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Entretien avec Raphaëlle Giordano et son livre "Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière"

Parlez-nous de votre nouveau livre Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière, comment est-il né ?

Le Roman est né de mon envie de nous réconcilier avec notre part de vulnérabilité. On a tous nos talons d’Achille, tous des parties d’insécurité et de fragilité à certains endroits. Alors, autant arrêter de se juger et de se culpabiliser, puisque la vie nous loge tous à la même enseigne.

 Entre vous et moi on est tous un peu félés non ?

L’existence nous fait tous traverser des épreuves qui peuvent laisser des traces. Qui n’a pas ses blessures ? Mais ce qui est à retenir, c’est que ce sont ces fêlures qui dessinent aussi notre lumière. C’est ce qu’il fait notre humanité.

 Qu’a-t-il de plus ce livre comparé aux autres ?

 Les personnages sont particulièrement incarnés, et touchants je crois. Il y a aussi aussi cette idée d’appel à témoignage auprès de mes lecteurs qui a été une merveilleuse aventure. Ils ont été très nombreux à m’écrire pour me partager leurs peurs inavouables. on s’est tous sentis très reliés, et ça faisait un bien fou ! Une magnifique connivence !

Un souvenir marquant du premier livre que vous avez écrit ?

J’écrivais dans la chambre de mon fils pendant qu’il était à l’école car je n’avais pas mon propre bureau et c’était aussi un endroit où je me sentais bien, à l’abri pour écrire. J’aime les climats intimes , une petite pièce fermée, comme une bulle protectrice.

Imaginons un livre à quatre mains, les vôtres et celles de … ? 

Celle de David Foenkinos ou de Laetitia Colombani. Je les adore !

Le livre qui vous a marqué en tant que jeune écrivain ? 

La pitié dangereuse de Sweig. Une claque littéraire. Une façon ciselée de décrire les émotions et les tourments de l’âme… brillant !

Le livre que vous auriez rêvé d’écrire pendant votre adolescence ?

Bille en tête d’Alexandre Jardin. Je me reconnaissais beaucoup dans ce qu’il se passait dans la tête de ce jeune garçon un peu gauche et atypique. 

Sans l’écriture la vie serait … ?

Pauvre. Il me manquerait une partie de moi -même. Pour moi, écrire n’est pas un métier, mais un mode de vie.

2024 sera une année sous le signe de… ?

Du mouvement ! Après avoir été immobilisée de longues semaines suite à une opération d’une articulation, j’ai hâte d’aller explorer à nouveau le monde et de danser avec la vie !

Vous nous faites envie avec votre prochain livre qui va sortir en octobre ? Un petit pitch ?

Il est encore un peu tôt pour vous faire un Pitch. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il y aura de l’intergénérationnel…

Dernière question : que faut-il pour être heureux ?

Aimer plus, aimer mieux.

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