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"Je ne t'oublie pas" le nouveau thriller de Sebastien Didier

Bonjour Sébastien Didier, comment allez-vous ?

Je vais très bien, merci.

Nouveau thriller à votre actif, alors heureux ?

Je suis en effet très heureux de l’engouement que « Je ne t’oublie pas » a suscité et des retours des lecteurs.

Parlez-nous de ce thriller, comment est née l’inspiration, qui sont les personnages etc etc ?

Bien malin qui peut dire comment naît l’inspiration. De notre vécu, de nos lectures, des films que nous avons vus mais aussi de l’observation de notre quotidien. C’est une mécanique infinie et indomptable. L’histoire de « Je ne t’oublie pas » est celle des Vasseur, une famille qui semble avoir tout pour elle. Mais lorsque Sandra, la mère, disparaît, son mari Marc se met en tête de la retrouver en ne croyant pas à la simple raison de l’abandon conjugal.

Qu’est-ce qui vous attire dans cet univers du thriller ?

J’aime les intrigues complexes et les dynamiques qu’elles impliquent dans le récit. J’aime aussi les histoires qui placent des personnages en apparence lambdas dans des situations exceptionnelles.

Votre livre est passionnant vraiment. J’ai eu beaucoup de plaisir à le lire. C’est quoi votre truc pour attirer le lecteur jusqu’à la fin ?

J’essaye de faire en sorte que chaque réponse donnée au lecteur sous-tende une nouvelle question.

Est-ce que vous vous seriez-vu dans un autre registre que le thriller ? Genre roman à l’eau de rose (pour un homme un livre de suspense ça le fait mieux)

Un roman c’est avant tout des personnages dont les actions définissent une histoire. C’est vrai pour le thriller, le roman contemporain ou tout autre style. Donc oui, pourquoi ne pas écrire autre chose un jour. De toute façon les cases « feel good », « thriller » etc sont avant tout des leviers commerciaux.

On connaît le syndrome de la page blanche ou pas ?

Pas vraiment. On arrive toujours à écrire quelque chose je pense. Que l’on en soit satisfait, ça en revanche c’est une autre histoire.

Est-ce que l’histoire que vous offrez aux lecteurs est purement fictive ou elle est inspirée de faits réels ?

C’est une fiction. Mais chaque fiction trouve sa source dans le réel en quelque sorte. Un article de presse, une émission TV, une histoire vécue… Tout peut inspirer. Je pense aussi que la mention « inspiré de faits réels » est un peu utilisée à tort et à travers.

Le meilleur endroit pour trouver l’inspiration

En voiture.

Fiction ou réalité ?

Fiction.

Le prochain sujet de votre futur livre

Mon prochain livre sort en juin 2020. C’est une histoire d’enlèvement d’enfant sur fond de saga familiale.

Noir ou blanc ?

Blanc.

Vos influences littéraires :

Harlan Coben, Linwood Barclay, Lisa Gardner, Stephen King, Philip Kerr, Agatha Christie, Bret Easton Ellis…

Votre livre du moment :

Bleu de Prusse de Philip Kerr

Le boss du thriller international s’appelle :

En termes de ventes j’imagine bien Coben ou Gardner.

Celui que vous pourriez lire une énième fois :

Stephen King

2 grands rêves à réaliser en 2020 :

Oula, deux rien que ça ! Que mon futur livre soit au moins aussi bien accueilli que le premier si ce n’est mieux et ça sera déjà bien.

Je vous propose d’écrire une biographie, ce serait celle de qui ?

Winston Churchill

Un conseil à donner aux futurs écrivains ?

Premièrement il faut savoir aller au bout d’une histoire. Donc ne pas se décourager. Cela passe par savoir s’écouter et se faire confiance, ce qui est très compliqué en réalité. Ne faites pas lire votre texte à quiconque avant d’en avoir une version suffisamment aboutie (je dirais même de ne le faire lire à personne avant qu’il ne soit fini). N’écoutez pas les conseils de ceux qui, pensant bien faire, vous orienteront sur des voies qui ne sont pas les vôtres. Il n’y a que vous qui savez vraiment ce que vous avez envie d’écrire.Une fois terminé, il faut reprendre son texte et l’élaguer, le simplifier et le clarifier au maximum. Ensuite vous pouvez sélectionner des maisons d’édition dans la thématique de votre écrit. Soigner votre orthographe et votre grammaire. Un manuscrit sans coquilles n’existe pas, les éditeurs le savent bien. Mais évitez-lui au moins de perdre un œil au bout de cinq lignes. Enfin, lisez « Ecriture, Mémoires d’un métier » de King.

Un grand merci pour cette interview Sébastien Didier, je vous laisse le mot de la fin

Merci pour cette interview et à très bientôt Stéphanie.

 

 

 

 

 

 

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