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Passion et littérature avec Olivier Chapuis

Bonjour Olivier comment allez-vous ?

Moyen, vraiment, deux embolies pulmonaires et une thrombose ne mettent jamais très en forme. Mais j’ai ainsi plus de temps pour écrire J

 

Vous en 4 mots …

Gaucher, sensible, persévérant, lucide

 

Le livre qui vous a le plus marqué dans votre enfance …

Le pays où l’on n’arrive jamais (André Dhôtel)

 

L’élément déclencheur qui vous a donné envie d’écrire …

Enfant, j’écrivais déjà, je suppose pour me créer un monde dans lequel je me sentais bien. J’ai repris vers 24 ans, pour la même raison sans doute, mais également pour faire de l’ordre en moi-même. Ce qui me dispense d’en faire dans mon appartement J Je crois que notre chaos intérieur doit être élagué, brassé, redéfini peut-être, sinon on ne tient pas le coup.

 

L’écrivain ou l’élément qui vous inspire pour écrire des livres

Les écrivains m’inspirent, tous ceux que je lis et dont j’aime les livres. Et la moindre idée, la moindre situation vécue ou racontée peut déboucher sur un roman. Il faut toujours faire attention à ce qu’on raconte à un écrivain J

 

Dans tous les livres que vous avez écrits, lequel selon vous est le plus réussi ? Celui dont vous êtes le plus fier ?

Je n’en ai publié que trois, pour l’instant, un en numérique et deux en version papier. « Nage libre », le dernier, est à mon sens le plus abouti, le plus profond malgré l’humour qui allège le propos. Sens de la vie, déchéance physique, angoisses existentielles… On verra ce que je pense du prochain (roman) J

 

La valeur sûre au niveau littéraire actuellement

Laurent Gaudé

 

Le livre que vous avez détesté lire pendant votre adolescence …

« Mon bel oranger », de José Mauro de Vasconcelos. Je ne sais plus du tout pourquoi, mais je n’avais pas du tout croché à cette histoire. « L’assommoir », de Zola, m’avait aussi plombé, sans doute par manque de maturité.

 

L’écrivain que vous rêvez de rencontrer

Victor Hugo. Mais il est retenu au Panthéon J

 

Michel Bussi, Harlan Coben, ou Marcel Pagnol ?

Aucun des trois. Je lis très peu de polars et Pagnol, même si j’apprécie sa poésie, ne me touche pas beaucoup. Si vous voulez un auteur de polars que j’apprécie, alors Mo Hayder, sans hésitation.

 

Si je vous dit : « lire ressemble à regarder l’horizon. D’abord on ne voit qu’une ligne noire, puis on imagine des mondes », vous me dites ?

Il me suffit de regarder mes pieds pour imaginer des mondes, alors l’horizon… L’horizon me fait peur, je crois, parce qu’on ne sait jamais ce qu’on trouvera au-delà, et je n’aime pas trop l’inconnu. Mais je ne suis pas un très grand voyageur, ce qui explique peut-être mon point de vue.

 

Si vous n’étiez pas écrivain vous seriez …

Gardien dans un refuge pour chats. Colette a dit : « Le temps passé avec un chat n’est jamais perdu. » Peut-être que je me recyclerai un jour J

 

Que peut-on vous souhaiter aujourd’hui ?

De retrouver la santé. C’est important, la santé. Sans elle, on est un peu démuni. Et puis de publier d’autres livres, parce que j’ai encore des histoires à raconter.

 

Merci beaucoup Olivier d’avoir répondu à mes questions et belle continuation littéraire.

Merci à vous

Crédit photo : Ads, M.F. Schorro

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