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Nouvel EP pour Grand Bec

Bonjour Grand Bec comment ça va ?

Salut, ça va bien et toi ?

Nouvel EP à votre actif alors …. Heureux ?

Bien sûr (rires), premier opus dehors, alea jacta est comme on dit !

Pourquoi ce nom d’artiste et pourquoi ce nom d’EP ?

Et bien “Grandbec” a plusieurs sens. Il fait premièrement référence à mon nez proéminent que mes amis m’ont toujours fait remarquer et deuxièmement, on peut indirectement y comprendre “grande gueule”, ce qui me convient assez, du moins musicalement parlant. J’aime avoir la possibilité de traiter n’importe quel sujet sans langue de bois. Le nom de l’EP a aussi plusieurs sens ! L’Héritage qu’on y trouve est le monde dans lequel nous vivons actuellement. Situé entre deux générations (les 60’s et les 90’s), il me semble très complexe pour les deux (rires). L’EP est un peu un constat de quelques “dommages collatéraux” de la technologie et de toutes ses conséquences. Plus directement, cet EP, au même titre que n’importe quelle création est aussi en lui-même un héritage.

Parlez-nous de cet EP comment est-il né ?

Et bien, je me suis retrouvé, en mars, confiné chez moi avec, pour la première fois, plus aucune activité. J’ai choisi de profiter de ce laps de temps pour créer mon propre projet. J’ai pris quelques thématiques que je trouvais intéressantes, qu’elles soient personnelles ou non, et j’y ai consacré des morceaux pour un total de 10. Je les ai envoyés à des amis et, une fois leurs feedbacks reçus, j’ai gardé les 6 meilleurs. J’y ai ensuite ajouté une reprise du SOS d’un terrien en détresse, et voilà !

Franchement quand j’écoute votre EP, juste incroyable, y a un message que vous voulez faire passer à travers vos textes non ?

Merci beaucoup ! Oui, mon idée c’est de mettre le texte en avant. Chaque morceau traite d’un sujet que je trouve important, qu’il s’agisse du harcèlement scolaire, de l’école traditionnelle (où il y a quelques choses à revoir, à mon avis (rires)) ou encore des dérives de l’alcool. J’ai voulu écrire des textes percutants.

Vous avez reçu la musique en héritage ou même pas ? On peut dire ça. Ma maman fait du chant et mon papa faisait de la guitare et du chant, mais je m’y suis personnellement vraiment mis à l’âge de 17-18 ans, sur le tard en fait !

D’où vient l’inspiration pour les textes ?

Du monde (sourire). Plus précisément de sujets qui me touchent. Il y a des morceaux personnels et d’autres qui traitent davantage de phénomènes de société.

Franchement ça été dur de composer de trouver l’inspiration en cette période difficile ?

Honnêtement, comme le projet est tout nouveau et que tout était à faire, pas du tout ! Il faut dire que durant le premier confinement, j’avais l’impression que la pandémie durerait moins longtemps. C’est plus actuellement que le “feu sacré” vient à manquer, en l’absence momentanée de perspectives d’avenir.

La plus belle chose qui vous soit arrivée dans votre vie d’artiste c’est quoi ?

Oulà, il y en a eu plein (rires) ! Il y eu la fois où on a joué devant 3’000 personnes au Caribana Festival avec Macaô, la session d’enregistrement à Liverpool avec Jane Barnell, … Sans compter toutes les merveilleuses rencontres que j’ai pu faire grâce à cette passion !

Il a quoi de plus ce nouvel album que les autres ?

Je ne pense pas qu’il ait quelque chose de plus, ou du moins, si c’était le cas, ce ne serait pas à moi de le dire. Je suis très mauvais pour l’auto-promotion (rires). J’espère simplement qu’il est suffisamment authentique et si l’écoute d’un seul de mes morceaux peut mettre du baume au coeur de quelqu’un, c’est gagné !

Est-ce qu’on peut dire de vous que vous êtes un geek de la musique ?

On peut, oui. J’aime toucher à tous les aspects, qu’il s’agisse des instruments ou du côté technique de l’enregistrement, j’aime faire le travail moi-même. J’en suis plus fier si ça donne bien !

MAO ou musique vraie avec des vrais instruments ?

De longues années durant, j’ai maudit la musique électronique. Il n’y a que les cons qui ne changent jamais d’avis comme on dit (rires). Je me suis mis à écouter davantage de musiques actuelles, d’abord pour comprendre ce que les gens y trouvaient, puis par pur plaisir. C’est ce qui m’a amené à utiliser des pads et des boîtes à rythmes sur cet EP.

La rencontre de rêve genre une première partie de rêve ce serait laquelle ? Pour que ça colle, il faut que ce soit du français. Je dirais Dionysos, Feu! Chatterton ou même Détroit. Si on partait dans du délire je pourrais dire David Gilmour ou Roger Waters, mais je pense pas que mon petit coeur pourrait le supporter, ce serait l’arrêt cardiaque instantané (rires).

Quelles sont vos influences musicales ?

Pink Floyd, Noir Désir, Jacques Brel, Led Zeppelin et IAM aussi, histoire de râtisser large. Il y en a beaucoup d’autres, mais ceux-ci couvrent un spectre assez complet. La scène vous a manqué un peu beaucoup ou pas du tout ?

La scène vous a manqué un peu beaucoup ou pas du tout ?

Franchement oui. Jouer pour soi, c’est sympa, mais la musique est, à mon sens, un partage. Je me réjouis de reprendre les live !

En parlant de scène : plutôt gros festival ou concert intimiste ?

Difficile… J’aime le côté grisant des grosses scènes, sentir les basses qui vrombissent sous les pieds et le mur d’applaudissements qui se fracasse aux oreilles à la fin de chaque morceau, mais les concerts intimistes ont l’avantage de permettre une transmission intimiste des messages. Du coup, les deux !

2021 sera sous le signe du … COVID… Non, je rigole, mais je dois admettre qu’on risque de devoir se le taper encore un petit bout de temps. Le bon côté c’est que la reprise va être épique, avec des concerts de partout !

Deux dernières questions à vous poser : le bonheur il est où quand comment et avec qui ?

Honnêtement, il peut se trouver n’importe où. Je pense que c’est très humain et rassurant de vouloir lui attribuer des critères, mais le bonheur dépend de chacun. Personnellement je me suis autant retrouvé heureux de jouer sur une grosse scène que de contempler un paysage magnifique.

Qu’est-ce que je peux vous souhaiter aujourd’hui pour demain ?

D’être le plus en harmonie avec mon monde (sourire).

Un grand merci pour cette interview et je vous souhaite une très belle continuation musicale.

Merci à toi, c’est très gentil ! À tout bientôt !

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