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Entretien avec Christophe Royer et son nouveau thriller "La quatrième feuille"

Bonjour Christophe Royer comment allez-vous ? 

Bonjour, je vais plutôt pas mal, merci. 

Parlez-nous de votre livre « La quatrième feuille » comment est-il né, on veut tout savoir. 

Chaque naissance suit le même processus créatif « façon puzzle ». Celui-ci ne fait pas exception. C’est toujours un assemblage de thèmes qui me tiennent à cœur, de rencontres, de personnages, de lectures et d’imagination. Pour ce nouveau thriller, vous prenez une bande de copines que vous suivez sur deux périodes, un flic traumatisé par sa première enquête, la ville d’Annecy, des glaçons et vous secouez le tout au shaker. Versez dans un grand verre, soupoudrez de sang et la touche finale : un ingrédient mystère très, très toxique… Vous obtiendrez « La quatrième feuille ».  

Où avez-vous trouvé l’inspiration pour l’écriture de ce livre ?  

Tout est parti d’une soirée passée avec des amies. Les déboires de l’une d’elle, malheureusement terriblement actuels, m’ont interpellé. Ensuite, en plus de vouloir raconter des éléments de son histoire, d’autres centres d’intérêts sont venus se greffer pour étoffer ma narration.  

Question un peu naïve, mais j’assume complètement : c’est le thriller qui est venu vers vous ou c’est l’inverse ?  

J’ai lu des tonnes de romans depuis tout petit et de plusieurs genres différents. Après l’écriture de 2 romans de science-fiction, j’ai naturellement basculé dans le monde du thriller. Je vais poursuivre dans cette voie avec toujours l’intention d’écrire des romans fantastiques en parallèle. 

Avec tous les livres que vous avez à votre actif, est-ce que le syndrome de la page blanche, on connaît ou pas ?  

Je n’ai pas une idée de roman à la minute, loin de là, mais je n’ai pas encore eu ce syndrome. Quand je suis dans un roman, je ne pense pas à la suite. Je me projette dans le suivant que lorsque j’arrive à lâcher le précédent… 

Qu’est-ce qu’il a de plus ce livre-là par rapport aux autres ? 

Tout d’abord, j’ai laissé temporairement au repos mon héroïne pour partir sur une histoire dont je ne reprendrai pas les personnages. Comme j’aime à chaque fois construire mes romans avec une mécanique différente, pour celui-là, je me suis amusé à le faire dérouler sur 2 périodes différentes. Ensuite, je vous laisse la surprise de découvrir le reste… 

On est d’accord que ce livre-là est basé sur une fiction, y a pas une once de réalité, l’histoire est pas réelle 

Comme pour mes précédents romans, il y a toujours de nombreuses recherches sur les thèmes évoqués afin d’apporter le maximum de crédibilité à ma fiction. Dans « La quatrième feuille », c’est un petit peu différent car même dans l’histoire il y a des parties qui sont tirées de faits réels issus de mon entourage, d’événements personnels et de faits d’actualités.

Un livre à 4 mains ça le ferait ou pas ? Si oui avec qui ? 

Des amis auteurs l’on fait avec brio et le font encore, mais pour l’instant ce n’est pas une expérience qui me tente. Ce que j’aime faire, ce sont des clins d’œil à des amis auteurs. Mais si la tentation me prenait, j’essaierais bien avec une autrice. 

Quelles sont vos influences littéraires ?

Extrêmement nombreuses et diverses, dans plusieurs genres complètements différents, polars, fantasy, SF, terreur. Ce que je recherche le plus, c’est l’évasion, l’immersion et si je peux apprendre quelque chose, c’est encore mieux. Après avoir dit ça, je citerai les romans de Tim Powers, David Brin, Henri Loevenbruck, Dean Koontz, Dan Brown, Anne Rice, Orson Scott Card, Lois McMaster Bujold et forcément Stephen King. 

Quelles sont vos sources d’inspiration pour l’écriture ? 

Tout ce qui m’entoure, qui me touche, que je lis, que j’écoute, que je vois. J’ai la chance d’avoir de nombreux amis et connaissances très stimulants qui enfièvrent mon imagination. J’adore observer le quotidien des gens. Me mettre à l’écart dans un café et observer, écouter, ce qui m’entoure.

Le dernier livre que vous ayez lu, il parlait de quoi ? 

J’ai refermé il y a quelques jours le dernier thriller d’Isabelle Villain, « de l’or et des larmes ». Une enquête très immersive dans le monde de la gymnastique à haut niveau. J’ai passé un très bon moment.

A votre avis qu’est-ce qui fait que vos livres plaisent autant ? 

Question difficile… Je ne sais pas… J’essaye de trouver des thèmes originaux ou, du moins, de les aborder différemment. Je cherche toujours à surprendre le lecteur par la structure de mes romans. Ensuite, je pense que les personnages d’un roman sont essentiels. Bref… j’essaye d’écrire des histoires que j’aimerai lire.

Votre recette du bonheur c’est quoi ? 

La santé, faire pour ne pas avoir de regrets, mais, surtout, être entouré de ma famille, de mes amis et c’est encore mieux autour d’un bon repas et d’une bonne bouteille.

Le prochain livre de Christophe Royer, il parlera de quoi ?

L’année prochaine, vous retrouverez Nathalie Lesage dans une enquête personnelle et très spéciales. Elle devra aider un ami à retrouver sa sœur étudiante qui a disparu à Albi. C’est un roman qui m’a beaucoup secoué à tel point que j’ai eu beaucoup de mal à me projeter dans le suivant… Mais ne vous inquiétez pas, pour le 5ème thriller, je suis toujours avec Nathalie Lesage qui va découvrir encore une facette méconnue et historique de Lyon… 

Dernière question à vous poser : que puis-je vous souhaiter aujourd’hui pour demain ?

Que l’écriture et son univers continue à prendre de plus en plus d’importance… Vous allez devoir encore me supporter !  

Merci infiniment pour cette interview et belle continuation littéraire

Merci ! C’était un plaisir de répondre à vos questions !

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