
Poèmes de Jean-David Christinat - JD, DJ démo - jddjdemo.ch
Présentation (JDDJ Démo)
Né de paire inconnue dans une mer trouble. Abandonné par mon géniteur sous x raisons funèbres …
Sorti de la ténébreuse matrice de ma génitrice … Factrice, l'amatrice actrice de mon sinistre … Qui de nous trois est le plus sinistré ? Quid du kid … de l'étroit administré ...
Cahots … Chaos, ok ! Néant, moins …
Néanmoins ...
Peu importe l'Odieux, comme l'Homme est au Dieu. Je croîs en Dieu. Pour paraphraser Jésus, je leur ai pardonné, car ils ne savent pas ce qu'ils ont un peu fait … et un peu défait … Mais qu'un peu … Car je peux et veux accomplir mes vœux ...
Merci ! Je suis à la merci de la vie (ans, vies ...) … C'est beau, car rebelle !
Merci !
Chaque fois
Quand le doute s’installe ou quand la mélancolie
Quand le bonheur échoit, quand je n’ai plus le choix
Chut(e), je m’en vais donc coucher dans les draps du lit
Chaque fois que tu me chasses, j’en parle à ton chat
Quand le charme est rompu, et quand je suis déchu
Quand la volonté sèche, et quand tu es trop sèche
Pour limiter mon châtiment et puis ma chute
Quand un chagrin me pourchasse, sache … ton chat me lèche
Ton chat me lèche, ton chat me parle, il me console
On se chahute, on se chamaille, on joue au chat
Je sens toute sa chaleur au contact du sol
Je souris, chat sait quand ça va, quand ça va pas
On se charrie, on dit « Qui aime bien châtie bien !»
Quand tu m’échappes, quand tu m’écharpes, en plus de ça
Coûte que coûte, sache, je rajoute « Qui aime bien aime bien !»
Chaque fois que je suis las, chaque fois ton chat est là
Quand je me sauve, pour nous sauver, ton chat me sauve
Pour ne pas que ça explose, sauver notre amour
Chat, si tu partais, j’en deviendrais plus que chauve
À chaque fois ton chat me transmet son amour
Quand le doute s’installe ou quand la mélancolie
Quand le bonheur échoit, quand je n’ai plus le choix
Chut(e), je m’en vais donc coucher dans les draps du lit
Chaque fois que tu me chasses, j’en parle à ton chat
Je croîs en Dieu
Oh, doux Jésus criblé ! As-tu fait ton caté ?
Mon nom commence par Christ et finit par a, t
Je t’ai anticipé, ton attaque est ratée
Et si, pour changer, t’essayais de me flatter ?
Geôlier de ma cage provoquant des rages
Merde à l’Odieux, je croîs en Dieu
De mes ravages, je saccage mon image
Merde à l’Insidieux, je croîs en un unique Dieu
Et si, pour changer, j’essayais de te flatter ?
Car, si tu ne l’avais toujours pas constaté
D’un côté pas gâté, et d’un autre gâté
Vu, acheté, pasteurisé, mis au caté
L’as-tu lu dans mon jeu, l’as-tu vu dans mon je ?
Je croîs en Dieu, vive le Radieux, je croîs en Dieu
J’en ai assez de secouer mon image
Je croîs en un unique Dieu, je vous dis adieu !
L’Homme est au Dieu
Comme Dieu est amour
L’humanité est amour
L’Homme n’est pas odieux
Non, l’Homme est au Dieu
À travers autrui
Je me reconstruis
Je sais d’où je viens
Je ne renie rien
Je viens de l’Amour
L’Amour Dieu, l’Amour
Homme, merci à eux
Tel est mon aveu
À travers elle, lui
Mon horizon luit
Je tiens dans mes mains
présent, lendemains
Quoi qu’il en soit
Quoi qu’il en soit, la nature surpassera la nature de l’Homme
La poésie l’emportera sur la rugosité de l’Homme
Et même quand je désespère, à cor et à cri je le claironne
Si rien de ça n’était vrai, quoi qu’il en soit, ce serait tout comme
Y a quatorze chances sur treize pour que je sois romantique avec toi
Dix chances sur neuf pour que je ne supporte plus cette fichue croix
Presque trois chances sur deux pour que, parce que, je ne sais plus quoi
Deux chances sur une pour que je sois loin du compte, il était une fois
Les balles ont beau fuser, c’est sûr, tu vas bel et bien refuser
de te focaliser sur la mort et la misère diffusées
Face au vil vieux singe qui t’attaquera, sois davantage rusé !
Préserve la flamme qui luit en toi, ne te laisse pas abuser !
Quoi qu’il en soit, la nature surpassera la nature de l’Homme
La poésie l’emportera sur la rugosité de l’Homme
Et même quand je désespère, à cor et à cri je le claironne
Si rien de ça n’était vrai, quoi qu’il en soit, ce serait tout comme
Le plus beau des rebelles
Je t’ai au fond de mon cœur, je t’ai dans ma peau
Jetés au fond du pot rancœur et manque de pot !
Le reste nous appartient, le reste est impudique
Il est des choses qui ne doivent sortir en public
Beauté, rejoins-moi dans ma bonté, ma folie
Un mélange d’œuf au riz et de mélancolie
Ce que d’aucuns nomment « amour » sans intonation,
je le mets au centre de la cinquième dimension
Viens, rejoins-moi dans son tourbillon envoûtant
où je t’attends depuis déjà un bout de temps !
