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Rencontre avec Angelina Delcroix et son nouveau thriller l’île des Damnés

Bonjour Angelina parlez-nous de votre thriller « l’ile des Damnés» comment est-il né ?

« L’île des damnés » est né pendant que je réalisais mon mémoire de fin d’études en criminologie. Durant mes recherches, j’ai découvert le concept de Damnatio Memoriae qui a été le point de départ de mon intrigue. J’ai associé les problèmes de surpopulation carcérale à cette idée de supprimer l’identité des criminels après les avoir exilés.

Quelle a été la source d inspiration pour écrire ce livre ?

Un mélange de plusieurs choses. De la théorie de l’étiquetage aux problèmes de la (sur)médiatisation criminelle en passant par les difficultés à prédire la dangerosité d’un individu et le risque de récidive.

Est-ce que les personnages du livre sont réels ou c’est de la pure fiction ?

Les criminels sont inspirés de tueurs réels. Nous retrouvons un peu de Charles Manson en Trip, de Jeffrey Dahmer en Canni, ou de Liu Pengli en Braco par exemple.

Pourquoi avoir écrit cet ouvrage ?

J’avais envie de pousser mes réflexions sur les problématiques de justice et de réhabilitation. A quel moment estime-t-on, par exemple, qu’un homme restera criminel à vie ? Lui laisse-t-on la possibilité de se réinsérer en lui collant l’étiquette du criminel ? Comment les experts psychiatres peuvent-ils prédire la dangerosité ? Voici le genre de questionnements qui m’ont amenée à écrire cette histoire.

Quel est l élément déclencheur qui vous a donné l envie de devenir auteur ?

J’ai toujours écrit et ressenti le besoin de poser mes idées sur papier. Mon imagination cherchait une porte de sortie, et elle l’a trouvée au bout du crayon. Devenir auteur était un rêve que j’imaginais inaccessible. Puis, j’ai rencontré des personnes qui m’ont, chacune à leur manière, donné confiance pour écrire mon premier manuscrit.

Vous dans le style hyper romantique ça l’aurait fait ou pas du tout ?

Pas du tout ! Mais, alors, pas du tout !

Un livre à 4 mains ça se tente ou même pas en rêve ?

Ce serait difficile, je pense. Si l’écriture est un besoin pour moi, la solitude en est un autre. Quand j’écris, il y a mon texte et moi, rien d’autre.

Le syndrome de la page blanche on l’a déjà eu ou on l aura jamais ?

Oui, ça fait partie du jeu, je crois. L’inspiration n’est pas ON/OFF. Elle a besoin de moments pour se ressourcer et s’enrichir. La page blanche en est le bon indicateur pour moi.

Votre conseil pour devenir auteur ?

Se faire plaisir, avant tout, et oser.

Le dernier livre que vous ayez lu c’était quoi ?

L’institut de Stephen King

Le livre qui vous a le plus marqué dans votre vie d auteur ?

L’évangile selon Satan de Patrick Graham que j’ai lu quand je commençais à écrire des manuscrits. Je me souviens d’une telle puissance émotionnelle à la lecture de ce texte, que c’est le livre qui me vient en premier à l’esprit.

Votre prochain livre, il parlera de quoi ?

Surprise !

Votre ouvrage en 3 mots ?

Justice, Ile, Psychopathes

On se donne rendez vous dans 10 ans avec un livre aussi passionnant que celui-ci ?

J’espère avant !

Merci beaucoup pour cet entretien et belle continuation littéraire

Merci beaucoup !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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