
Lumière sur Jyaleen
Bonjour Jyaleen , comment allez-vous ?
Très bien, merci ! Et vous même ?
La musique c’est avant tout : un besoin une envie ou une passion ?
C’est une vraie vocation. Qui me consume toute entière. Je suis d’ailleurs épatée par la résistance et la longueur de la mèche (rires) !
Si je vous dis chanson française, vous me dites … ?
Cela m’évoque illico des artistes d’hier comme Brel, Barbara, Nougaro, Ferre, etc. Personnalités fortes, à la plume incarnée, traversante.
Quelles sont vos sources d’inspiration pour l’écriture de vos textes ?
Je ne suis pas douée pour répondre à ce genre de question… Tout dépend du moment, des circonstances et je n’aime pas trop les définir, je crois.
« Vos sources d’inspiration »… C’est joli, cette idée de « source » ! Voilà qui pourrait m’inspirer aujourd’hui.
Studio ou live ?
Live ! C’est la scène que j’ai dans le ventre. J’aime infiniment ce rendez-vous. Ma relation avec le studio est plus chaotique. Je dois l’apprivoiser. Chanter sous un casque, collé à un micro dans un box capitonné, ça ne va pas de soi pour moi. Je me sens comme un morse dans une baignoire de lait chaud ! (Rires)
BB King, les Innocents ou Johnny Cash ?
BB King !
Classique, rock, électro, jazz ou manouche ?
Fille de compositeur, je dirais classique pour la référence de mon enfance et électro-pop pour mon actuel projet.
Une anecdote scénique avouable bien sûr à nous dévoiler ?
Lors d’une répétition avant un gros show télé en direct où le planning était minuté, tout s’est trouvé arrêté parce que… j’avais perdu mon micro ! Il faut préciser que nous avions tous un micro attribué avec nos réglages propres. Nous l’avons cherché partout ; au stylisme, catering, maquillage, dans les loges, etc. Sur un plateau comme celui-ci, ça en fait du monde qui cherche ou attend ! Nous avons fini par le trouver dans mon sac à main, sur les gradins prévus pour le public. Autant vous dire qu’après un tel exploit, il est difficile de faire de sa blondeur un mythe (rires) !
On vous donne l’occasion de réaliser votre rêve, ce serait lequel ?
En fait, mes rêves évoluent, je les redécouvre avec le temps. Aujourd’hui un rêve ne me paraît plus une fin en soi. Mais un moteur. Une étape de vie. Chercher à réaliser un rêve amène à découvrir des choses de soi et du monde. A rencontrer des personnes, à sortir de sa zone de confort et agrandir les perspectives. On prend des coups bien sûr mais avec eux du recul. C’est le chemin que je trouve riche…
Quelle est la personne que vous désirez plus que tout rencontrer dans le monde de la musique ?
Oh je n’ai pas de noms précis. Les temps forts et les points d’orgue sont souvent inattendus. Je me laisse porter, surprendre. J’aime rencontrer des gens, quels qu’ils soient.
Dernière question afin de clore cet interview, on vous souhaite quoi pour la suite de votre carrière musicale ?
Qu’elle soit belle et vivante, hop ! Ou je m’en remets volontiers à votre fantaisie !
Merci beaucoup Jyaleen d’avoir répondu à mes questions, je vous souhaite une belle continuation dans le monde artistique.
Merci beaucoup, Stefanie !
Crédit photo : Sandra Mastelli