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Joël Jenzer

Bonjour Joël Jenzer comment allez-vous ?

 

Très bien, merci, et vous ?

 

Parlez-nous de votre nouveau livre « Enflammés »

 

Il s’agit d’un polar inspiré par des événements qui se sont vraiment déroulés, liés à l’Ordre de Temple Solaire. En 1994, à Salvan et à Cheiry, des massacres ont eu lieu, des cadavres carbonisés ont été retrouvés dans des chalets. Je suis parti de cette histoire réelle pour en tirer une histoire policière, que j’ai située 20 ans plus tôt, en 1974. Un jeune journaliste se retrouve au cœur de cette affaire et il mène ses propres recherches, en parallèle à la police. Mais se mêler de ce genre d’histoire peut se révéler très dangereux.

 

Si vous deviez résumer ce livre en une phrase, ce serait quoi ?

 

Le journalisme mène à tout… à condition d’en sortir.

 

 Pourquoi avoir traité ce sujet là plutôt qu’un autre ?

 

Je cherchais une trame pour un thriller, et j’ai eu l’idée de ce scénario en 1994, juste après les massacres. J’ai écrit un premier jet à cette époque déjà.

 

 

Le premier mot qui vous vient à l’esprit là maintenant tout de suite !

 

Inspiration.

 

Vous êtes journaliste et auteur. Quelle est la grande différence entre les deux ?

 

En tant que journaliste, on se doit de se rapprocher d’une certaine objectivité, même si elle n’est pas possible. Etre auteur permet de laisser voguer son imagination et d’inventer des histoires.

 

 

Le métier que vous rêviez de faire lorsque vous étiez enfant …

 

Vers 6 ans, je voulais être boucher, car j’aimais bien palper les morceaux de viande.

 

 

Le livre que vous avez détesté lire pendant votre adolescence …

 

« Voyage au bout de la nuit », de Céline.

 

Si vous deviez choisir entre journaliste et auteur, le choix serait draconien ou même pas ?

 

J’aimerais pouvoir vivre comme auteur. Mais il faut faire un succès comme Joël Dicker ou Dan Brown pour cela.

 

Science fiction, roman policier, bande dessinée ou livre à suspense?

 

Roman policier à suspense…

 

 

Le syndrome de la page blanche on connaît ou pas ?

 

Pas trop. J’ai l’habitude de devoir remplir des pages rapidement, comme je travaille dans un quotidien. Et comme auteur, j’ai beaucoup d’imagination.

 

 

A part le Valais est-ce qu’il y a un endroit qui vous inspire pour écrire, une terrasse d’un café par exemple ?

 

J’aime écrire dans les cafés. En terrasse ou à l’intérieur. « Enflammés », je l’ai rédigé dans les fast-foods de Paris. C’était moins cher que les cafés parisiens, et les tables étaient plus grandes.

 

 

Quels sont parmi les auteurs suisses que vous avez pu rencontrer ceux que vous aimez bien professionnellement ?

 

J’ai pris part à des rencontres en compagnie de Marc Voltenauer et Nicolas Feuz. Ils m’ont très bien accueilli.

 

 

Mer, ville, montagne ou campagne ?

 

J’aime bien les quatre. Je pourrais facilement vivre dans une grande ville.

 

 

Votre livre de chevet actuel ressemble à …

 

Des nouvelles de Roald Dahl.

 

Vous avez écrit ce livre « Enflammés », à quand un deuxième ouvrage de Joël Jenzer ?

 

Je planche actuellement sur un autre livre… qui ne sera pas la suite d’« Enflammés ».

 

 

Thé ou café ?

Café. Un peu trop.

 

 

3 grands rêves à réaliser dans votre carrière professionnelle

 

Sortir un scoop. Interviewer Paul McCartney et écrire un livre pas comme les autres.

 

Ce que je peux vous souhaiter aujourd’hui pour demain

 

D’avoir toujours la flamme…

 

 

Joël Jenzer j’ai été ravie de vous interviewer je vous laisse le mot de la fin.

 

J’ai eu du plaisir à vous répondre et je dirai en conclusion : merci de votre intérêt.

 

Merci beaucoup et belle continuation

 

Crédit photo : Sabine Papilloud

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