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La mer, le rock et Seven Seas

Ils sont 4 jeunes artistes genevois, un charme fou et un talent on ne peut plus confirmé. On leur souhaite bien évidemment un succès prometteur dans ce monde musical actuel. En attendant le nouvel album, le nouvel EP, ces 4 garçons dans le vent ont répondu à quelques petites questions.

 

Salut les garçons, comment allez-vous ?

 

Maxime : Mieux qu’hier et peut-être moins bien que demain. La vie est faite d’imprévus.

 

Qui est qui et qui fait quoi ?

 

Cem : Je suis guitariste ryhtmique et le chanteur du groupe. Je compose et écris les paroles. Mais j’adore collaborer avec le groupe pour composer certains morceaux comme Essence of Seven, She Was, Dream Gone Real. Le mélange de nos influences crée une autre énergie. 

 

Maxime : Je suis guitariste soliste, et il m’arrive également d’écrire des paroles pour les morceaux, de les composer ou co-composer, même si c’est Cem qui fait la majeure partie du boulot à ce niveau-là. 

 

Cédric : Probable qu'il y ait un meneur parmi nous, quoi qu'à vrai dire nous sommes plus soudés et protagonistes entre nous, mais s'il y a un suiveur c'est bien moi ! Si Maxime et Cem font le gros du travail de composition, je me contente de m’en inspirer pour leur créer une base rythmique à la batterie derrière, celle qui correspondra le plus à l'esprit du morceau.

 

Raffaele : Quant à moi je m’occupe de jouer de la basse au sein du groupe. C’est pour moi ma première expérience dans un véritable groupe, que j’ai d’ailleurs intégré il y a bientôt une année à l’heure où j’écris ces lignes. En termes de composition je m’occupe des lignes de basse et j’essaie de bien les faire coller avec la section rythmique de Cédric, et bien évidemment la section harmonique de Cem et Maxime, tout en m’octroyant une certaine « liberté de jeu » sur certains morceaux où je peux me permettre de colorer différemment ça et là quelques passages de morceaux sans à en avoir à sacrifier la cohésion avec la batterie.

 

Comment vous vous êtes rencontrés ?

 

Cédric : Cem et moi nous sommes rencontrés il y a de cela 2 ans et demi lors de la "tentative" de création d'un groupe. Les personnes avec nous étant peu assidues et ayant un répertoire musical très limité, nous avons décidé de partir afin de voler de nos propres ailes et créer notre groupe. Après avoir passé des annonces en vue de trouver un bassiste nous avons rencontré Maxime, que notre tempérament musical a tout de suite adopté ! Peu de temps après il est passé 2ème guitariste. Après avoir changé la constitution du groupe notamment en nous séparant d'un guitariste et d'un bassiste nous avons finalement fait la connaissance de Raffaele, collègue de classe de Cem, et nous voilà sur les rails pour atteindre le sommet de notre art !

 

Pourquoi ce nom de groupe et pas un autre ?

 

Maxime : The Seven Seas fait bien entendu référence aux sept mers qui couvrent notre planète, et appellent à l’unicité et à l’universalisme, ce vers quoi on tend. On ne cherche pas à diviser pour mieux régner, mais au contraire à rassembler les gens, peu importe leur origine, leur ethnie ou leur religion ou absence de religion. La musique est un langage universel, et on souhaite parler à un maximum de personnes à travers la nôtre.

 

La musique c’est avant tout : un besoin une envie ou une passion ?

 

Cédric : Une envie je dirais, l'occasion de se vider l'esprit des mauvaises choses, et de le remplir avec des bonnes vous-voyez ?

 

Maxime : Les trois. Je ne me verrai pas vivre sans musique, ou alors très difficilement. C’est quelque chose que je ressens, un médium pour m’exprimer ou évacuer des émotions trop envahissantes. La musique, c’est aussi une thérapie. 

 

Cem : Les trois également. Je ne peux imaginer une vie sans musique. 

 

Raffaele : En ce qui me concerne je vois la musique comme un besoin. C’est tout juste une chose à laquelle je ne peux pas renoncer. Depuis ma plus tendre enfance je baigne dans le monde de la musique grâce à mes parents. Pour moi elle est une échappatoire, un autre univers, et je pense que ma vie en serait bien moins riche sans elle.

 

Si je vous dis chanson française, vous me dites … ?

 

Maxime : Brassens, tout d’abord, qui touche toujours juste avec ses paroles et les bons accompagnements, et qui m’a également permis de découvrir, de par ses adaptations de poèmes, des auteurs tels qu’Alphonse de Lamartine, qui m’est cher. Il y aussi

Gainsbourg, son flegme, son indifférence et son humour.

