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Confiance et dépassement de soi avec David Laroche

Rencontre avec David Laroche

Confiance en soi, dépassement de soi, bien-être et gratitude : David Laroche est un homme qui désire plus que tout mettre en valeur ce que nous sommes. Elever notre potentiel à travers ses conseils, son vécu, ses expériences. David Laroche nous a accordé une interview pour vous aider à travers ces questions à aller de l’avant et à vous surpasser.

 

Bonjour David Laroche, comment allez-vous ?

Je vais très bien, on a fait une bonne séance de sport ce matin, j’ai une belle énergie.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je dirais que ce qui m’anime est de faire des recherches autour de la performance et du bien-être dans le but d’identifier des facteurs clefs permettant de réussir sa vie. Aujourd’hui, j’aide des personnes à se créer une vie sur mesure, mettre en place des actions pour réaliser leurs projets.

Pourquoi vous-êtes-vous dirigé vers ce domaine de coaching plutôt qu’un autre ?

A mes 15 ans, j’ai atteint un seuil de souffrance et de mal-être important, je me comparais aux autres, j’avais du mal à avoir le goût de vivre. Cette souffrance a déclenché le désir de changer ma vie et de faire en sorte d’aller mieux. Pendant ce processus de changement, j’ai réalisé que j’étais passionné par comprendre comment les gens fonctionnaient. Je partageais ces recherches et expériences à ma famille, mes amis et je me suis rendu compte que j’adorais faire ça, que ça donnait des résultats. Suite à cela, j’ai décidé de m’investir à temps plein sur les questions de : comment aider les autres, comment avoir des outils pour savoir qui on est, ce qui nous porte et comment apprendre à nous aimer. Pour revenir à la question, plus que le coaching ce qui m’intéresse c’est de trouver et utiliser des leviers pour toucher le plus de personnes dans le monde et les aider à réaliser leurs rêves et jusque-là c’est sous la forme du coaching que je le fais au mieux.

Si je vous dis école de la vie vous me dîtes ?

Je vois la vie comme une école. D’une part car j’ai investi du temps, de l’énergie, de l’argent et des heures à me former ; mais surtout car la vraie école est de grandir avec ce que la vie nous donne. La vie d’une personne devient extraordinaire et magique quand elle voit sa vie comme un cadeau pour l’aider à devenir la personne qu’elle veut devenir et à contribuer à aider les autres.

Quel a été l’élément déclencheur qui vous a fait devenir ce que vous êtes ?

La souffrance. Percevoir ma vie comme “pourrie”, mon passé comme “pourri”, ne pas aimer mon corps, etc… cela a déclenché en moi la recherche de solutions et de réponses. Aujourd’hui j’apprends aux gens à s’aimer car il est impossible de bâtir quelque chose si l’on n’aime pas nos fondations. L’amour que l’on a pour nous même c’est notre fondation. On nie à quel point ce que l’on a et ce que l’on est est déjà magique. Et plus on le réalise, plus ça nous donne des ressources pour faire avancer nos projets et nos relations. J’ai aujourd’hui un désir inlassable de parcourir le monde et d’aider les gens à transformer les choses plus vite que je n’ai pu le faire.

 

 

Vous avez le projet de vous présenter aux USA, quelles sont vos attentes ?

D’abord je veux progresser en anglais sur le terrain. Deuxièmement, beaucoup de gens qui m’inspirent, des chercheurs, des scientifiques, y sont présents et c’est l’occasion pour moi de pouvoir être formé auprès de ces personnes. Ensuite c’est la possibilité de mettre mes dons aux services des Anglophones et de ceux qui parlent anglais et pas le français et de briser cette barrière de la langue. Enfin c’est le moyen pour moi de transmettre mon message de façon universelle.

Ce projet ça vous fait un peu peur ou au contraire c’est très excitant ?

Les deux. Un projet uniquement excitant est un fantasme. L’inconfort et le confort nous font grandir. Il m’arrive d’avoir peur, la question est plutôt dans le fait qu’elle soit limitante ou non. Mon objectif n’est pas d’être à 100% dans le plaisir, mais d’être inspiré et former, coacher, faire des vidéos en anglais m’inspire vraiment. L’important pour moi est de sentir que j’ai quelque chose à vivre à travers ce projet et d’avancer dans sa réalisation.

Dans votre carrière, y-a-t-il eu des échecs, des doutes ou tout a été tout lisse ?

