous comment ça va ?

 

Jeff : Tous ! haha

James : ça va bien, merci…

Jeff : ça joue !

 

Qui est qui et qui fait quoi ?

 

James : Jeff tu veux commencer ?

Jeff : James vas-y James !

James : Alors moi c’est James, guitare et voix.

Jeff : Jeff guitare et voix.

James : C’est original !

 

Nouvel EP en vue. Comment est venue l’inspiration ?

 

James : Alors l’inspiration, c’est moi qui compose, alors on va dire qu’elle est venue d’une certaine forme de frustration, c’est automne à force de chercher des concerts et de ne pas avoir de nouvelles, je me suis dit que c’était le moment de composer des nouvelles chansons… (rires)

 

En parlant d’inspiration qui l’a et pourquoi chanter en anglais ?

 

James : Comme je l’ai dit c’est plutôt moi qui compose et l’anglais ça me vient naturellement par le fait que je sois bilingue de nationalité canado-suisse et parce que ça sonne tellement mieux l’anglais quand on ne le maîtrise pas à 100%.

 

Question piège ou pas, pourquoi faites-vous de la musique ?

 

Jeff : Pour un max de pognon.

 

James : (Rires) Clairement pas pour le pognon. Parce que ça coute plus que ça n’en rapporte… La musique, parce que c’est un moyen de s’exprimer qui me convient mieux que d’autres. Je pense que j’étais très introverti étant jeune. Ça me permettait de m’exprimer physiquement sur scène. Aujourd’hui c’est plus émotionnellement et sentimentalement que je me livre à travers les textes et les mélodies.

 

Jeff : On a commencé la musique en même temps depuis tout jeune. Pour l’anecdote, on se voyait après l’école dans le sous-sol chez les parents de James et on branchait nos guitares sur n’importe quelles sources de son possible pour faire du bruit…

 

James : … Ce qu’il faut savoir c’est que l’on n’a pas toujours fait de la folk, mais plutôt du grunge bien noisy et comme résultat on a explosé toutes nos enceintes… (Rires des deux)

 

 

Est-ce qu’à travers votre musique vous voulez faire passer un message ou pas forcément ?

 

Jeff : Grande question !

 

James : Personnellement, un besoin d’exprimer certaines émotions. En fait, souvent on vit des choses sans s’en rendre compte et quand on prend le temps de s’écouter, ben c’est là qu’on a envie d’exprimer ces choses et il n’y a plus personne en face! (rires) Donc une guitare et une voix, ça permet de partager ces émotions.

 

Jeff : Des atmosphères aussi peut-être…

 

James : Ouais, y a une espèce de spleen dans lequel on essaye d’embarquer les gens.

 

 Sincèrement y a des titres qui feraient une belle B.O pour le cinéma. Ça serait tentant de le faire ou pas ?

 

James : Si on parle de pognon, alors oui ça serait intéressant ! (rires des deux) Si des réalisateurs nous lisent, on est ouvert…

 

Quelles sont vos influences musicales ?

 

Jeff : Bon Iver.

 

James : Ry X, Whites lies, John Grant…

 

La première partie de rêve serait celle de …

 

Jeff : Bon Iver (rires des deux)

 

James : Ouais mais trois heures avant ! (rires des deux)

 

Festival ou concert intimiste ?

 

Jeff : Concert intimiste !

 

James : Festival !

 

L’endroit idéal pour trouver l’inspiration

 

James : Perso, c’est plutôt seul, quand je fais une rétrospective des choses que j’ai vécues. Les derniers titres ont été simplement composé seul chez moi.

 

Jeff : Les idées sont plutôt solitaires, c’est vrai. Après on s’enregistre, se réécoute et on se dit, voilà encore une bonne idée à mettre dans un tiroir et à développer pour plus tard…

 

James : …et ça prend dix ans avant que ça ne prenne forme.

 

La cause qui vous touche le plus dans le monde

 

James : à part les bébés phoques, je ne vois pas trop… Non plus sérieusement, je suis assez sensible à une forme d’écologie. Je pense que si tout le monde faisait des petits gestes au quotidien… en fait ça devrait être un réflexe, euh… Mais…

 

Jeff : Mais restons sur les bébés phoques… (rires des deux)

 

Artiste suisse, 2019. Est-ce que vous trouvez que le soutien est à son max ou au contraire on peut vraiment mieux faire ?

 

James : Alors d’une part, je ne savais pas que l’on avait été élu « meilleur artiste suisse 2019 », on est très flatté ! (Éclats de rire) Après il y a beaucoup de concours et de plateformes promotionnelles pour les jeunes artistes mais il y a beaucoup d’appelés pour peu d’élus. Un très petit nombre d’artistes profite de ce soutien, il pourrait être mieux réparti à notre avis.

Mais on est très honoré par ce titre !

 

Jeff : Merci beaucoup (rires des deux)

 

Parlez-nous de votre actualité 2019 

 

Jeff : Il y en a beaucoup. On vient de terminer l’enregistrement d’un EP 5 titres. Deux clips sont en cours, un qui a été fait durant les sessions d’enregistrements en studio et le second qui devrait se faire ce weekend.

 

James : Mais la météo est capricieuse, ça n’est pas complétement sûr que l’on puisse le faire car nous attendons la neige afin d’obtenir une ambiance hivernale mise en scène dans la réserve de la grande Cariçaie. Ça c’est pour ce qui est visuel, et pis pour les concerts, les dates commencent à sortir sur Fribourg, Lausanne et Neuchâtel… Qu’est-ce qu’on a encore en cours ?

 

Jeff : Deux, trois petites capsules vidéos et quelques actus qui suivront sur facebook.

 

James : D’ailleurs, si vous voulez nous suivre sur facebook, Northfolk @northfolkproject.

 

 

J’ai posé une craquée de questions, je vous laisse me dire à quoi vous pensez là maintenant tout de suite

 

James : Flocons de neige ! (rires)

 

Jeff : Quelle est la prochaine question ? (rires des deux)

 

 

Merci beaucoup et belle continuation musicale

 

James et Jeff : Merci à vous et à tout bientôt… !

 

Crédit photo : David Marchon

Partager: