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Les "Brouillards" de Victor Guilbert

Bonjour Victor Guilbert, comment allez-vous depuis notre dernière interview ?

Ca va très bien ! Merci de m’interviewer une nouvelle fois pour ce troisième livre, je commence à me sentir chez moi ici.

Parlez-nous de Brouillards comment est-il né ?

J’avais très envie depuis longtemps d’écrire une enquête qui se déroule dans un théâtre. C’est un monde qui me tient à cœur, c’est grâce au théâtre que j’écris. Je fonctionne toujours de la même façon : il me faut une image forte (ici un trisomique gardien d’une gigantesque réserve d’accessoires dans le sous-sol d’un théâtre), une idée de comment ça se termine (le dénouement final est inspiré d’une histoire vraie méconnue que j’avais toujours rêvé d’exploiter un jour) et un prologue qui me donne le ton ! Et j’ai choisi de poser mon intrigue à Broadway, le quartier des théâtres de New York, puisque j’habite cette ville. Et j’avais envie de présenter un New York un peu différent.

Ces personnages sont fictifs ou réalistes ?

Ils sont tout à fait fictifs avec des degrés de d’irréalismes plus ou moins forts. On va du perroquet alcoolique au directeur de théâtre exhibitionniste en passant par un vendeur de hot-dog taiseux ou un éclairagiste aveugle…

Durant votre carrière littéraire, vous avez reçu plusieurs prix. Lequel est pour vous le plus mérité ?

On ne mérite jamais un prix. On le prend parce que ça fait plaisir, mais il ne faut pas chercher à comprendre. C’est une rencontre subjective avec les bonnes personnes, au bon moment, au bon endroit.

Vous êtes auteur de pièces théâtrales et auteur de thrillers, entre les deux y a qu’un pas ou c’est totalement différent ?

Dans le processus d’écriture en lui-même c’est très similaire. C’est surtout la forme qui diffère. Et le texte de théâtre n’est qu’une étape dans un projet quand le roman est censé être le résultat final. Mais quel que soit le genre que j’écris, j’ai des tocs similaires comme celui de lire le texte à haute voix pour m’assurer que ça sonne comme je veux.

A choisir entre le théâtre et la littérature, ce serait facile ou même pas en rêve ?

Impossible, cela correspond surtout à des moments, des envies… des commandes aussi, il faut bien vivre ! Le COVID n’a pas fait du bien au théâtre, mais maintenant que la dynamique a repris, j’ai de plus en plus envie de m’y replonger. Et pourquoi pas en adaptant un de mes romans sur scène ! Un autre rêve…

Avec tous les livres que vous avez écrit lequel est le plus abouti ?

C’est difficile de répondre à cette question, ils ont tous une place spéciale dans mon cœur ! On a toujours l’impression que c’est le dernier le plus abouti, je pense que c’est normal. On progresse, on se connaît mieux… Je dirais que « Brouillards » est celui qui est le plus complet, le plus fin.

Victor Guilbert garde les pieds sur terre ou parfois rêve de paillettes ?

Si je rêvais de paillettes, j’aurais choisi un autre domaine ! Il n’y a pas longtemps, un auteur célèbre m’a dit que l’avantage de la notoriété des auteurs, c’est qu’elle est en dehors du star system. Mon objectif, c’est d’écrire ce qui me tient à cœur en espérant que mes livres apportent du plaisir à celles et ceux qui les liront. C’est tout.

Quelle principale différence il y a entre Brouillard et les autres livres ?

J’ai gardé le même personnage, Hugo Boloren, mais il n’est plus policier contrairement aux deux précédents livres. Son aventure se déroule également en dehors de France… Je pense par ailleurs que Brouillards est sans doute le plus personnel de mes trois romans. Mais aussi le plus décalé dans les personnages, l’intrigue, le décor.

Quelle est votre recette du bonheur ?

Je n’en ai pas, mais si quelqu’un vous la donne, vous avez mon mail !

Victor je vous laisse le mot de la fin :-)

Si vous cherchez un guide de New York plein de bonnes adresses et qui décrit parfaitement la ville et son rythme effréné, n’achetez surtout pas « Brouillards ».

Merci Victor et belle continuation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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