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NOUVEL ALBUM POUR KYASMA

Bonjour tout le monde, comment allez-vous ?

On est en pleine forme ! On a le plaisir de subir les inconvénients administratifs qu’imposent la sortie d’un album, sans pouvoir profiter de jouer en concert (rire). Plus sérieusement, cette période nous permet de peaufiner davantage notre futur set live et de nous focaliser sur nos instruments. Ce sera payant au final !

Parlez-nous de ce nouvel album The Party is Over, pourquoi l’avoir intitulé ainsi ? Et pourquoi The Party is Over ? :-D

Sans être trop dramatique quant au futur, on a le sentiment que notre génération sera la première à avoir moins de perspective que celle de ses parents, d’où le titre de l’album « la fête est finie » (« The Party is Over »). Sans que ce soit prémédité, le titre sied également à merveille à la drôle de période que chacun est en train de vivre et où effectivement, il n’y a plus de fêtes (rire) !

Franchement quand j’écoute votre album, juste incroyable, y a un message que vous voulez faire passer à travers vos textes non ?

On revient souvent sur la transition difficile entre le passage de l’adolescence à l’âge pleinement adulte, puisqu’on a composé cet album durant cette période de nos vies. C’est une période de métamorphose, complexe et un peu tourmentée.

Qui a l’inspiration pour la composition des textes ?

Djamel (chant/piano/guitar) écrit les textes. Quand on produisait ce deuxième album, on a accroché dans le studio des photos d'opéras et d'églises à côté de photos d'enfants fumant de l'herbe dans des rues glauques. Nous voulions que l’univers de cet album s’imprègne du contraste de ces images irréconciliables.

Franchement ça été dur de composer de trouver l’inspiration en cette période difficile ?

Nous avons commencé et terminé le processus de composition longtemps avant le début de la pandémie. L’inspiration est venue en voyageant beaucoup, puisque cet album a été réalisé à la fois à Londres, à New-York et en Suisse.

La plus belle chose qui vous soit arrivée dans votre vie d’artiste c’est quoi ?

Collaborer avec des gens très inspirants, comme John Cornfield (producteur de Muse), Joe Cross (Hurts, Courteeners, Lana del Rey), Toby Scott (Kaiser Chiefs, Gossip) ou Charles Newman (Magnetic Field).

Il a quoi de plus ce nouvel album que les autres ?

On espère que cet album a une identité artistique clairement identifiable (on y inclut pas mal de sons orientaux), le tout dans un format pop. Ce sera surtout aux gens de nous dire si cet album apporte quelque chose de neuf. Et pour cela, quoi de mieux que de l’écouter ?

La rencontre de rêve genre une première partie de rêve ce serait laquelle ?

Faire la première partie de Queen, ça aurait été pas mal, non (rire) ?

Quelles sont vos influences musicales ?

On vient tous de mondes assez différents (Djamel a une formation de musique classique, les autres de la musique moderne). En plus, on a des origines différentes. C’est ce brassage qui donne « Kyasma ». Nos influences vont de Aphex Twin à Queen. On a toujours aimé mélanger des styles qui paraissaient antithétiques.

La scène vous a manqué un peu beaucoup ou pas du tout ? 

 La scène a toujours été notre moyen d’expression favori. Derrière notre côté faussement intellectuel et coincé, on se révèle vraiment sur scène : on devient des animaux (rire) ! La scène nous a terriblement manqué.

 En parlant de scène : plutôt gros festival ou concert intimiste ?

Notre nature nous pousse à répondre « plutôt gros festival ». On a toujours aimé la grandiloquence, le fait d’avoir la capacité de montrer au public une scénographie originale et puissante. Avec le temps, on a toutefois appris à apprécier les concerts intimistes, qui ont un but fondamentalement différent : on doit être capable de s’y dévoiler, sans masques et artifices. Les gens peuvent réellement voir qui vous êtes.

2021 sera sous le signe du …

Après le pangolin… la chauve-souris (rire jaune) ?

Deux dernières questions à vous poser : le bonheur il est où quand comment et avec qui ?

J’imagine que c’est le moment où il faut sortir une phrase toute faite du type « ce n'est pas le but qui compte, c'est le chemin » (rire). Je crois que le bonheur, il est maintenant quand on a l’impression de faire ce qui est juste dans sa vie.

Avec qui ? Le groupe espère pouvoir passer du temps ensemble sur la route pour les concerts de l’été prochain !

Qu’est-ce que je peux vous souhaiter aujourd’hui pour demain ?

Pour aujourd’hui, de faire en sorte que les gens écoutent ce nouvel album. Et pour demain, de pouvoir nous exprimer le plus rapidement sur scène !

Un grand merci pour cette interview et je vous souhaite une très belle continuation musicale. 

Merci à toi pour tes questions et à très bientôt !

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