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The Tiki Sisters

Bonjour les filles comment ça va ? 
Ça va super en ce bel été indien !

Tout d’abord qui est qui et qui fait quoi ? 
Julie : Moi c’est Julie, je fais du ukulélé, quelques percussions et je chante 
Lili : Moi c’est Lili je chante, je joue quelques claps, snaps
Et percussions
Emilie : Moi c’est Emilie, je secoue un ananas, je tape sur une bouteille de soda et je chante 

Pourquoi ce nom de scène Tiki Sister ? C’est par rapport au bonbon de l’époque c’est ça ? 
Julie : Ah ! Je ne savais pas que c’était un bonbon ! 
On a choisi Tiki Sisters en rapport avec le Ukulélé… C’est un clin d’oeil à la culture Tiki qui vient à la base de Polynésie et qui était très à la mode aux Etats Unis entre les années 20 et 60 (période à laquelle ont été écrites les chansons que l’on chante). 
Les palmiers, les vahinés, les colliers de fleurs, et le Ukulélé !

Le premier mot qui vous vient à l’esprit là maintenant tout de suite ? 
Julie : coucher de soleil (très beau de ma fenêtre)
Lili : joyeux anniversaire ! C’est l’anniversaire d’Emilie 
Emilie : transat au soleil ! (C’est d’ici que je vous écris)

Est-ce que vous vous seriez vu faire un autre métier que celui d’artiste ? 
Julie : hum… difficile de répondre… En tout cas ça aurait été un métier de création, c’est sûr.
Lili : je ne pense pas…il doit y avoir des trucs sympas comme journaliste géographe, tu voyages, tu vois des merveilles…mais la scène et la compo me manqueraient…
Emilie : j’ai déjà travaillé dans d’autres domaines avant, la musique est mon vrai choix. Mais si je n’avais pas fait de musique, j’aurais été photographe ou photo-journaliste. Pour ma prochaine vie…

Pourquoi vous vous êtes tournées vers ce style de musique là et pas du hard rock ? 
Julie : (rires) Et bien on aime beaucoup le hard rock ! Avec Emilie on a même un groupe de rock qui s’appelle The Buns. 
On a choisit ce style de musique car on avait très envie d’avoir un groupe « à voix », chanter en harmonie, et avoir une formation scénique légère pour tourner facilement. Trois voix, un ukulélé, facile à transporter ! 
Et puis on est très friande des vieilles chansons des girl group de l’époque, et de toute la nostalgie que ce répertoire dégage.
Lili : oui comme dit Julie, c’est un choix artistique commun pour ce projet là, et nous en avons d’autres dans d’autres esthétiques. J’ai mon projet french-pop Lili Ster dans lequel Emilie joue de la batterie et chante.
Emilie : et moi j’ai le duo rock The Buns (guitare-batterie) et mon projet Romance (dans lequel Lili joue).


Quelles sont vos influences musicales ?
Julie : Elles sont multiples. Ça va des Beatles, en passant par Nina Simone, le répertoire de Chess Record, Motown, Stax, époque où ont été écrites les plus belles chansons. 
Mais en règle général, quand ça chante à plusieurs voix, ça nous touche !

Une anecdote scénique à nous dévoiler ? 
Julie : Oh et bien, on fait des petites chorégraphies sur scène et parfois ça dérape en fou rire quand l’une de nous se trompe ou envoie valser un verre posé un peu trop près… 
Lili : ça provoque des coups de fesses intempestifs, et parfois on se marche sur les pieds
Emilie : la semaine dernière on a joué en prison, une expérience marquante et enrichissante.

Rock, chanson française, classique ou rap ? 
Julie : Je dirais un peu des quatre ! Je découvre en ce moment un peu plus Albin de la Simone, et c’est très beau. Le Stabat Mater de Pergolèse est l’une des oeuvre que j’étudiais en Musicologie et je le réécoute souvent. Et en rap, le dernier titre de Orelsan et son clip c’est un peu une tuerie non ?
Lili : pareil que Julie, j’écoute de tout, ce sont des périodes. En classique, le quatuor Debussy-Ravel, en rap, j’ai découvert Gael Faye et je trouve ça super ! En pop soul j’ai découvert Théo Lawrence et c’est une tuerie !
Emilie : pareil, de Schubert à Barbarossa (pop anglaise), j’écoute de tout, rock 60-70’s et actuel, rap américain et français, soul. Je viens de découvrir Paris-Monster. 


Quelle est à vos yeux la grande différence entre la musique des 60’s et la musique actuelle ? 
Julie : je dirais l’harmonie. Il y a très peu de groupes vocaux aujourd’hui qui chantent en choeurs comme les girl groups le faisaient à l’époque.
Emilie : je rajouterais la magie du son analogique.

Thé ou café ? 
Julie : Tea of course !
Lili : un p’ti café !
Emilie : thé le matin, café après le déjeuner !
Concert intimiste ou gros festival ? 
Julie : Les deux ! On sous-estime souvent le fait de réussir à créer de l’intime en Festival et vice-versa, à faire danser les gens dans un concert en appartement !


Le bonheur il est où quand comment et avec qui ? 
Julie : il est partout si on veut bien le voir, parfois en le provoquant, avec des passions et des personnes qui comptent.
Emilie : c’est une référence à Christophe Mae et Cali ? :)

Sans la musique la vie serait …. 
Julie : … bien plus morose… 
Lili : sourde.
Emilie : du chômage.

Les filles j’ai un billet d’avion pour vous dans un endroit où on peut déconnecter totalement. On part où ? 
Julie : En Ecosse ! Oui je sais il pleut et il fait froid, mais les couleurs de l’automne en Ecosse… aaaarrrhhhh !!! Bon sinon, sur une ile au soleil avec une paire de tongue et un maillot de bain. Point.
Lili : sur un voilier dans les îles grenadines
Emilie : en Polynésie avec mon pagne Tiki bien sûr !

Ce que je peux vous souhaiter aujourd’hui pour demain 
Lili : que demain se présente.
Emilie : que l’on continue à vivre de nos passions, et à vivre tout court.

3 grands rêves à réaliser dans le domaine de la musique
Julie : Pour les Tiki, je pense qu’une tournée dans les plus belles îles du monde, les pieds dans le sable, ça serait vraiment chouette !
Lili : faire un featuring avec Aretha Franklin !
Emilie : faire une tournée dans les plus belles îles du monde avec Aretha Franklin !!

Les filles j’ai été ravie de vous interviewer je vous laisse le mot de la fin 
Julie : Aloha !
Lili : Rhum & Coca-cola !

Merci beaucoup et belle continuation

 

Crédit photo : Julien Verdier 

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