
Nevercold un groupe métaleux déjanté
Ces 4 garçons n’ont jamais froid. Quatre métalleux passionnés pleins de bonnes vibrations qui donnent tout pour leur public, qui ressort chaque fois conquis par leur prestation scénique. Du métal en veux-tu en voilà pour une carrière qui, on l’espère, ne fait que commencer. Ca vous branche, on s’en paie une tranche ?
Bonjour les garçons comment allez-vous ?
Salut ! En pleine forme ! Nous sommes en pleine promotion pour notre 3è et nouvel album REBIRTH, sorti en octobre dernier, avec des dates prévues en France et en Suisse !
Pourquoi ce nom de groupe Nevercold ?
Ça remonte à plusieurs années, on se disait «quand t’es à un concert, tu pogotes, tu sautes et tu cries non? Alors t’as jamais froid». Et puis on aimais bien la sonorité. Maintenant on nous reconnait bien sous ce nom alors autant l'amener jusqu'au bout de l'aventure !
Comment vous êtes vous rencontrés ?
Alex (chanteur) : « On jouait dans des groupes différents Tony(guitare) et moi. On s’est rencontré à une soirée dans une grande baraque, une fête à l’américaine. J’avais ma bière et ma guitare, et il a voulu que je lui apprenne comment jouer. (Rire) Non en vérité c’est Tony qui m’a beaucoup appris à la guitare. On en avait un peu marre de jouer du pseudo rock ou du punk alors on a commencé à composer ensemble, ce qu’on étiquetait autrefois comme du death mélodique ».
«Pour le batteur et le bassiste, Fabien et Johann, c’était un peu différent. Le premier traînait derrière Tony partout où il allait avec ses baguettes, on savait pas ce qu’il faisait, il tapait sur tout et n’importe quoi en criant des onomatopées. On a décidé de lui proposer le poste de batteur, de peur de ce que pourrait lui réserver la vie si on ne l’embauchait pas. On ne regrette pas puisque c’est un batteur hors pair qui ne cesse de nous étonner !
Notre cher bassiste, on l’a rencontré dans un pub avec le cigare au bec, entouré de femmes qui semblaient hypnotisées. Il était posé là, le regard dans le vide, crachant ses volutes de fumée, cherchant un but à sa vie. Avec Tony on s’est tout de suite dit : Ce mec, vu son allure baronesque, il doit forcément jouer de la basse. Nous lui avons donc proposé de venir jouer avec nous. D’abord hésitant, il est depuis devenu le mec le plus motivé du groupe ».
On est vraiment heureux de se réunir régulièrement pour mettre en commun nos idées et partager tout ça avec un public !
C’est la musique qui est venue à vous ou c’est l’inverse ?
La musique nous a tous surpris à un moment de notre vie, les groupes comme Metallica, The Offspring, Nirvana ou Black Sabbath était déjà très présents quand on était jeunes et ont allumé en nous la flamme et l’esprit rock qui brule toujours depuis. Des rencontres de musiciens de talents aux instruments qui nous ont fait rêver. On peut dire que c’est la musique qui est venu à nous !
Pourquoi ce genre de musique précisément ?
Parce qu’on aime :
-le sang, les sacrifices… et la bière ! (Rire)
-voir le batteur tout bleu faire la grimace tout le set,
-le public non initié se demander à chaques concert pourquoi le mec qui hurle dans le micro
a toujours l'air pas content, et comment il fait pour tenir un set !
Un groupe de métal que vous rêvez de rencontrer ?
Alex (chanteur) : « Pour ma part, Black sabbath ou Motorhead »
Godo (basse) foo fighters snif...
L’inspiration pour les textes elle vient d’où ?
Alex : Généralement on écrit les textes juste avant d’enregistrer en studio, parce que je suis un putain de branleur, et aussi parce qu’on est attachés à la spontanéité des paroles.
On trouve donc des idées de derrière les fagots sur ce qui nous touche au point de vue émotionnel, sur des sujets aussi qui se résument à « putain on a jamais le temps de rien » ou également sur des des événements passés et personnels que nous voulons exprimer, des histoires qui évoquent une palette très large de sentiments, de violence de tristesse ou même de bonheur que chacun de nous ressent un jour.
La musique c’est un besoin, une envie ou une passion ?
Bonne question ! On peut dire les trois ! Un besoin de créer, écrire, s'exprimer à travers le son. Une envie, qui se répète inlassablement jour après jour pour composer et s’amuser en répète et surtout sur scène. Et bien sure une passion car c’est sous cette forme qu’elle deviens importante et vraie à nos yeux et à celles et ceux qui nous écoutent
Une anecdote scénique avouable bien sûr à nous dévoiler?
Alex : « je me souviens d’un concert, je sais plus exactement où, je jouais encore de la guitare dans Nevercold (ce qui n’est plus le cas maintenant). J’avais abusé de la boisson et après être monté sur scène et installé mon matos, je savais plus comment faire pour m’accorder, j’ai essayé de demander de l’aide à Tony mais ce qui sortait de ma bouche était loin d’être clair. Je crois avoir finalement réussi et puis pendant le show j’ai crié des choses que même moi j’ignorais leurs significations. Tandis que le batteur était derrière une espèce de vitre en plexiglas, j’avais jamais vu ça, confiné dans son coin et suffoquant de chaleur, ça nous a bien fait rire. C’est surtout le public ce jours là qui était enragé, un carnage total j’avais jamais vu autant de gens s’amuser , bouger et crier sur nos compos
Quel est le morceau qui vous met de bonne humeur?
Alex : Pretender des Foo fighters et Worth dying for de Rise against !
Si vous aviez un rêve à réaliser ce serait lequel?
L’autosuffisance, vivre de notre passion et partir en tournée à chaque nouvel album pour rencontrer toujours plus de public, sans qui rien de tout cela ne serait possible !
On vous souhaite quoi aujourd’hui ?
Sex, Drugs ans rock’n’roll !
Crédit photo : Nevercold