Dans la génération actuelle, j’aime beaucoup Benjamin Biolay et Julien Doré qui, malgré l’étiquette « Nouvelle Star » qui lui colle encore trop à la peau, a réalisé un magnifique album avec Love (et qui y insert quelque bouts en anglais, il est vrai) 

 

Cédric : J'ai toujours apprécier l'énergie de Jean Jacques Goldmann, ses paroles pleines de vie, ainsi le rythme, l'engagement et l'humour de Renaud. Hélas mes frères m'ont élevé avec des groupes étrangers tels que Muse, Guns'n Roses, Oasis, Coldplay et The Offspring, je ne puis en dire plus sur la variété française.

 

Cem : Quelle horreur... 

 

Quelles sont vos sources d’inspiration pour l’écriture de vos textes ?

 

Cem : L’identité est ma source d’inspiration. Nous avons tous en commun une part de notre identité qui est identique : notre âme. Il faut creuser, la chercher mais lorsqu’on l’a, on sait que c’est la bonne, car toucher l’âme c’est toucher l’humanité.  

 

Maxime : La nature, les sentiments, le monde dans lequel on vit, parfois les textes et la musique des autres. Pour un morceau comme The Wall, j’ai profité d’un de ces rares moments d’inspirations purs pour écrire le texte. Souvent, c’est plus compliqué. Encore une fois, c’est Cem qui s’y colle pour la plupart des morceaux. 

 

Cédric : Je passe, je n'écris pas ahah !

 

Studio ou live ?

 

Raffaele : Je ne saurais choisir entre ces deux, bien parce que chacun de ces environnements d’expression complémente l’autre, et qu’à mon avis chacun d’eux, conjugué à l’autre, forme un tout, un tout essentiel et inséparable qui permet au musicien de communiquer avec son public, et donc de pouvoir vivre sa passion. 

 

Cem : Les deux. Live, car il est incroyable de faire ressentir les vibrations de nos instruments, de la voix à la foule. Studio, car cela procure un autre plaisir, un plaisir procuré par un perfectionnement de nos morceaux.

 

Cédric : ça dépend, pour moi, de l'esprit dans lequel on se trouve : en voiture le studio me plait bien, le son est net et on peut apprécier tout ce que les artistes ont voulu transmettre, même s'ils ne l'ont pas fait d'une traite. Le live serait plus pour les moments posés, où on peut fermer les yeux (chose difficile derrière un volant) et pouvoir s'imaginer en train de s'extasier devant ses idoles et les voir en pleine action.

 

Maxime : Le studio permet d’accomplir des choses qui ne sont pas réalisables en live, comme par exemple sur notre dernier morceau, The Essence Of Seven, où plusieurs guitares se répondent, coexistent, vivent leur vie et se retrouvent. On peut aussi régler les moindres détails, modifier légèrement une partie ou ajouter un autre instrument, une petite fioriture, ce qui ravit les perfectionnistes tels que moi.

Live, en revanche, il y a cette énergie qui ne se retrouve pas forcément en studio, on peut plus expérimenter, être influencé par le jeu des autres, laisser libre court à l’inspiration, et donc créer un moment unique. Aussi, jouer ses propres morceaux devant un public procure un sentiment unique et difficilement égalable.

 

CD ou Vinyl ?

 

Raffaele : Il m’est honnêtement difficile de trancher entre disques et vinyles parce que ce sont deux supports que j’ai beaucoup utilisés durant mes années de « musicophile ». Mais ne devant en choisir qu’un, je prendrais le Vinyle car il offre une qualité de son bien supérieure à celle du CD, même si de nos jours il est bien plus compliqué d’écouter un Vinyle qu’un CD au vu de la révolution des supports musicaux des dernières décennies.

 

Cédric : Donnez-moi un bon vieux tourne-disque et les enceintes qui vont avec et je reconvertis tous mes CDs en vinyls promis !

 

Maxime : Le CD, pour son aspect pratique, sa relation plus facile avec l’informatique, le fait qu’on puisse l’emporter pour de longs voyages en voiture, par exemple. J’aime beaucoup les vinyls, néanmoins, l’objet possède un charme inimitable. J’en ai une certaine collection, mais je suis frustré de ne pas pouvoir les écouter au meilleur de leur potentiel, faute de système audio adéquat. Inconvénient qui sera forcément réglé un jour, lorsque j’aurai l’argent nécessaire pour acquérir du matériel digne de ce nom. 

