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Colline de Pierre, le tout premier album de Laure Betris

Bonjour Laure, tout d’abord bonne année !

Merci ! Pareillement !

Première question : qui est Laure Betris ? 

Je ne suis pas tout à fait sûre ! haha. Dans le contexte qui nous occupe en ce moment, je dirais une personne musicienne qui aime beaucoup faire des concerts.

Parlez-nous de votre tout premier album Colline de Pierre comment est-il né ? Et pas trop stress à l’idée de le présenter au grand public ? 

C’était un long processus, commencé en 2019. J’ai accumulé beaucoup de matériel sonore, puis petit à petit fait un tri. Le point de départ était de jouer en solo, et d’aller vers un répertoire plus intime, qui a amené à de nombreux changements par rapport à ce que je faisais dans mon ancien projet Kassette. Notamment au niveau des langues : j’ai abandonné l’anglais pour utiliser le français et le chaldéen.

Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur l’idée de se lancer seule dans la musique ? Choix bien réfléchi ou un coup de folie ? 

Je ne suis pas seule ! Heureusement ! C’est vrai que j’ai fait pas mal de concerts en solo ces dernières années. Mais plusieurs personnes ont participé aux arrangements et enregistrements des morceaux du disque, et j’ai aussi travaillé avec le label Humus Records pour la sortie du disque. En concert je suis maintenant accompagné par le talentueux batteur et chanteur Yann Hunziker.

D’où vous est venue l’inspiration pour l’écriture des textes ? 

C’était lié à cette envie d’aller vers quelque chose de plus intime, de plus personnel. Sans forcément parler directement de moi, ce qui m’a intéressé c’était les questions autour de la transmission, de la mémoire, de l’oubli. En lien avec mon histoire familiale notamment (la famille de mon père vient d’Irak).

Le plus dur morceau à écrire dans ce nouvel album (si il y en a un) c’était lequel ? 

Ce qui était plus difficile pour moi c’était plutôt le choix et le tri. J’avais beaucoup de matériel, de morceaux, certains finis, d’autres en chantier. J’avais l’impression que ça partait dans tous les sens. Petit à petit il y a eu des résonnances plus évidentes entre certains morceaux et ça s’est clarifié.

Comment vous décrieriez votre style de musique ? 

Très difficile à décrire ! On a dit plusieurs fois « synth folk hybride ». D’autres ont dit « minimal electro transe chanson », ou même « post arabic yodel »... ! on mélange beaucoup d’éléments différents.

Un souvenir marquant dans votre carrière musicale ?

Récemment lors d’un concert une personne a été très touchée par une chanson et a commencé à pleurer. Ça arrive souvent, mais là c’était dans une petite salle et la personne pleurait vraiment fort ... C’était émouvant.

Est-ce que vous vous seriez vu dans un autre style que celui actuellement ou pas ?

Je me sens tout à fait alignée avec ce que je fais actuellement. Mais pour l’exercice d’imagination pourquoi pas du rap ou du r’n’b.

2024 sera l’année de… ? 

« moins mais mieux » , privilégier la qualité à la quantité...

 Quels sont vos projets futurs ? 

De super concerts ce printemps et été, dont un 100% acoustique dans le temple lors du Cully Jazz Festival. Jouer sans sonorisation c’est un super défi, je me réjouis !

 

Un grand merci pour cette interview, bonne année et belle continuation musicale. 

 

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