
Jo Brami, la vie à l'envers
Salut Jo comment ça va ?
Très bien merci ! Et toi ?
Tout d’abord pourquoi « La vie à l’envers », pourquoi avoir traité ce sujet-là plutôt qu’un autre ?
Parce que je voulais raconter ma vie mais je voulais aussi une idée assez originale, du coup je suis tombé sur quelques phrases de Woody Allen qui parlait de la vie à l’envers et je me suis dit que ce serait bien de développer cette idée tout en y incorporant des choses vécues à travers ma famille et mes amis.
Elle vous vient d’où cette énergie scénique ?
Je ne sais pas, j’ai toujours pas mal d’énergie !
Mais il m’arrive aussi d’avoir des moments très calmes, surtout en privé.
Si je vous dis Comedie Plus, vous me dites ?
Grosse Emission !
La déconne elle est en vous depuis toujours, on est d’accord ?
Petit j’étais assez timide. Cela m’est venu au collège, j’aimais faire rire ma classe et surtout mes professeurs qui étaient un challenge plus compliqué.
J’avais un cahier avec leur nom et je mettais une petite croix à côté à chaque fois que je réussissais à les faire rire !
Quel est l’élément déclencheur qui vous a donné envie d’être humoriste ?
Les premiers spectacles d’Elie et Dieudonné, le premier spectacle de Gad Elmaleh « Décalage » et Jim Carrey !
Qui sont vos fans ? Des jeunes filles en folie hurlant votre prénom ?
Oui exactement, ma mère et ma sœur
Je ne sais pas si j’ai la prétention d’avoir des fans, mais en tout cas les gens qui me suivent ont entre 18 et 70 ans ce qui est assez cool !
Quelles sont les personnes dans ce métier que vous admirez ?
J’aime beaucoup Alexandre Astier, Omar Sy et Jean Dujardin qui sont pour moi des exemples de carrière.
On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui. C’est vrai ou pas ?
Moi je pense qu’on peut rire de tout avec n’importe qui dès l’instant où c’est drôle et pas blessant.
L’humoriste qui vous fait marrer
Patrick Chanfray
Le bonheur il est où quand et comment ?
Le bonheur ce sera quand Christophe Maé arrêtera de chanter
Plus sérieusement, le bonheur a toujours été là et encore plus depuis que je fais ce métier.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
J’ai commencé par le Hip Hop à 15ans jusqu’à 19 ans puis j’ai commencé le théâtre dans une petite école de théâtre dans le sud de la France. On a repris une pièce qui s’appelle « Thé à la menthe ou t’es citron ? » en amateur, ce qui m’a valu le prix d’interprétation masculine régional et national en amateur ce qui m’a motivé à vouloir vivre de ce métier. Ensuite, j’ai intégré une compagnie qui faisait du théâtre forum dans les écoles, les prisons, les hôpitaux, les centres sociaux.
Ensuite, en 2011, je suis monté à Paris pour vivre pleinement ma passion.
J’ai eu la chance de commencer dans « La Guerre des Sexes » un mois après mon arrivée, pièce que je joue toujours.
Ensuite j’ai commencé l’écriture de mon One Man, que j’ai commencé en octobre 2015.
Votre leitmotiv …
Le public, ce métier.
Est-ce qu’il y a eu dans votre carrière une personne qui vous a encouragé à aller vers le domaine de l’humour ?
Oui, mon prof de sport au lycée, Mr. Jérôme Brun, qui est aujourd’hui un ami.
5 minutes avant de monter sur scène, vous êtes zen ou anxieux ?
Je suis toujours flippé avant de monter sur scène, surtout pour mon One Man.
D’où vient l’inspiration pour l’écriture de vos sketchs ? Il y a du vécu non ?
Oui, du vécu à travers moi, ma famille et mes amis.
Et j’ai aussi la chance de pouvoir écrire avec Patrick Chanfray et Matthieu Penchinat (qui est aussi mon metteur en scène).
Une anecdote scénique avouable à nous raconter ?
J’ai joué une pièce à Paris, dont je tairai le nom, dont la production nous a proposé la pièce le lundi et il fallait qu’on soit prêt le samedi qui suivait…
Autant vous dire qu’il y a eu beaucoup d’impros ! Et je ne sais pas si les gens ont bien compris toute l’histoire…
Le plus beau cadeau qu’on puisse vous faire …
Tout ce qui est en rapport avec Superman
Dernière question : vous le voyez comment votre avenir humoristique ?
Je touche du bois pour qu’il se passe comme je le souhaite.
Mais comme je suis superstitieux je ne le dis pas.
Jo merci pour cette interview et belle continuation
Merci à vous et à bientôt !
Crédit photo : Julie Reggiani