L’amour est comme Dieu, infini et éternel !
Qui que l’on soit, demeure le plus beau des rebelles ...
Et cætera…
Au commencement… au commencement… je n’en sais rien…
Il y a eu… puis Adam, Ève… Et leur nombril… Ou… ?
Mais… où veux-je en venir ? Où veux-je en venir… ?
Ô Dieu, ô Nous… Je… Merde ! Malgré nous ! Malgré tout le reste ! C’est quand même beau !
Nous sommes aveuglés, assourdis et tus… par nous-mêmes… par nous-mêmes… !
Sous anesthésie… En phase terminale? Incurables ? Non !
Nous sommes ainsi, nous sommes capables de tant de belles choses… Nous l’avons déjà fait…
Ô Dieu… Ô nous… je… nous aime aussi… car…
Uniques… Uniques ! Chacun d’entre nous… a à apporter à autrui
Sous le ciel… Sous l’infini… Sous ce qui nous surpasse…
Le passé, Dieu nous le pardonne… Le présent, Dieu nous le donne…
Et si, pour changer… nos qualités étaient au centre de tout… Au centre de nous… !
Sous le ciel… Sous l’infini… J’ai rêvé de ça… et j’ai souri… Oui, j’ai souri !
Une infinité de fois ! À l’infini ! À l’infini… !
Nous… Nous… Nous… Nous…
Sur ce papier… dans ma tête… dans mon cœur… dans mes tripes… et cætera…
L’Amour est là ! L’Amour grandit ! L’Amour jaillit ! L’Amour… L’Amour…
Et merde au cynisme ! Heureux ceux qui donnent de l’amour ! Heureux ceux qui le prennent…
Sous anesthésie… J’ai été longtemps sous anesthésie… !
Au commencement de ma vie, Dieu m’a aimé… Le reste… Je n’en sais rien… !
Une fois pour toutes ! Une fois pour toutes !
Torah, Coran, Bible… ou… Dieu… sait quoi… Dieu… sait où… Peu importe !
Rien n’est plus beau que ce qui me dépasse ! Rien n’est plus beau que l’inexplicable… !
Et malheureusement trop souvent gâché… car mal expliqué… comme par moi maintenant…
Soit… C’est ainsi… Ainsi… Nous… Nous…
Et cætera…
Miroir sans tain
Faire part de mon regard ne peut pas valoir rien
Une échappatoire à une main, une d’écrivain
voire une échappatoire qui s’échappe de l’écrin
C’est un exutoire qui n’est pas teinté en vain
C’est à travers autrui
que je me reconstruis
Trop tard pour me voir dans un miroir avec tain
M’échoir dans ce vaste abîme, je trouve que ça craint !
Mon miroir ne reflète que ce qui est au loin
Dans mon manoir, je ne démaquille pas mon teint
Car pour cela, y a rien
Mon miroir est sans tain
Ne me quittera jamais ce miroir sans tain
Allégorie de ce que je considère bien
Plus proche du sens de la vie que de l’orgueil vain
Il reflétera mon court passage d’écrivain
Regard droit vers autrui
Je reconstruis ma vie
La plaie station des chambres à coucher
Du sang et des bonU.S.
C’est nos coutumes et U.S.
Play to the station play
Every kid likes the plays
Now for you I propose
Before the overdose
d’appuyer sur « pause » !
C’n’est pas que pour la prose
Born to kill
Born to play
Sacrés jeux
Ça crée toi, nous, je
Quel est ton avis ?
Quelles sont tes envies ?
Des morts et des bonU.S.
Ça redonne du tonU.S.
And you say « Fuck ! » to Bush
You in your room you push
Allez, coup d’boule, coup d’poing
rapporteront 1000 points !
Tu perds en grande partie
Your life to win trophy
Born to kill
Born to play
Sacrés jeux
Ça crée toi, nous, je
Quel est ton avis ?
Quelles sont tes envies ?
Pleurer la guerre, c’est « bien »
Toi, tu n’y es pour rien
Tes jeux amers ricains
« C’est pour s’détendre » ! Ben tiens !
Now for you I propose
de stopper ça s’impose
Before game overdose
C’n’est pas que pour la prose
Born to kill
Born to play
Sacrés jeux
Ça crée toi, nous, je ...
Quel est ton avis ?
Quelles sont tes envies ?
Stances aux consistances
À quel instant te faire la cour ?
À quel instant te faire l'amour ?
À part la sentence, Dieu et les stances ...
rien n'a de radieuse importance
… pour autant qu'il n'y ait d'inélégantes insistances
gâchant la consistance de la substance des stances ...
Privilégions les stances aux consistances !
Négligeons les stances aux inconsistances !
Qu'il y ait subsistance … en dernière instance !
À quel instant se faire la cour ?
À quel instant se faire l'amour ?
Fable de l'ineffable
Le brave et la colombe bravent le colon plein de bombes ...
Le colon, plein de bave immonde, inonde tout le monde ...
C'est toujours le colon qui se plaint, encore un comble !
Le colon nous gave de gravats, d'hécatombes, de décombres, de tombes
Le brave et la colombe lavent l'affront fait à nos têtes blondes qui, sur le front tombent ...
Plus grave qu'un cancer du côlon, chaque seconde, le colon aggrave ses catacombes ...
Le brave et la colombe bravent le colon plein de bombes …