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Sacha Love, le blues dans l'âme

Salut Sacha comment tu vas ?

Salut, crevé mais prêt à bondir

T’arrives à te présenter en 4 mots ?

Passionné, impatient, chiant, curieux

Parle-nous de ton parcours professionnel

J'ai fait des études d'ingénieur du son à Londres puis j'ai travaillé pour pléthore de musiciens, festivals et autres salles de concerts.
Ensuite j'ai monté un studio d'enregistrement avec deux collègues, la Fonderie à Fribourg. Là j'y ai enregistré, réalisé ou mixé beaucoup
d'albums. Mon premier amour étant la guitare électrique, j'y suis revenu vers 2007. J'ai fini par laisser de côté les techniques du son pour la six cordes en
jouant de plus en plus pour beaucoup de gens. Je suis devenu un “sideman” comme disent les anglo-saxons.

Premier album solo, j’ai envie de te demander : alors heureux ?
Très. J'ai raconté ce que je voulais comme je le voulais .

Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer en solo ?
Le besoin de retrouver mes racines et de faire le disque que j'aurais eu envie d'acheter, par pur égoïsme.

Tu t’es occupé de beaucoup d’artistes, c’est vrai t’as donné beaucoup pour les artistes qui t’entourent, ça change pas mal la donne de s’occuper un peu de soi, de produire un album pour soi et pour nous auditeurs ?

Je suis beaucoup plus libre car je n'ai pas à satisfaire un “patron”. Par contre, j'ai plus de responsabilités en dehors de la musique, par exemple faire la promotion de mon disque.

Ou t’as été cherché l’inspiration pour la compo des morceaux ?

C'est une sorte de carnet de voyage. Ça parle de mes rencontres avec des personnages réels ou fictifs. C'est aussi un disque un peu “voodoo” pour faire sortir des trucs qui à mon avis ne pouvaient sortir que par la musique.

Ecrire pour soi ou pour les autres ?

Pour moi !

Ma question va être sûrement con mais j’assume, est-ce que t’as eu la trouille
de te lancer tout seul, créer un album ou pas du tout ?

Bien sûr. C'est effrayant de finir une oeuvre et de la laisser partir faire sa propre vie !

Acteur de sa vie ou spectateur de sa vie ?
Réalisateur de sa vie !

On imagine deux secondes qu’un mauvais génie t’enlève le fait d’être artiste, tu choisis quoi comme métier ?

Philosophe ou tueur à gage

La plus belle gratte que t’aie eu dans tes mains ...

La mienne, une strat série L de janvier 65 .

Ton plus beau concert en tant que spectateur

J'hésite entre Monster Magnet à Fri-son en 95 pour la tournée “dope to infinity” ou Tedeschi Trucks Band à Montreux en 2015.

En tant qu’artiste Suisse, est-ce que tu trouves que toi et les autres, vous êtes assez valorisés ou franchement on peut mieux faire ?

Ça va de mieux en mieux. On échappe de plus en plus au “c'est pas mal pour des Suisses”.

Je te donne un billet d’avion histoire de déconnecter de quitter Fribourg, tu pars
où ?

New Orleans

Est-ce qu’une carrière à NY te tente ou pas forcément ?
(j’écoute la chanson New York avec toi de Téléphone)

Non , New York c'est trop galère .

Je te donne l’occasion de réaliser 3 grandes choses dans ta vie d’artiste, ce
serait quoi ces 3 grandes choses ?

Jouer avec Paul McCartney à la basse, Mark Knopfler et Derreck Trucks aux guitares et John Bonham à la batterie.
Faire une apparition dans un sketch des Monty Python.
Jouer un vieux guitariste dans un remake de Crossroads, le film de Walter Hill de 1986.

Sacha j’ai posé une craquée de questions je te laisse me dire qui tu aimerais
voir répondre à mes questions (je suis en pleine recherche)

Frederic Jaillard.

 

Merci beaucoup pour cette interview et belle continuation musicale.
Merci à toi

 

Crédit photo : Pascal Vonlanthen 

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