 

Cem : Bof... CD.

 

La musique c’était mieux avant ? Ou pas ?

 

Maxime : J’ai longtemps cru que c’était le cas. J’ai même eu ma période « je suis né à la mauvaise époque », car je n’ai pas pu voir des groupes tels que The Doors, Pink Floyd, Led Zeppelin ou encore Django Reinhardt. Toutefois, je suis maintenant heureux de vivre en 2016, où on a accès à toute la musique du monde, passée et présente. Il se passe plein de choses passionnantes dans tous les domaines musicaux possibles, et il suffit juste d’ouvrir les oreilles et d’être un minimum curieux pour découvrir une quantité astronomique de musique géniale et actuelle. La musique n’est pas morte, le rock non plus, c’est simplement l’industrie agonisante qui n’a pas su s’adapter à la révolution internet. J’en veux pour preuve la merde qui est passée sur toutes les grandes radios, et qui laissent à tort croire que la seule chose qui se fait aujourd’hui et qui a du succès auprès des jeunes a besoin de batteries électroniques au son horrible, de voix ajustées par autotune, et de paroles aussi profondes que « J’ai la gueule de bois, j’ai dû trop boire hier soir ».

Il y a aussi l’excitation lorsque son groupe favori sort un nouvel album, quelque chose qu’on ne peut plus vivre avec les Doors par exemple, mais qui s'est réalisé, contre toute attente, pour Pink Floyd, en 2014 pour The Endless River. Les puristes trouveront toujours matière à critiquer, mais personnellement je trouve que c’est un fantastique album. 

 

Cédric : Etant batteur je rebondis sur l'idée de la batterie électronique qui est loin d'avoir du charme. Certes, si on est beaucoup à penser que, si l'on tend une guitare et un ordinateur à un jeune, il sautera sur ce dernier pour faire de la musique car la facilité et la rapidité sont au rendez-vous, il ne faut pas oublier que la plupart de nos groupes de légendes (Muse, Iron Maiden, AC/DC, Metallica, Red Hot Chili Peppers, Guns'n Roses et j'en passe...), nous, adeptes du rock et ses dérivés, existent encore et continuent à fonctionner. Même si leurs styles ont changé au fil du temps, ils continuent à jouer avec leurs tripes et leur talent. Ils inspirent petits et grands, qui décident alors de marcher sur leurs traces, et il suffit d'éteindre la radio pour s'en rendre compte.

 

Raffaele : Je ne pense pas que la musique « d’avant » soit essentiellement meilleure que celle d’aujourd’hui. A mon avis la différence est aujourd’hui principalement due à la création « pure et dure » d’artistes par l’industrie musicale afin d’attirer un public jeune et malléable, plutôt que comme « avant » où l’artiste se faisait repérer bien plus par son talent que par sa capacité à bien pouvoir se « vendre ». Bien sûr je caricature la chose, et la ligne entre talent réel et talent construit à coups de marketing est bien plus floue que cela, mais de nos jours il y a, je pense, un phénomène malsain qui s’est installé dans l’industrie de la musique où on n’est plus vraiment libre d’écouter ce que l’on veut parce que cette dernière n’a pour but que de nous bombarder des derniers tubes des artistes qu’elle a créés. Ce n’est plus trop ce qui plait vraiment à la communauté qui devient surmédiatisé, mais ce que l’industrie essaye de nous faire gober. D’où l’avalanche des morceaux pseudo électro-pop au refrain facile, s’il y en a un bien sûr, qui ont envahi les radios ces dernières décennies. 

 

Cem : Je dirais avant. Nous avons passé l’âge d’or du Rock, il est désormais très difficile de se faire un nom dans le milieu de la musique, surtout avec un style psychédélique, contrairement dans les années 60-70-80-90 où c’était le moment idéal.

 

BB King, les Innocents ou Johnny Nash ou aucun des 3 ?

 

 

Maxime : BB King ! J’ai eu la chance de le voir en 2011, et il avait toujours la flamme. C’était le roi du blues, et j’ai tendance à penser que chaque guitariste a un petit quelque chose de BB King. Il a collaboré avec tout le monde, joué pour Barack Obama, aidé les Rolling Stones leur de leur premier passage aux Etats-Unis, et surtout avait une attitude et une humilité qui inspiraient le respect et l’admiration. L’influence qu’il a eue et qu’il a toujours est énorme, et c’est intéressant de voir que son guitariste favori était Django Reinhardt, maître du jazz manouche. Des champs de cotons à la Maison Blanche, c’est aussi une leçon de vie.

