Image d'entête de l'article

Le «Successeur- l’héritage du mal», nouveau thriller pour Pier Paolo

Bonjour Pier, comment allez-vous ?

Très bien merci !

Parlez-nous de ce livre «Le Successeur - l’héritage du mal» « 

Le Successeur l’héritage du mal » est un thriller plus sombre que mon précédent (Enigme Rimbaud chez i-liredition) qui se passe à Neuchâtel en 2001. Un tueur en série vient bousculer la vie de trois commissaires. A mesure que l’enquête avance, on apprend que l’assassin reproduit les meurtres de Jack l’Eventreur. Pour quelles raisons ? Qui est-il ? Pourquoi adresse-t-il des messages au commissaire L’Orbe ? Qu’est-ce qui les lie ? Et qui est le narrateur qui ne révélera son nom qu’à la fin du récit ?

Est-ce qu’avec la période que l’on vit actuellement, ça été plus ou moins facile d’écrire, d’être inspiré ?

Le mois de mars a été difficile au niveau de la créativité. C’était impossible pour moi d’écrire car préoccupé par la situation COVID. Puis peu à peu, j’ai lâché prise et la « machine » s’est remise en route.

Comment est venue l’inspiration pour ce livre ? C’est basé sur une histoire vraie non ?

L’histoire vraie de Jack l’Eventreur m’a fasciné depuis mon adolescence, depuis le jour où j’ai vu une petite série sur l’affaire de Whitechapel avec Michael Caine. Depuis ce jour, j’ai lu de nombreux livres sur l’Eventreur que l’on considère comme l’un des premiers tueurs en série de tous les temps. D’ailleurs, mon éditeur i-liredition a envoyé le manuscrit « Le Successeur » à un réalisateur qui pense que cette histoire a du potentiel pour une adaptation télévisuelle, genre mini-série NETFLIX. Je me suis dit : que se passerait-il si l’ombre de Jack L’Eventreur débarquait à Neuchâtel au début du 21ème siècle ? C’est ainsi qu’est partie mon histoire. Ensuite je voulais donner à Neuchâtel une ambiance semblable à Londres de 1888.

Vous connaissez toujours pas le syndrome de la page blanche à ce que je vois ?

J’écris toujours même si ça n’a pas forcément toujours du sens. C’est une activité qui m’apaise après une journée de travail.

A l’heure actuelle, chanter ou écrire niveau différence on se trouve où sur une échelle de 1 à 10 ?

Par rapport à la chanson, j’en suis au niveau zéro, je ne produis plus rien. Je n’insiste pas si l’envie ne vient pas. Au niveau de l’écriture, il y a aussi une baisse. J’ai écrit en deux ans, deux thrillers « Enigme Rimbaud » publié fin 2019 et « Le Successeur », un autre roman sortira en février prochain aux Editions Romann et un quatrième roman commencé en 2015 et terminé en même temps que le Successeur. Je n’ai pas d’autres projets pour l’instant, je pense que j’ai besoin de prendre une pause. 

«Certaines personnes provoquent le bonheur partout où elles vont, pour d’autres c’est quand elles s’en vont » Vous connaissez l’auteur de cette citation et vous me donnez un avis sur celle-ci ?

Guitry ? Wilde ? Picasso ? Je ne sais pas… Que dire ? C’est une belle vérité. Je trouve cette citation aussi belle que je hais la bienpensance. Avec les années qui passent, je me positionne plus facilement dans ma relation aux autres. J’ai l’impression d’être plus spontané, plus direct et je ne cours plus après les gens, sans méchanceté aucune, mais je ne passe plus mon temps à faire des politesses. Je ne cherche pas à plaire à tout prix. Pour être heureux, il faut dégager du temps pour soi d’abord, puis pour les gens qu’on apprécie. Voilà peut-être mon idée du bonheur.

Inventer des histoires ou écrire sur des faits réels ?

La fiction, encore et toujours.

Action ou vérité ?

Action

Si vous deviez faire un choix entre chanson et littérature, sincèrement ce serait facile ou pas ?

A l’heure actuelle oui, c’est la littérature. Mais la musique reste mon premier amour et on n’oublie jamais le premier amour parait-il.

Question naïve mais j’assume, c’est le thriller qui est venu à vous ou c’est l’inverse ?

Le thriller est arrivé dans ma vie par le biais du cinéma : Le silence des agneaux, Seven… Ce n’est que plus tard que j’ai commencé à les lire. Etre attiré par le côté sombre d’une histoire ou d’un personnage reste un mystère. Y a-t-il une prédisposition à cela ? Je l’ignore.

Quelles sont vos influences nationales ou internationales dans le monde du thriller ?

Sincèrement, je lis très peu de thrillers, je pourrais vous citer Richard Montanari, Harlan Coben et surtout Stephen King qui selon moi ne se résume pas seulement à un genre littéraire, mais je ne suis pas assidu en matière de lecture de polar ou thriller. Ça peut paraître un paradoxe mais mes références sont ailleurs.

Être sous les feux des projecteurs ou être Pier Paolo tout simplement ?

Etre moi c’est déjà un long travail quant à être un autre…

Le premier thriller que vous ayez lu, vous vous en souvenez ?

Le Chien des Baskerville de Conan Doyle (une enquête de Sherlock Holmes), je devais avoir 13 ou 14 ans, incapable de le lâcher.

Ecrire à 4 mains ça se tente ou pas du tout ?

Pour l’instant je préfère écrire seul et puis, on le sait, le deuxième écrivain c’est le lecteur qui crée sa propre « histoire » à partir de l’univers que l’auteur lui propose.

Le prochain thriller, il sera sur quel sujet ?

Le prochain roman qui sera publié en février prochain n’est pas un thriller. On en reparlera peut-être lors d’une autre interview. Si je restais dans le thriller, je crois que je deviendrais fou. Quand j’écris des romans noirs, j’avoue, je fais souvent des cauchemars et dors moins bien la nuit, donc j’ai besoin de trouver un équilibre en écrivant dans d’autres registres. Et pourquoi se limiter à un genre ? Si je devais commencer l’écriture d’un thriller, ce serait un huis clos, sans policiers, où les personnages devraient se débrouiller sans aucune aide extérieure.

Dernière question à vous poser : On se donne rendez-vous dans 20 ans avec un thriller hyper passionnant comme vous savez si bien le faire ?

Pourquoi pas, ce serait un beau challenge. Dans 20 ans, j’aurai 64 ans, le temps de vivre une retraite bien méritée… J

Un grand merci Pier Paolo pour cette interview et belle continuation littéraire.

C’est moi qui vous remercie Stéfanie !

Partager: