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Pier Paolo et son recueil de nouvelles

Bonjour Pier comment allez-vous ?

 

Bonjour Stefanie, plutôt bien merci.

 

Vous en 4 mots …

 

Rêveur, pensif, paradoxal et reconnaissant

 

Parlez-nous de votre recueil de nouvelles « on n’enterre pas le vent »

 

Il s’agit de quinze nouvelles dont deux ont été écrites lors des ateliers de Philippe Djian en 2015 et 2016. Ces récits parlent de culpabilité, rédemption, ombre, lumière. De la vie qui peut être banale et vertigineuse à la fois.

 

Le livre qui vous a le plus marqué dans votre enfance …

 

Le chien des Baskerville, de Sir Arthur Conan Doyle.

 

L’élément déclencheur qui vous a donné envie d’écrire …

 

Le son de la machine à écrire qui se trouvait dans le bureau de ma mère.

 

L’écrivain ou l’élément qui vous inspire pour écrire des livres

 

John Steinbeck, Ernest Hemingway, Raymond Carver, Dino Buzzati et Stephen King. Voilà cinq écrivains qui m’inspirent. Comme éléments déclencheurs, je dirais le temps qui passe et les parcours de vie.

 

Dans tous les livres que vous avez écrits, lequel selon vous est le plus réussi ? Celui dont vous êtes le plus fier ?

 

Dans ce recueil, la nouvelle « Le cri des mouettes » est sans doute celle dont je suis le plus fier.

Un homme se réveille à l’hôpital, amnésique. Le seul lien qui l’attache à sa vie est un recueil de poèmes que l’on a retrouvé sur lui. A partir de ce seul indice, il essaie de reprendre sa vie en main, de savoir qui il est. C’est aussi un hommage à la poésie (Walt Whitman, Blaise Cendrars) et à mes racines du sud de l’Italie.

L’écriture de mon prochain roman m’enthousiasme énormément, sera-t-il le plus abouti ? On verra…

 

La valeur sûre au niveau littéraire actuellement

 

J’avoue ne pas savoir répondre à cette question. Quel sens met-on derrière la notion de « valeur sûre » ? Marc Levy et Paulo Coehlo en sont une si l’on parle de ventes.

Du point de vue de la construction d’un récit, Stephen King reste une valeur sûre. En ce moment j’ai un penchant pour Jean D’Ormesson.

 

Le livre que vous avez détesté lire pendant votre adolescence …

 

« Le rouge et le noir » de Stendhal, je ne l’ai jamais terminé.

 

 

Michel Bussi, Harlan Coben, ou Marcel Pagnol ?

.Marcel Pagnol, j’aurais bien voulu lui poser quelques questions sur « Manon des sources » et « Jean de Florette ».

 

Si je vous dit : « lire ressemble à regarder l’horizon. D’abord on ne voit qu’une ligne noire, puis on imagine des mondes », vous me dites ?

 

Lire, c’est regarder très loin jusqu’à s’égarer pour mieux se retrouver.

 

Si vous n’étiez pas écrivain vous seriez …

 

Chanteur de rock ! J Je ne me considère pas comme un écrivain. C’est ma passion, tout comme la musique, mais je ne vis ni de l’une ni de l’autre.

 

Que peut-on vous souhaiter aujourd’hui ?

 

Qu’une maison d’édition ait un coup de cœur pour mon prochain roman. Quant au reste, laissons la vie faire son chemin.

 

Merci beaucoup Pier d’avoir répondu à mes questions et belle continuation littéraire.

Merci Stefanie de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer sur assumag.ch.

 

Crédit photo : Pier Paolo 

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