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Nouvel album pour Baden Baden

 
 

Bonjour Baden Baden, comment allez-vous ? 

E : Très bien !

 

- Votre nouvel album sort dans moins d’un mois. Stress ou pas ? 

E : Le stress pour un album c’est quand tu ne vois plus le bout des choses… donc en ce moment c'est tout l’inverse du stress. 

 

- « La nuit devant » et pourquoi pas « le jour devant »

E : La nuit les contrastes sont plus forts. Et puis c’est un titre qui a un petit côté dramatique qui nous plait. 

 

- Est-ce que vous pouvez vous présentez ? Qui est qui ? 

E : Je suis Eric, je compose, j’écris et je chante. Julien compose également, joue de la guitare et chante sur un mocreau.

 

Question piège ou pas mais qu’est-ce qu’il a de différent des autres albums cet album ? 

E : Il est plus embué. On s’est pris d’affection pour les images plus flous la ou avant on cherchait à faire la mise au point la plus parfaite. 

 

- Pourquoi vous faites de la musique ? 

E : On aime créer des choses et c’est un moyen assez immédiat. Se lever le matin et voir naitre quelque chose qui n’était pas la en se levant, simplement en prenant une guitare. Je trouve ça fascinant. 

 

- Anglais ou français ?

Français. (On a abandonné l'anglais depuis 7 ans...)

 

- Est-ce que vous avez une citation de Nietzsche en tête ? 

"Ce qui se dit la nuit ne voit jamais le jour". 

 

- Comment est venue l’inspiration pour cet album et surtout qui l’a eu ?

E : Je ne dirais pas qu’elle est venue mais plutôt qu'on est allé la chercher. Comme quelque chose qu’on a en soi sans bien savoir où aller la chercher. Ça a été un long chemin pour sentir ce qu’on avait envie de raconter et surtout comment. Pour le savoir et garder la notion d’instinct la plus intacte possible, on a composé sans cesse quitte à jeter à la poubelle 99 choses sur 100. Ça permet parfois de na pas trop réfléchir. On est du genre a beaucoup douter et c’était une manière de dédramatiser. C’était parfois aussi un peu vertigineux et déprimant car ça peut donner le sentiment de ne pas trouver 99 sur 100. Mais pour la seule fois sur 100 où tu trouves, ca te rends le plus heureux du monde. Au final on a été heureux pleinement 11 fois et ça nous rend très fier. 

 

- Chanter en anglais et en français. Vous n’êtes pas arrivés à faire un choix en fait

E  : Si

 

-Quel est le souvenir le plus marquant de votre carrière musicale ? 

E : Il y en a trop. Mais peut être le tout premier concert, qui était aussi le premier concert de notre vie à tous les deux puisque c'est notre seul et unique groupe à ce jour. C’était un grand saut dans l'inconnu.

 

-Si je vous dis Bretagne instinctivement vous me dites ? 

E : Tregastel, composition, solitude, crêpes et cidre

 

- La dernière chanson que vous avez écrite c’était pour qui ? 

E : Je crois qu'on écrit avant tout pour soi. Ecrire une chanson c’est surtout se parler à soi-même.
 
 
-Quel est l’élément déclencheur qui vous a donné envie de faire de la musique ? 

E : Mon premier clavier synthétiseur pour Noel à l’age de 12 ans, avec de la batterie, des sons d’orgues, de piano etc... Pendant des semaines, en attendant de l’avoir, j’imaginais dans ma tête des mélodies et des rythmes que je pourrai jouer dessus. 

 

- La musique c’est mieux maintenant ou c’était mieux avant ? 

E : C’est mieux demain

 
- Sans réfléchir si je vous dis 

- une chanson pour s’évader :

une chanson de Sigur Ros

- une chanson pour faire la fête : 

Sans doute aucune de notre album.

- la meilleure chanson rock de tous les temps : 

Where is my mind / PIXIES, ou bien un titre de Nirvana

Un grand merci à vous pour cette interview et je vous souhaite une belle continuation dans votre carrière musicale.

 

Crédit photo : Bastien Burger

 

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