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Une vie pleine d'humour avec Alexandre Kominek

Bonjour Alexandre comment ça va ?

Super ! J’ai envie d’aller faire un coup de pied à la lune dans l’Arve.

 

Elle vous vient d’où cette énergie scénique ?

Du seum. C’est un gène qui se développe et qui grandit, qui se durcit. Comme la racine de manioc en Afrique, le seum est à la base de ma cuisine. 

 

Parlez moi un peu de Fifty Fifty …

Fifty Fifty, c’est la chance de pouvoir essayer de nouvelles blagues, d’échanger avec Charles Nouveau sur scène. On se permet beaucoup de liberté et d’impro également. On remerciera jamais assez Patrick Vonlanthen de nous avoir fait confiance pour jouer chez lui, au Bouffon de la Taverne, c’est une vraie cours de récréation avec un public génial.

 

La déconne elle est en vous depuis toujours on est d’accord ?

On a pas la même notion de la déconne. Si je déconne, vous aimeriez mieux pas le voir. Mais l’autodérision et relativiser, ça se sont des choses qui sont en moi depuis toujours.

 

Quel est l’élément déclencheur qui vous a donné envie d’être humoriste ?

Le retour du public. S’il avait été mauvais, j’aurais un vrai travail aujourd’hui. Je galèrerais moins très certainement. Ou je flotterais dans l’Arve.

 

L’humour c’est mieux à deux ou en solo ?

On n’en fait pas beaucoup à deux, on fait des petits sketchs et des petites impros en fin de spectacle, pas assez pour faire de vraies comparaisons. Je pense qu’on est deux solistes qui aiment se réunir, Slash et Hendrix qui se tapent dans l’épaule.

 

Qui sont vos fans ? Des jeunes filles en folie hurlant votre prénom ?

Des très jeunes filles qui hurlent : « ARRÊTEZ, ARRÊTEZ SVP »

 

Quelles sont les personnes dans ce métier que vous admirez ?

Tous mes amis avec qui j’ai commencé, mais aussi Blanche, Bun Hay Mean et Haroun. Après, il y’a les STEYTS… Bill Burr, Dave Chappelle, Louis CK.

 

On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui. C’est vrai ou pas ?

Ce qui est vrai, c’est que c’est la question que je ne veux plus jamais entendre.

 

Coluche, Gad Elmaleh ou Jamel ?

En grandissant, c’était Elie Kakou et Gad Elmaleh donc Gad. Mais en grandissant, j’ai constaté que Coluche niveau réflexion et punchline était dans, comme le dit le grand B2oBa, LE TURFU.

 

Pouvez-vous nous décrire votre parcours professionnel ?

Métisse. C’est doux.

 

Est-ce qu’il y a eu dans votre jeune carrière une personne qui vous a encourager à aller vers le domaine de l’humour ?

Absolument pas.

 

5 minutes avant de monter sur scène, c’est zen ou anxieux ?

Bourré.

 

D’où vient l’inspiration pour l’écriture de vos sketchs ? Il y a du vécu non ?

Du vécu et des réflexions, des remarques sur la vie.

 

Une anecdote scénique avouable à nous raconter ?

Une fille du public m’a mis son doigt dans la bouche avec amour.

 

Alexandre je vous laisse le mot de la fin …

Weshh

 

Dernière question : Vous le voyez comment votre avenir humoristique ?

Je le vois pas, je le construis. BOOOOOOOM.

 

Alexandre merci pour cette interview et belle continuation

 

CRéDIT PHOTO : Laura Gilli

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