 

Classique, rock, électro, jazz ou manouche ?

 

Maxime : Vous avez oublié le metal ! Même si notre musique en est assez éloignée, on y retrouve certains éléments, comme le son de ma guitare sur les morceaux les plus « lourds ». Autrement, parmi tous les genres que vous avez cités, tous me touchent et tous m’inspirent, tout dépend des périodes. Tous, hormis l’électro, ou alors il faut que j’aie beaucoup bu… 

 

Cédric : ...Beaucoup beaucoup trop ! Peut-être en mets-je quelquefois dans ma voiture histoire de me marrer avant passer aux choses sérieuses. En vrai tous ces genres nous captent et nous révèlent des choses sur nous et sur le monde à différents moments de notre existence. Il n'est pas sans savoir que la musique a un impact immense sur notre psyché, et suivant ce qu'elle va nous procurer à un instant "t" on va soit l'attirer vers nous, soit la rejeter... Je suis de l'avis de Maxime, A chaque période ses sonorités pour moi, avec un léger penchant pour le Rock je dois bien l'avouer.

 

Cem : Rock. 

 

Une anecdote scénique avouable bien sûr à nous dévoiler ?

 

Maxime : Lors de notre concert le 23 avril à l’Arcade aux Grottes à Genève. Alors qu’on s’installait, un homme quelque peu trop éméché (ou plus, qui sait) n’arrêtait pas de venir et de nous gêner dans notre préparation, ce qui était assez irritant. Une fois le concert commencé, en revanche, c’était le membre du public le plus exubérant, à danser et à ne se déhancher comme personne. Il a mis l’ambiance à lui tout seul ! 

 

Cédric : Pour moi ce serait lors de la fête de la musique à Genève, le 19 juin. Etant débutant en matière d'organisation de la scène cela ne m'avait pas effleuré que si les toms de la batterie étaient fournis, en revanche ce n'était pas le cas des cymbales ! Pour moi ça a été l'aller-retour Fond du parc des Bastion - Parking sous-terrain de l'Uni Dufour moins de 20 minutes avant le début de notre représentation. J'avoue préférer m'échauffer sur une batterie, que soit-dit en passant, je n'ai pu apprivoiser que DURANT le premier de nos morceau ahah !

 

Cem : Relisez Ma(r)x. 

 

On vous donne l’occasion de réaliser votre rêve, ce serait lequel ?

 

Cédric : Un joli tour dans l'espace ! Pas un planet-trip genre Seul sur Mars, non non, mais plutôt me retrouver en train de flotter entre les anneaux de Saturne en les contemplant, elle et Jupiter serait le plus grand des moments pour moi.

 

Maxime : Si je dis la paix dans le monde et l’harmonie entre les Hommes et la Nature, ça fait un peu trop rêveur idéaliste, non ? Sinon, il y en a tellement que c’est dur d’en sélectionner un ! Mais là je dirais partager un repas avec David Gilmour (Pink Floyd), un de mes deux guitaristes favoris. Nous aurions une grande table remplie de nourriture élaborée, du vin rouge d’exception, et nous parlerions de la vie, de la philosophie, de littérature, de musique, des spécificités de l’humour « british » et sa participation à notre prochain album, bien entendu. 

 

Raffaele : En restant dans la thématique musicale, si je pouvais réaliser un rêve, cela aurait été d’assister au concert de Muse à Glastonbury en 2004, à mon humble avis un des concerts les plus fous et aboutis qui soient.

 

Cem : CES EGOISTES !!! Et moi qui pensait au groupe...

 

Avec tous ces artistes sur la scène Romande comment on se fait une place ? Il faut vraiment se créer une identité différente des autres non ?

 

Maxime : En effet, c’est pour cela que, malgré nos influences respectives, on n’essaie de ressembler à personne d’autre qu’à nous-mêmes, on ne cherche pas à copier ou à refaire ce que d’autres ont déjà fait, ça ne nous intéresse pas. On fait juste ce qu’on a à faire, comme on aime le faire, et c’est cela qui nous permettra de ne nous différencier, de créer la meilleure musique possible, car au final c’est ça qui compte et rien d’autre. On a commencé il n’y a pas très longtemps, mais on a déjà pu constater en concert un véritable plaisir de la part des auditeurs, et c’est un signe encourageant.

