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Thomas Wiesel

Il est jeune, il est beau, il est drôle, c’est le gendre idéal. Passionné, doué, talentueux, Thomas Wiesel par avec ses sketchs à la rencontre d’un public qui forcément sera friand de son humeur et de son univers humoristique. Rencontre avec un mec normal et drôle.

 

Bonjour Thomas comment ça va ?

 

On est au début de l'interview donc pour l'instant ça va

 

Thomas Wiesel en 3 mots ça donne quoi ?

 

Je. Suis. Fatigué.

 

On est d’accord votre truc c’est l’humour, est-ce que bûcheron ou banquier ça aurait été envisageable ou pas ?

 

Tous les jobs manuels ça me paraît compliqué j'ai aucune adresse ou endurance physique. Banquier ça me fascinait petit mais au risque de me faire retirer mon passeport, plus j'en ai appris sur ce métier moins j'ai eu envie de le faire.

 

Pourquoi l’humour précisément ? Pour faire rire les gens ou pour autre chose ?

 

Si tu fais de l'humour pour autre chose que pour faire rire les gens tu dures pas longtemps. C'est le nerf de la guerre et il faut vraiment que ça te donne du plaisir car au début ce sera ton seul salaire, et même quand tu gagnes ta vie, le rire des gens reste ton principal moteur.

 

Imaginez que vous faites la première partie d’un humoriste international. C’est qui cet humoriste ?

 

Dans mes rêves ? Louis CK, comme tous mes collègues. Ou Bill Burr, Jimmy Carr, John Oliver, Chris Rock, Dave Chappelle, Sarah Silverman, Ricky Gervais, y en a plein qui me fascinent, mais je pense que je mettrais trop de pression et je serais nul. J'ai fait une fois la première partie de Dylan Moran, un irlandais qui est une légende dans les îles britanniques, mais j'étais au début de ma carrière et j'avais encore jamais vu ses spectacles ou sa série donc j'étais pas trop intimidé, j'ai eu du bol.

 

Thé ou café ?

 

Jamais de café, rarement du thé.

 

C’est vous qui êtes à l’écriture de vos sketchs. Est-ce que faire de l’imitation comme Yann Lambiel, ça vous dirait ou pas forcément ?

 

Oui j'écris tous mes textes. Récemment il m'est arrivé de développer des thèmes en brainstorm avec l'un ou l'autre collègue, ça permet d'ouvrir des avenues auxquelles on avait pas pensé tout seul. Mais jamais je prendrais un texte d'un autre pour le jouer tel quel, je suis piètre comédien, donc ça sert à rien, je lui dirais d'aller le.jouer lui-même.Je ne sais imiter que Stephen Hawking. Je compte en faire un spectacle de trois heures.

 

Paris Lausanne ou Les STATES ?

 

Lausanne avant tout. J'ai une relation amour-haine avec paris mais j'exclus pas que ça ne bascule dans le bon sens. Et les États-Unis me font trop peur mais peut être un jour dans ma carrière j'oserais. 

 

-On va faire le jeu du Sans réfléchir. Je vous donne un mot et vous me répondez instinctivement ce qui vous vient à l’esprit. Premier mot : bistouquette enfant 

Deuxième mot : politique spectacle 

Troisième mot : Guy Parmelin vigneron 

Et dernier mot : la Suisse havre de paix 

 

Thomas j’ai un billet d’avion pour vous. Destination un pays étranger pour déconnecter total. Où se trouve ce pays ?

 

Au nord est des États-Unis et on y parle français 

 

Votre playlist du moment ressemble à :

 

Que du hip hop ou de la pop douce. Kendrick Lamar, Kanye ou Sam Smith adele, aliose, etc.

 

Gad Elmaleh, Elie Kakou ou Jamel (ou quelqu’un d’autre) ?

Je pense que ces trois sont très éloignés de ce que je fais, ce sont de grands comédiens, qui incarnent beaucoup de choses, je suis plutôt dans le minimalisme, le sous-jeu, l'authenticité. Je lisais beaucoup Desproges ado, et puis j'ai découvert les américains et les anglais. Et Nathanael rochat, un grand exemple pour moi.

 

L’inspiration pour l’écriture, elle vient d’où de la vie du quotidien je pense non ?

 

J'aimerais bien que ce soit si facile. J'ai énormément de difficultés à trouver des sujets. Contrairement aux chroniques où le sujet est imposé par l'actualité ; quand je suis libre d'écrire sur ce que je veux je suis perdu et c'est un véritable combat.

 

3 grands rêves à réaliser dans l’humour

 

Mon émission d'humour sur l'actu.

Continuer d'être heureux dans ce métier pendant longtemps.

Que la prochaine génération ne me trouve pas trop ringard 

 

Vous dans 10 ans on en parle ou c’est pas envisageable ?

J'aurais 37 ans, j'espère avoir toujours envie de bosser de m'améliorer et de faire rire. Et pourquoi pas avoir une famille.

 

Thomas j’ai été ravie de vous interviewer, je vous laisse le mot de la fin

 

Génuflexion.

 

Merci beaucoup Thomas et belle continuation humoristique

 

Crédit photo : KIRE IVANOV

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