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Entretien avec Jan Länden et son nouvel ouvrage glaçant

Bonjour Jan Länden parlez-nous de votre ouvrage «Leena» comment est-il né ? 

D’une envie de m’évader au travers de l’écriture. De par ma profession et mon goût pour les polars, il était clair que j’allais me frotter à ce style littéraire. J’ai tout de suite eu dans l’idée de suivre un personnage sur plusieurs romans. Il fallait que je trouve le bon protagoniste. Très vite le personnage de Leena m’est apparu comme une évidence.  

Quelle a été la source d’inspiration pour écrire ce livre ? 

C’est un mélange de fiction avec mes propres expériences.  

Est-ce que les personnages du livre sont réels ou c’est de la pure fiction ? 

Une grande partie des personnages sont réels et se reconnaîtrons, d’autres, souvent les moins sympa, sont fictionnels.  

Pourquoi avoir écrit cet ouvrage ? 

Dans un premier temps dans le cadre d’une démarche très égoïste en lien avec cette envie/besoin d’évasion, de sortir quelques heures de mes investigations. Ce n’est qu’après avoir écrit plusieurs chapitres et les avoir fait lire que j’ai pensé à l’autoédition. Jamais je n’aurai imaginé être publié par une maison d’édition comme Slatkine. 

Quel est l’élément déclencheur qui vous a donné l’envie de devenir auteur ? 

Une discussion avec Fabio Benoit, un collègue de longue date qui a publié trois romans.  

Vous dans le style hyper romantique ça l’aurait fait ou pas du tout ?  

Je n’en sais rien. Je n’ai jamais essayé, mais j’ai des doutes  

Un livre à 4 mains ça se tente ou même pas en rêve ? 

Je ne pense pas. Comme il s’agit pour moi d’une sorte de soupape, j’ai besoin de me retrouver seul avec mon histoire et de me laisser porter par mes idées. Mais je ne cache pas que cette idée a été évoquée avec un ami scénariste. 

Le syndrome de la page blanche on l’a déjà eu ou on l’aura jamais ? 

Non. En revanche si je m’arrête d’écrire quelques semaines, j’ai besoin alors de quelques jours pour me remettre dans le rythme et recoller à l’histoire et ce avec les quelques petits doutes qui vont avec. 

Votre conseil pour devenir auteur ? 

Je n’ai aucun conseil à donner car j’ai encore de la peine d’accepter l’idée que j’en suis un.  

Le dernier livre que vous ayez lu c’était quoi ? 

Dans les Brumes de Capelans d’Olivier Norek 

 

Le livre qui vous a le plus marqué dans votre vie d’auteur ? 

Ma vie d’auteur est bien courte. Ces dernières années étant très occupé professionnellement il m’a été difficile de lire. Un livre qui m’a marqué est un classique de la littérature. La Vie devant soi de Romain Gary. Je l’ai lu « forcé » faisant parti du programme scolaire et j’ai été totalement emporté par l’histoire. Il fait parti des livres qui m’ont ouvert à la littérature. Le dernier en date est sans doute toujours le plus marquant. Ceux qui m’ont marqué le plus sont les premiers romans de Michael Connelly, si on parle bien entendu de littérature policière. 

Votre prochain livre, il parlera de quoi ? 

Chacun de mes livres met en lumière un type de banditisme. Le premier parle de la ’ndrangheta et des Pink-Panthers, le deuxième est une suite du premier roman avec une nouvelle investigations en lien avec l’enlèvement d’un jeune enfant et une plongée dans le banditisme corse. Le troisième en cours d’écriture parle des Vor V Zakone. 

Votre ouvrage en 3 mots ? 

Réaliste, rythmé, glaçant. 

On se donne rendez-vous dans 10 ans avec un livre aussi passionnant que celui-ci ? 

Je l’espère. 

Merci beaucoup pour cet entretien et belle continuation littéraire 

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