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Albert Spano version Polar

Bonjour Albert comment allez-vous ?

Je vais bien, jovial, festif.

 

 

Qui est Albert Spano ?

Et bien au commencement il n’y avait rien, puis mon père a rencontré ma mère et probablement qu’il a du se passer quelque chose car je suis arrivé quelques semaines plus tard, et donc je suis en mesure de dire de façon très officielle qu’Albert Spano, c’est moi.

 

 

Parlez-nous de votre tout premier livre ?

Il s’appelle Pornopolis, c’est un mélange de sexe, de mort, de mensonges, de religion, c’est un polar extrêmement sombre, parfois cru j’en ai conscience, peut-être même dérangeant, j’en ai conscience aussi, et puis avec un titre comme Pornopolis j’ai évidemment à l’esprit qu’il y a une attente, on se demande ce qu’il y a derrière donc j’ai fait en sorte que le contenu et l’histoire soient en adéquation avec le titre.

 

 

Le livre qui vous a le plus marqué dans votre enfance ?

Les aventures de Tintin d’abord comme Vol 747 pour Sidney, coke en stock, l’oreille cassé, ensuite les livres sans dessin sans image, vipère au poing d’Hervé Bazin ou

Les noces barbares de Yann Queffélec.

 

 

L’élément déclencheur qui vous a donné envie d’écrire ?

J’écris tous les jours, je suis la hantise des forets car j’écris toutes mes interventions à la radio depuis des années au stylo. J’ai beaucoup écrit pour la pub, j’ai fait des chroniques aussi avec toujours cette idée d’écrire un roman sans oser l’admettre, et en me disant que j’en serais incapable, et puis un jour je me suis rendu compte que l’écriture chez moi était quelque chose de quotidien, faisant partie de ma vie et qu’il fallait simplement que j’invente une autre vie dans la mienne…oui là on aborde une partie assez chiante je l’avoue.

 

 

L’écrivain qui vous inspire pour écrire des livres ?

Pierre Lemaitre, Goncourt 2013 avec au revoir là-haut.

 

La valeur sûre au niveau littéraire actuellement ?

Pierre Lemaitre, Franck Thilliez pour le polar, ensuite vous savez chacun trouve son chemin par rapport à ses gouts.

 

 

Les premiers fans d’Albert Spano sont forcément les auditeurs d’RFM ou pas forcément ?

Oui obligatoirement, et c’est là qu’est le challenge pour moi, réussir à rencontrer un deuxième public.

 

 

Le livre qui vous a ému, vous a mis une claque ?

Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre…on se répète non, mais ça ne me dérange pas, vous non plus j’espère.

 

 

L’écrivain que vous rêvez de rencontrer ?

Victor Hugo au moment des misérables, je connais quelqu’un qui le connait, ça va peut-être se faire.

 

 

Frank Thilliez, Guillaume Musso ou Marc Lévy ?

Je répondrais : le 1 !

 

 

Votre recette du bonheur ?

Du gras, de l’alcool, du fenouil, de l’amour et des côtes de veau.

 

 

Le meilleur endroit pour trouver l’inspiration ?

Il y a dans la vie, des tas de vies à inventer.

 

 

Si vous n’étiez pas animateur radio et écrivain vous seriez ?

Commerçant.

 

 

Si je vous dis : l’écriture est le seul véritable espace de liberté, vous me dites ?

C’est vrai, et en même temps c’est faux car ça ne fonctionne pas partout.

 

3 vœux à réaliser ?

Que l’on instaure systématiquement le champagne à la place de l’eau gazeuse dans les mojitos, que le monde entier lise mon livre Pornopolis aux éditions les presses littéraires, et que les serveurs cessent de nous souhaiter « une bonne dégustation » pour un simple steak frites !

Albert Spano merci beaucoup et belle continuation

 

Crédit photo : Anthony Ghnassia

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