Image d'entête de l'article

Fabien Muller, un auteur heureux

Bonjour Fabien comment allez-vous ?

Je vais toujours bien. Je dois avoir une dysfonction quelque part qui me met de bonne humeur à peu près tous les jours sans que l’on sache vraiment pourquoi.

 

Vous en 4 mots …

Hyperactif, dynamique, hypocondriaque, heureux.

 

Le livre qui vous a le plus marqué dans votre enfance …

Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.

 

Dans tous les livres que vous avez écrits, lequel selon vous est le plus réussi ? Celui dont vous êtes le plus fier ?

Ah tiens, j’ai oublié un mot dans la liste des mots qui me décrivent, ce serait quelque chose autour de l’humilité, même si c’est extrêmement prétentieux de se déclarer humble (j’en ai conscience et je prends des médicaments pour corriger le tir). Plus sérieusement, j’ai de la nostalgie pour mon premier roman « le journal d’un écrivain sans succès ». C’est un livre drôle et bordélique, et qui me ressemble un peu donc. 

L’élément déclencheur qui vous a donné envie d’écrire …

Je m’ennuyais dans mon travail, et un jour je me suis dit qu’il était temps de convertir toutes cette énergie et ces longues heures en quelque chose d’un peu plus ambitieux que de traîner à la machine à café.

 

L’écrivain ou l’élément qui vous inspire pour écrire des livres

Inspirer est un bien grand mot car je ne saurais me mettre sur le même plan, mais lorsque je lis un livre de Philippe Jaenada, par exemple, cela me donne une furieuse envie d’écrire.

 

La valeur sûre au niveau littéraire actuellement

Je n'ai jamais été déçu par un livre d'Antoine Sénanque. 

 

Le livre que vous avez détesté lire pendant votre adolescence …

Je n’ai pas un très bon souvenir des Zola (Germinal notamment), même si cela m’est moins insupportable aujourd’hui.

 

L’écrivain que vous rêvez de rencontrer

S’il était encore en vie, j’aurais bien tapé la discut’ avec Nabokov…

 

Michel Bussi, Harlan Coben, ou Marcel Pagnol ?

Par élimination, je dirais Pagnol (je vais me faire des amis…)

 

Si je vous dit : « lire ressemble à regarder l’horizon. D’abord on ne voit qu’une ligne noire, puis on imagine des mondes », vous me dites ?

Moi pas grand-chose mais Google me souffle qu’il s’agit d’une phrase d’Erik Orsenna pour lequel j’ai un grand respect. Concernant le fond, je pense que lire est essentiel de nos jours, car tout devient trop rapide, trop émotionnel, pas assez réfléchi. Il est temps de prendre son temps et de revenir à des choses moins concrètes. De revenir à un peu de culture et de futilité.

 

Si vous n’étiez pas écrivain vous seriez …

Lecteur. Ou peut-être paresseux professionnel, c’est assez tentant aussi.

 

Vous lisez quoi en ce moment ?

Je suis en train de finir « Le parcours du combattant » de Michael Malone.

 

Que peut-on vous souhaiter aujourd’hui ?

Restons simple, souhaitez-moi une bonne journée, c’est lundi, je vais en avoir besoin (je n’aime pas trop les lundis).

 

Merci beaucoup Fabien d’avoir répondu à mes questions et belle continuation littéraire.

Merci à vous

 

Crédit photo : Fabien Muller 

Partager: