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Envoyez la musique avec Killbody Tuning

Du rock comme on l’aime, des garçons passionnés guitarés et batterés (avec une batterie devant lui) qui aiment la vie et surtout LA MUSIQUE. Pour nous comme pour eux c’est un pur régal pour les oreilles. 5 4 3 2 1 0 Rock it

 

Bonjour les garçons comment ça va ?

 Mieux ça serait indécent. On fête cette année nos dix années d’activité « noiséeuse » et c’est assurément la meilleure que l’on ait jamais traversée. En résumé : un concert incroyable au Rock Altitude Festival, un autre avec The Twilight Sad, la sortie d’une Hummus Session, un passage à « La Télé », des concerts acoustiques dans des appartements et un nombre incalculable de rencontres avec des gens magnifiques.

Killbody Tuning, ça vient d’où ce nom ?

On a cherché pendant longtemps un nom de groupe sans jamais tomber sur quelque chose qui nous plaisait vraiment. On est même passé par la case Scrabble en tirant au sort des lettres pour trouver un truc chouette. Puis, un jour, un membre du groupe portait un T-shirt avec dessus un mec bodybuildé tout moche et en dessous on pouvait lire Killbody Tuning. On a trouvé ça très drôle et on l’a gardé.

 

Comment vous êtes vous rencontrés ?

Ludovic (ancien guitariste aujourd’hui reconverti en senior VP chez Hummus Records), David et moi-même fréquentions la même secte occulte locloise, l’Ordre des Morfles Solaires. Claudio était lui dans le même lycée que nous trois. Un soir de grosse fatigue Ludovic, David et Claudio ont décidé de monter un groupe de post-rock. J’ai intégré le groupe peu de temps après. On a ensuite eu plusieurs batteurs, jusqu’à l’arrivée en 2009 de l’homme providentiel, le bien nommé Mathieu.

Du rock-métal et rien que ça c’est votre leitmotiv ?

 

On est tous des amateurs de musique et en ce sens dans chaque style de musique on y trouve toujours quelque chose d’intéressant du hip-hop à l’électro en passant par le goth ou même peut-être le reggae, mais là on n’a pas encore trouvé. On n’a donc pas de leitmotiv, ce serait comme se boucher les oreilles. En tant que musicien, ce n’est pas possible.

 

Pourquoi vous diriger vers ce style de musique ?

 

On ne s’est jamais mis de barrière dans la composition de nos titres. On a toujours cherché de nouvelles expériences, par exemple en recomposant entièrement des chansons de Philippe Léotard pour une pièce de théâtre (l’album « Clinique de la raison close ») ou encore en composant la musique d’un moyen-métrage (l’album : « 47°0'40.00"N/6°42'20.00"E »). Cependant, au-delà de l’étiquette stylistique, on se rejoint les quatre sur un point : on veut transmettre des émotions. Ce style de musique retranscrit à merveille ce que l’on a au plus profond de nous à savoir un cocktail explosif à base de lumière incandescente et d’enivrant chaos.

 

L’artiste international que vous rêvez de rencontrer

 

Jona Nido (Ex-The Ocean, Coilguns, The Fawn, Closet Disco Queen, CEO d’Hummus Records) et on l’a déjà rencontré.

 

Une anecdote scénique à nous dévoiler ?

 

On est assurément le seul groupe au monde à avoir joué devant deux légumes (on parle ici de végétaux évidemment) de 1m80 comme seul public.

 

Votre première scène, vous vous en souvenez ?

 

Dans les grandes lignes oui, les détails ont par contre disparu. C’était en 2005 dans la Mère commune. Le nom de la soirée en disait déjà long : Chat, Chat, Chien. Le public présent avait vraiment bien répondu à notre musique, ce qui nous avait grandement motivés à continuer de progresser avec ce band.

 

Plutôt Live ou studio enregistrement ?

 

Sur les quatre albums enregistrés jusqu’à présent, un seul a été enregistré en studio, donc on est clairement Live. Notre dernier album « Hello ! Welcome, so far »… a d’ailleurs été enregistré entièrement Live au Bikini Test de La Chaux-de-Fonds avec Julien Fehlmann aux manettes. Ce dernier a été notre psychologue durant toute la période de composition de l’album, en nous faisant retravailler des passages sur lesquels nous avions de profonds doutes existentiels.

 

C’est qui vos tous premiers fans ?

 

Evidemment nos tendres moitiés, qui pourtant depuis tout ce temps subissent nos agendas de ministre, mais restent toujours nos premières fans.

 

3 vœux musicaux à réaliser, c’est quoi ces 3 vœux ?

 

Le premier serait de faire une tournée. On projette l’année prochaine de tenter l’aventure sur les routes d’Europe, ce sera une première pour nous. Une crise de la pré-quarantaine diront certains, mais on trouve ça plus enrichissant qu’une Harley Davidson. Cependant rien n’est encore joué, car il est toujours difficile de trouver des dates pour un petit groupe suisse. Mais Hummus Records nous aide à 100% et on va y arriver. Ensuite on aimerait sortir un nouvel album. On va donc se remettre à l’écriture dès la fin de la tournée, courant avril. Pour une arrivée prévue dans vos oreilles en 2017 si tout va bien. Pour finir, un dernier vœu serait de continuer de jouer encore longtemps avec Killbody Tuning. On prend tous toujours énormément de plaisir à faire vivre ce beau projet et faire de la musique avec des amis. Quoi de plus beau pour un musicien ?

 

Le morceau phare que vous écoutez pour vous réveiller le matin ?

 

Il y a plein de matins différents donc autant de morceaux possibles. Mais dans les grandes lignes, si on veut presser sur le bouton snooze et voguer encore un moment dans des songes bienfaitrices, un Sigur Ròs fera assurément l’affaire. Pour le reste, un Nine Inch Nails pourra aider.

 

Dernière petite question : on vous souhaite quoi aujourd’hui ?

 

Evidemment tout le bonheur du monde et le Earworm l’accompagnant. Merci.

 

Merci beaucoup Killbody Tuning et belle continuation

 

Crédit photo : Brigou  

 

 

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