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Les confessions d'Arnaud Bédat

Bonjour Arnaud, comment allez-vous ?

Stressé, mais ça va plutôt bien.

 

Vous en 4 mots ça donne quoi ?

Curieux, passionné, rêveur et travailleur.

 

Parlez-nous de votre nouveau livre « François seul contre tous »

Un thriller où tout est vrai, rien n’est inventé, même pas la couleur du parquet ou des moquettes du Vatican.

 

Pourquoi avoir traiter ce sujet là précisément ? Une envie ou un besoin ?

Simplement l’envie et le plaisir de raconter une histoire, de prendre le lecteur par la main. Rien de plus, rien de moins. Et je ne regrette pas ce choix : ce pape, devenu un des leaders mondiaux les plus puissants au monde, est un sujet littéralement passionnant.

 

Parlons un peu de vous, vous souvenez-vous du premier livre que vous ayez lu ?

D’abord les Petzi, Bicot, Babar, Les Pieds Nickelés, et Bécassine, comme tous les enfants de ma génération. Puis, Astérix et Tintin et bien sûr la Bibliothèque verte. Le premier vrai livre marquant dont je me souvienne est « Le tour du monde en 80 jours » de Jules Verne, puis « Michel Strogoff ». Enfin, à l’adolescence, Jean Cocteau, qui m’a ouvert à la littérature et à la symphonie des idées et des mots. « La difficulté d’être » est un livre que je relis toujours avec plaisir.

 

Ce n’est pas votre premier livre que vous écrivez sur le pape François. Pourquoi lui et pas Johnny Halliday par exemple ?

Allez savoir, ça viendra peut-être… mais plutôt sur un autre chanteur.

 

Ce qui vous attire dans le domaine de l’écriture…

La solitude face à la page blanche, le plaisir. Et bien entendu celui d’être lu !

 

Ce qui vous attire dans le domaine du reportage…

Etre tout à la fois Maigret et Tintin, vivre les émotions intensément. Et puis, raconter ce qu’on sait, ce qu’on a vu, ce qu’on a capté et compris.

 

Est-ce que l’inspiration pour ces deux livres sur le pape François est venue instinctivement ou il y a eu un tout petit peu du syndrome de la page blanche ?

La page blanche, non, pas vraiment, mais la peur de mal faire, de ne pas être compris, d’avoir un style chaotique, de ne pas avoir le bon rythme, la bonne musique, oui. Il faut prendre le lecteur par la main et essayer de ne pas le lâcher. Ecrire est un travail, mais aussi parfois aussi une véritable souffrance, physique.

 

Marcel Pagnol, Céline, Racine, Franck Thilliez, Guillaume Musso ou aucun de tous ceux que j’ai cité ?

Il faut tout lire, sans œillères, aucun auteur n’est à mépriser, ni à rejeter. Des goûts, des couleurs… il faut que les gens lisent, et respecter les choix des lecteurs, le monde sera meilleur. Ma littérature préférée ne sera pas forcément la votre, et réciproquement. On peut aimer Baudelaire et Dicker, ce n’est pas incompatible. D’ailleurs, j’aime les deux.

 

Je vous propose un café avec un célèbre écrivain vivant, francophone ou international. Qui serait-il?

Philippe Jaccottet, mais c’est déjà fait. Et, en langue anglaise, John Le Carré. Et bien sûr Jorge Luis Borges, s’il avait la bonne idée de revenir dans le monde des vivants.

 

Le chef d’œuvre de la littérature, il est signé…

En poésie, Aragon, au-dessus de tous les autres. Pour le reste, il y en a tant de livres magnifiques dans la littérature mondiale… et une vie ne suffira pas à tout lire, à tout découvrir, c’est très frustrant.

 

Vous aviez rencontré plusieurs fois le pape François. Comment ça s’est passé ? Impressionnant non ?

Oui et non. C’est un homme normal, mais qui dégage quelque chose de magnétique et surtout une profonde bonté.

 

Si prochain livre il y a, quel en sera le sujet ?

Bien essayé, mais je ne dirai rien.

 

Vous adolescent, c’était studieux, la tête toujours dans les bouquins ou même pas ?

Plutôt calme et rêveur, un peu garnement sans doute aussi.

 

Arnaud Bédat, que lisez-vous en ce moment ?

Le dernier bouquin que je viens de recevoir, celui d’une consoeur, Florence Perret, « La véritable histoire du Vaudois Henri-Louis Grin ».

 

Ce qu’on peut vous souhaiter aujourd’hui pour demain….

De vivre heureux, en écrivant des livres. Et bien sûr toujours des reportages aux quatre coins de la Suisse ou du monde.

 

Arnaud, je vous laisse le mot de la fin !

« Tout est dans la fin », disait déjà Gérard de Nerval, mais je vais paraphraser plus simplement ce célèbre livre de Jean d’Ormesson : « Au revoir, et merci » !

 

Merci beaucoup Arnaud Bédat pour cette interview et belle continuation .

Crédit photo : DR 

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