Bien sûr j’ai eu plein de moments de doutes, plein de moments d’échecs. Pour devenir qui l’on veut être, on doit évoluer, aller dans de nouveaux endroits, expérimenter de nouvelles choses, prendre parfois des risques. A partir du moment où tout devient lisse c’est qu’on arrête de changer les choses … On est là pour développer notre courage : désirer tellement quelque chose que malgré la peur on y va tout de même.

J’ai vécu de nombreux échecs dans le sens commun du terme, c’est-à-dire ne pas avoir les résultats attendus, de percevoir plus de pertes que de gains. Cependant, sur un autre plan, lorsqu’on se rend compte qu’il n’y a pas de victoires sans échecs, il n’y a plus de notion d’échec : c’est de l’apprentissage et de la remise en question. C’est exactement comme Steve Jobs qui dit, en ayant été viré d’Apple : « c’était le médicament le plus douloureux de ma vie mais le patient en avait besoin ». Tout ce que la vie nous propose, nous sommes en capacité de le transformer et de le surmonter et cela nous fait grandir et nous rend inspirant. Les personnes qui nous inspirent sont toutes des personnes qui ont vécu des difficultés, ce sont relevés et se sont crées la vie à laquelle ils aspiraient.

Est-ce qu’il y a eu un moment donné l’envie de « tout planter » d’exercer un autre métier que celui que vous exercez maintenant ?

Des centaines de fois j’ai voulu arrêter. J’étais dur et impatient avec moi. Mais le problème n’est pas de se poser la question de vouloir arrêter ce qui est important c’est si l’on continue à avancer malgré tout. En revanche si je me pose la question, c’est qu’il y a certainement quelque chose à changer, un petit détail à modifier. Il faut aller vers ce qui nous parle même si ce n’est pas parfait, quitte à ajuster en chemin. Et ça, c’est le travail d’une vie, je dirais même le jeu de la vie.

Aujourd’hui, quels sont les objectifs que vous voulez atteindre ?

Mon objectif principal en ce moment est d’enseigner en anglais. Ensuite, d’aller encore plus loin sur la dimension scientifique de ce que j’apporte. Et enfin augmenter le nombre de personnes que l’on touche chaque année dans notre cycle de coaching car c’est le programme permettant d’avoir le plus d’impact sur les gens et accessible à toute personne voulant se donner les moyens.

Finalement, un objectif pourrait-il emprisonner notre esprit ? Si on part du principe que l’on ne doit pas avoir d’attentes !

Si le but de l’objectif est d’être atteint alors oui il peut représenter une prison de par la pression qu’il va engendrer et l’illusion qui doit être réalisé pour que l’on soit heureux. Mais si on voit l’objectif comme une source de motivation supplémentaire pour se comporter autrement et un moyen de nous donner de l’énergie, alors on voit que l’important c’est la personne que l’on devient dans la réalisation de celui-ci. L’objectif est une projection dans l’instant de ce qui est important pour moi et il va donc pouvoir évoluer chaque jour. Le but est à la fois d’avoir de l’énergie et une direction car c’est nécessaire pour agir facilement au quotidien. On peut perdre beaucoup “d’AVOIR” mais on ne peut pas nous enlever ce que l’on devient. L’idée c’est de s’autoriser à rêver grand et découper le rêve en objectifs plus accessibles et agir par des actions palpables au quotidien pour évoluer.

Votre avis sur la société actuelle niveau professionnel et selon les choses à changer

J’entends beaucoup de gens se plaindre et dire : « c’est la crise », « c’est dur ». Or je pense que jamais dans l’histoire de l’humanité il n’a été aussi facile de réaliser un projet important pour soi. Grâce à internet, on a accès à tout : connaissances de savants tel que Einstein, des formations, etc. Mais c’est sûr qu’il y a de la concurrence. Avec la mondialisation, le français peut être challengé par le japonais qui est à l’autre bout du monde et qui en veut ! Mais étant donné qu’il y aura toujours des problèmes à résoudre, il y aura donc toujours des besoins à combler et donc des opportunités. Je suis donc confiant pour les gens qui ont envie d’apporter de la valeur et de s’en donner les moyens. Si j’avais une seule chose à changer, c’est d’éduquer davantage les jeunes sur les mécaniques qui permettent à toutes personnes d’être heureux et de réussir dans cette vie. Et donc d’apprendre à un maximum de monde que les choses ne sont pas dues mais que dès lors qu’on se dépasse pour faire la différence dans la vie des autres notre vie devient magique et l’on reçoit tout ce que l’on désire vraiment.

