20 ans et un nouveau single pour TAFTA
Bonjour les garçons, comment ça va depuis le temps ?
Bien merci, toujours aussi motivés et impatients de remonter sur scène avec la même équipe.
On a encore le droit de vous dire bonne année. Vous la voyez comment cette année-là ?
On l’espère meilleure que 2020 et on se réjouit de pouvoir retrouver le public.
De plus, 2021 est une année marquante pour Tafta, car nous nous apprêtons à fêter nos 20 ans.
Parlez-nous de votre nouveau single, So Good, comment est-il né ? Et pourquoi l’avoir intitulé ainsi ?
On a composé différents titres avant le confinement dans le but de créer un album et nous l’avons choisi comme deuxième single pour son côté festif. Ce titre parle des sensations que l’on peut ressentir en présence de certaines personnes qui nous font du bien, d’où le titre.
Avec tous ces morceaux dans votre carrière que vous avez composés, qu’est-ce qu’il a de plus celui-ci ?
Cela reste du Tafta, mais en anglais. Ce morceau représente bien notre nouvelle direction artistique.
Parlez-nous de ce crowdfunding que vous avez lancé. C’est pour votre notre nouvel album c’est ça ?
Notre prochain album sera en effet cette fois autoproduit et comme il est difficile de trouver des sources de financement compte tenu de la situation actuelle, nous avons décidé de créer un crowdfunding. Celui-ci nous permettrait de financer la réalisation de ce projet.
20 ans de carrière en 2021, ouahhhhh c’est quoi votre secret de longévité ?
On soupe à 18h00 et on se couche après la météo de 20h00.
So good est en anglais, ça claque je trouve, qui a eu l’idée de chanter en anglais et l’inspiration pour le texte du coup ?
Nous avons voulu explorer de nouvelles sonorités avec plus d’électronique et des textes en anglais qui nous ont ouvert de nouveaux horizons.
5 mecs dans le groupe, une fille pourrait s’incruster dans votre groupe ou même pas en rêve ?
Tout à fait ! D’ailleurs, aujourd’hui nous collaborons avec une bookeuse et une attachée de presse et tout se passe merveilleusement bien.
Quelles sont les causes qui vous touchent le plus dans le monde d’aujourd’hui en tant qu’artistes ?
Entre autres l’écologie, les sans-abris, les violences envers les enfants, que nous avons évoqué dans plusieurs chansons. Nous sommes également parrains de l’Association ELA (Association suisse contre les leucodystrophies).
Franchement, ça été dur de composer et de trouver l’inspiration en cette période difficile ?
Le travail de composition a duré plusieurs années et la finalisation s’est faite de manière digitale vu la situation. Nous avons dû réinventer notre manière de travailler, qui s’est avérée très efficace.
La plus belle chose qui vous soit arrivée dans votre vie d’artiste c’est quoi ?
Il y a tellement de choses ! Les rencontres, les voyages, les différentes scènes, les studios, les sorties d’album, … et cette aventure humaine qui dure depuis 20 ans.
MAO (musique assistée par ordinateur) ou musique vraie avec de vrais instruments ?
La MAO avec de vrais instruments.
Quelles sont vos influences musicales ?
Nous avons chacun des influences différentes (Red hot, Chopin, Police, Bruno Mars, System of a down, Marc Lavoine, Kensington, Diztord, JJG, Pagny) qui apportent une identité à Tafta.
La scène vous a manqué un peu, beaucoup, ou pas du tout ?
Si nous avons décidé de composer un nouvel album c’est avant tout pour retrouver notre public sur scène.
2021 sera sous le signe du … ?
… Canard blanc sur un lac.
Deux dernières questions à vous poser : le bonheur il est où, quand, comment et avec qui ?
Sur scène, le plus vite possible, et aussi longtemps que nécessaire avec notre public.
Qu’est-ce que je peux vous souhaiter aujourd’hui pour demain ?
Le bout du tunnel !
Merci infiniment les garçons pour cette interview et belle continuation musicale