La passion de la littérature avec Clélie Avit
Bonjour ! Je vais bien, avec un emploi du temps bien rempli ! Entre l’écriture, les salons littéraire, et mon autre profession (professeur de danse), je garde encore un peu d’énergie pour moi !
Vous en 4 mots …
Juste quatre mots ? Mmm… Efficace, pour rentabiliser au maximum le temps ! À l’écoute, de mes lecteurs, de mes élèves, et aussi de moi-même (genre quand il faut faire une pause). Imagination, je passe mon temps à ça, que ça concerne l’écriture ou mes cours de danse, après tout, on ne fait que raconter des histoires dans les deux cas, avec des mots, ou avec le corps. Sourire, il n’y a qu’avec ça qu’on peut passer une bonne journée !
Le livre qui vous a le plus marqué dans votre enfance …
Je vais manquer d’originalité mais… Harry Potter ! Et si parmi les sept, je devais en isoler un, je pencherai pour l’Ordre du Phénix. Même si Harry y fait une crise d’ado assez désagréable, il se passe quelque chose dès qu’on tourne une page !
L’élément déclencheur qui vous a donné envie d’écrire …
Un rêve, une nuit. La scène était parfaite, les personnages, posés, les lieux, clairs. Je me suis dit que ça passerait très bien dans un livre. Trois jours plus tard, je m’y suis mise. Sauf qu’il fallait tout mettre en place avant d’arriver à cette scène. Pour l’anecdote, cette scène est aujourd’hui dans le second volume de ma série fantastique « Les Messagers des Vents ».
L’écrivain ou l’élément qui vous inspire pour écrire des livres
Tour m’inspire ! Je laisse chaque chose m’imprégner. Ça peut être mes émotions, mon état personnel, tout comme les personnes qui m’entourent à ce moment-là. La nature, également, y contribue. Je trouve plus d’idées dans le calme, quand je suis « seule avec moi-même », comme en montagne.
Dans tous les livres que vous avez écrits, lequel selon vous est le plus réussi ? Celui dont vous êtes la plus fière ?
C’est une question très difficile. Chaque roman est une nouvelle œuvre, un livre unique. C’est comme si vous aviez trois enfants et qu’on vous demandait de choisir votre préféré… Impossible, rien n’est comparable ! je les aime tous, tous d’une façon différente, je leur trouve à tous des défauts, des qualités, et je suis fière de chacun d’entre eux, pour des raisons très variées.
La valeur sûre au niveau littéraire actuellement
Sincèrement, je n’en ai aucune idée. Les éditeurs le savent, ils essaient de prévoir à l’avance les modes, les goûts. Personnellement, je reste au maximum à l’écoute de mes lecteurs. J’écris pour eux, et, sans qu’ils le réalisent, en les écoutant en salons, en lisant leurs messages sur internet, je me fais une idée de ce qu’ils veulent, de ce qu’ils attendent. Alors personnellement, ce que je considère comme une valeur sûre est cette petite recette magique : une grosse cuillère de fantaisie, une louche d’aventure, une poignée de romance, une tonne de sensibilité et aussi une pincée de frustration, pour y mettre un peu de piment.
Le livre que vous avez détesté lire pendant votre adolescence …
Huis Clos, de Jean-Paul Sartre. C’était en classe de 1ère, pour le baccalauréat de Français. Je n’ai retenu qu’une chose : « L’enfer, c’est les autres. » Je crois que c’est la seule chose que j’ai comprise de tout le livre !
L’écrivain que vous rêvez de rencontrer
Ally Condie, auteure de la série « Promise ». J’ai eu un coup de cœur pour cette trilogie car on y trouve une sensibilité que j’affectionne tout particulièrement.
Michel Bussi, Harlan Coben, Marcel Pagnol ou Clélie Avit ?
Ces trois auteurs ont quelque chose de magique dans les doigts et dans la tête. J’espère pouvoir faire autant rêver mes lecteurs.
Si je vous dis : « lire ressemble à regarder l’horizon. D’abord on ne voit qu’une ligne noire, puis on imagine des mondes », vous me dites ?
Que ma ligne à moi, j’essaie de faire en sorte qu’elle soit déjà pleine de couleurs à la base, et que le lecteur le réalise dès la première phrase. Après, j’en fais émerger des formes et là, c’est au lecteur de travailler !
Si vous n’étiez pas écrivain vous seriez …
Professeur de danse, forcément, mais aussi autre chose dans la création. Je suis toujours en train de vouloir concevoir, fabriquer, dans le domaine artistique.
Que peut-on vous souhaiter aujourd’hui ?
Il y a deux choses que j’aimerais beaucoup voir : une adaptation cinématographique de « Je suis là ». Certains studios américains s’y intéressaient, maintenant que le livre est sorti aux Etats-Unis, peut-être les choses vont-elles commencer à bouger. Ensuite, ma série « Les Messagers des Vents » émerge tout doucement. Les lecteurs sont conquis, mais j’aimerais la voir flotter dans beaucoup plus d’esprits !
Merci beaucoup Clélie d’avoir répondu à mes questions et belle continuation littéraire.
Merci infiniment !
Crédit photo : Thierry Rateau