
La passion du rire avec Jonathan O'Donnell
Il est jeune, passionné, un charme fou et une pêche d’enfer. Un humoriste qui s’amuse, qui vit sa vie à 1000%, qui rit et fait rire un public forcément conquis. Plus rien ne semble l’arrêter, vivre sa vie à fond et rire encore et toujours.
Salut Jonathan comment ça va ?
Vu ce que je lis juste au-dessus ça ne peut qu’aller bien
Elle te vient d’où cette énergie scénique ?
Je dirai de plusieurs endroits. D’abord de la passion que j’ai pour mon métier. Forcément quand on fait ce qu’on aime bah on le fait mieux et j’ai forcément beaucoup d’énergie qui vient de là et puis aussi du public évidemment. Y’a un vrai échange qui se crée sur scène et quand en face on a un super retour du public bah l’énergie est là aussi.
La déconne elle est en toi depuis toujours on est d’accord ?
Là oui c’est quelque chose depuis vraiment tout petit et ça ne changera jamais je pense.
Quel est l’élément déclencheur qui vous a donné envie d’être humoriste ?
Je dirai qu’il y en a 2. Le 1er c’est la découverte de cet art quand j’étais petit, à travers des cassettes vidéos où j’ai découvert des humoristes comme Elie Kakou ou encore Courtemanche. Et déjà à cette époque ça me faisait envie.
Et puis il y a l’entrée dans la vie active après mes études, et là j’ai vite compris que je ne pourrais pas passer 40 ans de ma vie derrière un bureau, il fallait trouver une solution. Cette solution c’était la scène.
Qui sont vos fans ? Des jeunes filles en folie hurlant votre prénom ?
Oh je ne sais pas trop si j’ai des fans, je pense que j’ai juste la chance d’avoir des gens qui aiment mon travail.
Y’a pas mal de filles c’est vrai mais dans l’ensemble c’est assez éclectique, et y’a de tous les âges et ça j’adore. Plus mon public est mixe et mieux c’est.
Quelles sont les personnes dans ce métier que vous admirez ?
Admirer c’est peut-être un peu fort, mais ce qui est sûr c’est qu’il y a beaucoup d’humoristes dont j’adore le travail, comme Baptiste Lecaplain, Alban Ivanov et Mathieu Madenian, qui sont en ce moment, les mecs qui me font le plus rire je pense.
On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui. C’est vrai ou pas ?
Il parait… Je pense que le rire et l’humour sont subjectifs… Il faut faire ce qu’on aime et le partager avec les gens qui ont envie de nous suivre.
Coluche, Gad Elmaleh ou Jamel ?
J’adore Gad, mais je dirai Jamel, pour tout ce qu’il a apporté à la nouvelle génération. Son aide nous est précieuse.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Il n’est pas très classique je te préviens! J’ai fait un Bac ES, ensuite j’ai obtenu un DUT Gestion des entreprises et des administrations, puis un diplôme d’école de commerce. Après ça j’ai démarré une carrière dans les Ressources Humaines… Et maintenant je suis humoriste et chroniqueur radio. Tout cela est d’une logique implacable
Est-ce qu’il y a eu dans votre carrière une personne qui vous a encourager à aller vers le domaine de l’humour ?
Pas évident comme question parce que j’ai commencé la scène dans le plus grand des secrets. Quasiment aucun proche n’était au courant. Il n’y a que 2 personnes à qui j’en parlais régulièrement: mon oncle, qui bosse dans la pub, et qui a une certaine fibre artistique, et mon meilleur pote, qui est l’un des mecs les plus drôles que je connaisse. C’était rassurant de les savoir derrière moi quand j’ai commencé à écrire en prévision de ma 1ère scène. C’était important pour moi de me sentir soutenu dans mon projet.
5 minutes avant de monter sur scène, vous êtes zen ou anxieux ?
Je dirai un peu anxieux. J’ai une telle volonté de donner satisfaction au public que j’ai un peu de stress avant de monter sur scène. Mais tout disparait aux premiers rires…
D’où vient l’inspiration pour l’écriture de vos sketchs ? Il y a du vécu non ?
C’est ça, uniquement du vécu. Je me suis dit que si je racontais des anecdotes de ma vie sur scène, bah ça rendrait mon spectacle plus unique et authentique.
Une anecdote scénique avouable à nous raconter ?
À un moment de mon spectacle je parle d’une fille assez entreprenante rencontrée sur Tinder. J’ai tout un passage là-dessus. Et un jour où je jouais ce passage su scène je me suis rendu compte à la fin qu’elle était dans la salle. À la fin elle m’a demandé si c’était d’elle dont je parlais… Mais ça va ça l’a fait rire :-)
Jonathan je te laisse le mot de la fin …
Squelette, parce que c’est le seul mot masculin de la langue française qui se termine par -ette.
Dernière question : vous le voyez comment votre avenir humoristique ?
Je suis de nature optimiste, alors je dirai que je l’imagine radieux!
Jonathan merci pour cette interview et belle continuation
Crédit photo : Jonathan O'Donnell