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Rencontre avec Jon Monnard

Bonjour Jon Monnard, comment allez-vous ?

Fatigué, mais une bonne fatigue. Je cours dans tous les sens, mais je vais plutôt bien.

 

Vous en 4 mots ça donne quoi ?

 

Gin, lecture, rêves et culture.

 

Parlez-nous de votre tout premier livre « Et à la fois je savais que je n’étais pas magnifique »

 

C’est un premier roman qui parle d’apparences. Celles que l’on nourrit sur les réseaux sociaux, mais aussi celles que l’on cache sous nos paroles. Un jeune homme rêve de devenir écrivain et se retrouve à travailler pour une marque de prêt-à-porter, Martha Kahl. Propulsé dans le monde de la mode parisienne, il vivra des soirées extraordinaires, jusqu’à la chute, la fin des illusions, là où les masques tombent et que les mensonges refont surface.

 

C’est votre tout premier récit. Fierté accompagnée de stress ou joyeuse zénitude ?

Je suis plutôt anxieux, par souci de vouloir bien faire. Du coup, un joyeux stressé.

 

Votre tout premier livre de chevet

Aucune idée… j’ai souvenir d’un folio que j’ai vraiment adoré à l’époque: Le fantôme de Thomas Kempe.

 

Quel est l’élément déclencheur qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai commencé très jeune. Et je crois que c’est à cette période, seul un peu dans ce monde, que je cherchais un sens par le biais des histoires que j’écrivais.

 

Est-ce qu’il y a un auteur dans la littérature que vous admirez ou pas forcément ?

J’ai beaucoup d’admiration pour Scott Fitzgerald. Tant par sa vie que par son œuvre. Je l’adulais bien avant la sortie de Gatsby au cinéma ! Sinon, j’aime les auteurs fulgurants, les météores, comme Raymond Radiguet par exemple.

 

Jon, je vous donne rendez-vous dans un café avec un grand écrivain international. Ce serait qui cet écrivain ?

Je choisirai Nekfeu. Pour moi les rappeurs sont des poètes, des écrivains, sous une autre forme. Lui, il a en plus une culture littéraire assez impressionnante.

 

Le livre que vous avez détesté lire pendant votre adolescence

J’ai un goût amer pour « Le rouge et le noir »…

 

LA chanson qui vous met de bonne humeur le matin.

Tout dépend des périodes, je n’ai aucune constance. Donc je dirai « The Power of love » de Huey Lewis.

 

Thé ou café ?

Le café, seulement pour survivre à une longue journée.

 

Une valeur sûre dans la littérature actuelle

L’ouverture d’esprit !

Nan, mais je suis plutôt attaché aux auteurs (hélas) morts…

 

Ce que vous lisez en ce moment

Aurélien d’Aragon (je le relis pour la deuxième fois)

 

Grande star de la littérature helvétique ou Jon Monnard tout simplement qui garde bien les pieds sur terre ?

L’homme qui garde les pieds sur terre ; la chute est moins désagréable.

 

Est-ce qu’il y aura un prochain roman ou pas ? Si oui de quoi parlera-t-il ?

Il y en aura un. Je ne peux pas vraiment en révéler plus, car ce sont deux projets différents… Il me reste plus qu’à choisir.

 

Votre leitmotiv dans la vie de tous les jours

« C’est maintenant ou jamais »

 

L’inspiration pour ce premier roman elle est venue facilement ou il y a eu un petit syndrome de la page blanche ?

Il y a eu beaucoup de réflexion, de travail… Pas de panne ! Le plus dur était de se lancer.

 

Ce qu’on peut vous souhaiter aujourd’hui pour demain ?

Le meilleur

 

Merci beaucoup Jon Monnard pour cette interview je vous souhaite une belle continuation.

 

crédit photo :  Philippe Girard

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