« Se faire sa place », ça vient avec le temps. Personnellement, je ne vois pas la musique comme une compétition, ce n’est pas parce qu’on aime Eric Clapton qu’on a pas le droit d’aimer Stevie Ray Vaughan, par exemple. Si Stevie était une « copie » d’Eric, en revanche, là ça serait plus compliqué en effet. Je pense que le plus important est de croire en ce qu’on fait et de le faire sans trop se poser de questions. Le succès, s’il doit venir un jour, viendra naturellement avec cette démarche. Sur intellectualiser les choses n’amène souvent pas à grand-chose, hormis en physique quantique. 

 

Cédric : Notre objectif est de "jouer qui nous sommes" je dirais. Si nous ressemblons à d'autres dans notre manière de jouer, alors il faudra que l'on soit présentés, parce que ce seront des gens qui auront la même manière de ressentir et penser les choses.

 

Raffaele : Ma réponse s’apparente également à celle de Max et Cédric : nous essayons d’être le plus fidèles à ce que nous sommes dans le cadre de notre musique, et c’est avec cet état d’esprit que nous aimerions que les gens découvrent et vivent notre musique.

 

Quelle est la personne que vous désirez plus que tout rencontrer dans le monde de la musique ?

 

Cem : Anton Newcombe de The Brian Jonestown Massacre et Mark Lanegan sans aucun doute.

 

Cédric : Mes dernières années ont été bercées par la voix de James Hetfield (Metallica). Je n'ai malheureusement jamais pu le voir en concert mais c'est clair que lui serrer la main, quitte à ce qu'il me la détruise, serait un privilège ! Un tel talent dans sa voix, les Unforgiven I et II sont un bonheur à écouter, de la force et de la justesse, tout y est !

 

Maxime : J’ai déjà répondu quelque peu à cette question en parlant de David Gilmour auparavant, mais j’en profite pour choisir mon autre guitariste préféré alors ! Emppu Vuorinen, de Nightwish, qui est un héros pour moi (je joue d’ailleurs avec un de ses plectres, obtenu à un de leurs concerts), ainsi que Tuomas Holopainen, compositeur principal du groupe, qui a un esprit hors du commun. Lorsque je les écoute, je me dis que la musique d’aujourd’hui est bien vivante et qu’ils n’ont rien à envier à leurs prédécesseurs. Echanger avec des gens que je considère comme des génies serait un moment inoubliable et à chérir. 

 

Raffaele : Tout comme Maxime, j’ai déjà glissé un indice quant à la personne que j’aimerais le plus rencontrer dans le monde de la musique quand j’ai parlé de Muse. En effet j’adorerais rencontrer Matt Bellamy, le leader du groupe, qui pour moi a un don de compositeur incroyable.

 

Comme dirait l’autre : on se dit rendez-vous dans 10 ans ?

 

Maxime : Oui, j’espère juste que je ne serai pas en retard. 

 

Cédric : Ni trop en avance pour ma part, on va dire dans 10 ans mais pile à l'heure ahah !

 

Cem : Mouais... disons même 5 ans...

 

Dernière question afin de clore cet interview, on vous souhaite quoi pour la suite de votre carrière musicale ?

 

Raffaele : La chance de pouvoir être écoutés je dirais. Parce que sans cela, nous ne pourrions pas aspirer à être des musiciens accomplis si nous ne pouvions pas exprimer ce que nous ressentons via notre musique.

 

Maxime : De l’énergie et du temps surtout ! Avec nos études, il est parfois compliqué de faire avancer notre projet musical autant qu’on le souhaiterait. On peut aussi nous souhaiter de faire un maximum de concerts pour faire connaître notre groupe et notre musique auprès d’une quantité croissante de personnes. On vous remercie aussi pour cette interview qui, on l’espère, nous fera découvrir à des gens qui n’auraient autrement jamais eu l’occasion d’entendre parler de nous ! 

 

Cédric : Vous venez de nous parler de la manière de se faire une place en Suisse Romande, on peut nous souhaiter de pouvoir à nouveau avoir la parole, j'entends s'exprimer aussi à travers notre musique, ainsi que du public qui grâce à des gens tels que vous, sauront effectivement que la musique est encore bel et bien parmi nous et qu'elle le restera encore un bon bout de temps.

 

Cem : Mes camarades ont tout dit. 

 

Merci beaucoup les garçons d’avoir répondu à mes questions, je vous souhaite une belle continuation dans le monde artistique.

 

Les liens du groupe : 

https://www.facebook.com/TSevenSeas/?fref=ts

https://www.youtube.com/channel/UCzV9Zz8rIOA250wwUhPCqYw

https://soundcloud.com/the-seven-seas-811299504

 

Crédit photo : https://www.facebook.com/TSevenSeas/

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