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Interview de Jean-Baptiste Durand

 

Un jeune trentenaire, les pieds bien sur terre qui s’exprime à travers un art, le septième plus précisément, qui lui correspond à merveille. Ecole supérieure des Beaux Arts de Montpellier puis au fil du temps, réalisateur de courts-métrages, Jean-Baptiste Durand, nous parle de ses envies, de sa passion à travers quelques questions on ne peut plus artistiques.

 

Bonjour Jean-Baptiste comment allez-vous ?

Ça va.

 

Les beaux arts ça aide pour devenir réalisateur de courts-métrages ou c’est deux choses complètement différentes ?

Evidemment ça aide, c’est complètement lié. Aux beaux arts on apprend à construire un travail plastique cohérent, à savoir parler de notre travail, à être un bon autodidacte...
Et puis ça nous ouvre à énormément de rencontres plastiques, on découvre plein d’artistes, ça affine le regard, ça casse l’égo, bref, plein de choses très utiles quand on souhaite faire du cinéma.

 

Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de commencer par une école d’arts ?

Avant les beaux arts, j’ai fait un an de mise à niveau en art appliqué, mais c’était encore trop scolaire pour moi. J’ai tellement détesté le collège, le lycée et la plupart de mes professeurs ; j’étais un cancre, j’aimais juste les copains, rigoler et emmerder le monde…
Quand je suis sorti du lycée (car j’ai tout de même eu mon bac), je savais juste que je voulais faire un métier ou je puisse créer, je souhaitais devenir artiste; j’avais des choses à dire. J’ai préparé le concours d’entrée aux beaux arts et ils m’ont pris.

 

Vous avez un talent de dessinateur c’est certain. Le déclencheur de cette envie de dessiner c’est quoi ?

Alors là… Mes premiers dessins c’était pour les footballeurs de Montpellier quand j’étais ado, pour leur échanger contre des maillots de foot… Et puis j’ai fait option histoire de l’art au lycée, j’avais un intérêt pour l’art. Mais j’aimais autant la musique, le rap, que le dessin ou la peinture. C’était un tout. J’aimais dessiner, écrire, jouer de la musique, jouer au foot, traîner au village avec les amis, mais tout ça est finalement très lié.

 

Dessin ou cinéma ?

Les deux.

 

Court moyen ou long métrage ?

Ça dépend de ce que l’on à dire et puis le long je n’y suis pas encore.

 

Parlez nous de vos choix d’acteurs pour vos courts métrages. Vous avez des critères précis, des affinités pour guider votre choix ?

Avant tout je travaille avec des gens bien humainement. Respectueux, sincères, passionnés. Comédiens, techniciens, productrices, musiciens et équipe de post production. Pour mon court métrage Il venait de Roumanie, j’ai vraiment choisi les hommes (et femmes) avant de choisir les comédiens qu’ils sont. Après ce sont des acteurs très talentueux dont je connaissais le travail et qui me plaisaient beaucoup. J’ai essayé de créer un casting cohérent, un groupe. J’en connaissais quelques uns avant d’écrire le film et les autres je les ai connus pendant le développement du film. Ce sont tous des gens que j’aime profondément, c’est la famille. C’est important car surtout en court métrage on a très peu de temps pour se connaître. Je suis parti avec des gens que je comprenais et qui me comprenaient. Ça a été déterminant pour le film, et puis c’est tellement cool de tourner qu’avec des copains !

 

Vous nous faites le spitch de votre court-métrage ; il venait de Roumanie ?

Clément, c’était un jeune de village, gentil, un peu alcoolique, un peu con. Il était la star des vidéos que faisaient ses amis pour pallier à l’ennui dicté par le village : fumer, boire, refaire le monde, cloitrés sous cet arrêt de bus. 

Il venait de Roumanie, c’est le portrait de Clément qui va se tisser au fil d’une journée passée avec sa bande de copains, ses parents, sa petite sœur, les anecdotes racontées, les photos et les vidéos qu'il reste de lui.

 

Votre avenir au sein du septième Art vous le voyez comment ?

J’en sais rien. J’espère juste que je vais pouvoir continuer à faire des films.

 

La personne que vous rêvez de voir dans votre prochain court-métrage ?

Il y en a quatre: Abdelkader Bouallaga, Elise Lhomeau, Dimitri Rougeul et Rémi Taffanel.

 

Comédie, documentaire, histoire ou drame ?

Peu m’importe… Je suis en train de finir un documentaire de création, je prépare une comédie, j’ai fait un drame, je rêve de faire le biopic d’un peintre, donc peu m’importe du moment que je ne suis pas enfermé.

 

Un acteur international que vous désirez rencontrer ?

Benoit Poelvorde

 

Créateur de clips, de court-métrage ou de grands films ?

Créateur tout court

 

Quels sont vos rêves et vos envies ?

J’aspire à la sagesse, l’altruisme et à la paix intérieure.

 

Si je vous souhaite tout le bonheur du monde pour la suite de votre carrière c’est gênant ou vous prenez ?

Je prends et je vous remercie.

 

Jean-Baptiste Durand, merci beaucoup et belle continuation

Crédit photo : Quentin Dufournet 

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