Comment être dans l’action, ne pas rester inactif ?

Plus un projet nous touche, plus l’envie d’agir sera forte. La procrastination peut venir d’un manque d’intérêt. La deuxième clef c’est de voir en quoi mon projet va nourrir ma vie, mes relations. Un troisième levier serait l’engagement public. Aussi, aller voir les conséquences de l’inaction peut donner un choc de douleur utile si la personne stagne depuis longtemps. Il faut également être prêt à se voir humilié, rejeté, à échouer, à être critiqué. Enfin on peut trouver des petites actions inconfortables au quotidien qui nous approchent de nos rêves.

Votre opinion sur les blocages que peut rencontrer une personne (financièrement) ?

90% des blocages viennent de nos croyances qui trouvent leurs sources souvent dans l’enfance ou l’adolescence. La majorité des gens veulent des choses avec le mental mais leur corps part dans l’autre direction parce qu’au niveau du subconscient ils ont enregistré qu’il y avait plus d’inconvénients à les obtenir que d’avantages. Un beau moyen d’avancer est de ressentir de la gratitude pour toutes les éventualités : pertes ou gains et voir en quoi l’argent peut bien sûr détruire et surtout créer et que les 2 sont nécessaires.

On peut aussi faire un pré-travail au niveau mental et chercher à voir comment l’argent va nous permettre de nourrir nos valeurs hautes, par exemple : contribuer au monde, de prendre soin de sa santé. Au final, c’est important que l’intégration se fasse au niveau mental et physique et de valide vraiment quelque chose est bon pour nous si on veut l’obtenir.

Dernière question afin de clore cette interview : qu’est ce définit la réussite ? Certaines personnes ont de la facilité à trouver le métier qui leur plaît et d’autres doivent se battre

Il y a beaucoup de fantasmes sur les gens ayant eu “la révélation” mais on ne voit pas tout le travail fourni en amont. Ensuite c’est une illusion que de trouver à 100% le but de sa vie. L’idée c’est plus de s’en approcher chaque jour un peu plus.
Aussi on nie parfois le perfectionnement de la vie maintenant, on le nie car on vit des souffrances et que l’on trouve ça injuste et pourtant des années plus tard, on comprend pourquoi l’on a vécu ça et on remercie la vie. Ce que je veux dire par là, c’est qu’on pouvait croire qu’on était dans l’échec alors que comme le disait Mandela alors qu’il était en prison, “c’était une préparation”.
Ce qui bloque la plupart des gens à se sentir dans la réussite est de se comparer aux autres. Comme le dit Emerson « imitation égal suicide ». On croit que l’autre a trouvé mieux et cela donne l’impression que sa vie est meilleure que la nôtre. Mais on nie alors toute notre richesse, tout ce que l’on a déjà, toutes les belles personnes qu’il y a dans notre vie, tous les talents que la vie nous a donné.

Ensuite ce n’est pas la bonne question que de se demander qu’est ce qui fait que certains trouvent et et pourquoi pas moi. C’est plutôt de se dire comment maintenant je peux trouver un peu plus qu’hier. Si on entre dans cette mécanique, tout devient possible. Enfin la réussite se définit individuellement, avec nos propres critères. Par exemple, la personne qui fait tout pour gagner de l‘argent alors que ce n’est pas important pour elle va se sentir pauvre même si elle a un million d’euros sur son compte en banque. On se sent riche dès lors que l’on nourrit ce qui est important pour nous. La majorité des gens si ils avaient la vie d’un Michael Jordan, d’un Bill Gates, déprimeraient. La réussite demande de casser une programmation occidentale qui l’associe à être riche et célèbre. Ca peut être riche ou célèbre pour quelqu’un mais pour quelqu’un d’autre ça peut être s’occuper de ses enfants, ou faire du sport toutes les semaines.

J’aimerais que la personne qui lit l’article puisse se dire que sa vie est déjà belle telle qu’elle est, et que dans le même temps elle puisse prendre la décision de faire un pas de plus vers la vie qu’elle désire et faire ça chaque jour et c’est une garantie que sa vie va devenir de plus en plus magique.

Crédit photo : Laroche Production 

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