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Rencontre avec Antoine Renand, auteur du thriller «Fermer les yeux »

Bonjour Antoine, comment ça va ?

Très bien merci, malgré l’actualité compliquée.

Parlez-nous de votre nouveau livre « Fermer les yeux » Faites-nous un petit résumé 

Il s’agit de la traque d’un tueur en série, se déroulant sur quinze ans. Un gendarme à la retraite s’aperçoit que l’assassinat récent d’une jeune femme pourrait avoir un lien avec une affaire qu’il a résolue du temps où il était en activité. Il en informera sa hiérarchie, qui lui demandera de laisser tomber. Mais s’apercevant qu’il y a d’autres éléments étranges derrière tout ça, il mènera une contre-enquête et s’entourera de deux personnages très importants : un jeune homme, considéré comme le plus grand spécialiste français des tueurs en série, et une brillante avocate, persuadée qu’un innocent est en prison.

Où avez-vous puisé l’inspiration pour créer cet ouvrage ?

De différentes affaires criminelles bien réelles. Je me suis beaucoup documenté sur ces dossiers, ainsi que sur la gendarmerie et sur les procès d’assises, pour les chapitres se déroulant au tribunal.

C’est un livre que j’ai souhaité ancrer en France, à Paris et en province. Je voulais qu’on visualise les paysages, qu’on soit porté par ces décors de petites villes, de forêts le jour et la nuit, de rivières...

Qu’a-t-il de plus que les autres ce livre « Fermer les yeux» ?

Comme pour mon précédent roman, « L’Empathie », les lectrices et les lecteurs me parlent beaucoup de la psychologie des personnages...

Le syndrome de la page blanche on connaît ou pas ?

Il m’arrive d’être bloqué pendant plusieurs jours. Ce n’est pas le manque de sujets, c’est parfois des problèmes dans la façon d’appréhender une scène...

Petit aparté : comment vivez-vous cette «rupture» entre les fermetures des librairies et la mise à l’arrêt de la culture littéraire ?

C’est douloureux pour tout le monde. Les salons littéraires sont également fermés, il est très difficile de se projeter dans l’année qui vient. Toutefois, énormément de gens souffrent actuellement et le secteur de l’édition n’est pas le plus à plaindre car, hors périodes de confinement, les librairies restent ouvertes.

Ecrire c’est un besoin, une envie ou une passion ?

C’est les trois.

Avec tous les livres que vous avez à votre actif, comment trouvez-vous (encore) l’inspiration pour la création de nouveaux ouvrages ?

Les idées viennent quand on ne les attend pas. C’est quelque chose de beau et de mystérieux. J’écris actuellement mon troisième roman et j’ai d’autres sujets en attente.

Question naïve mais j’assume, c’est le thriller qui est venu à vous ou c’est l’inverse ?

Si vous donnez un même sujet à deux auteurs différents (le divorce par exemple, une crise sanitaire, etc.), il est possible que le premier en fasse une comédie et l’autre un drame. Et je pense que ce choix n’en est pas un, il est en nous. Quand j’appréhende un sujet, je l’entraîne immédiatement vers quelque chose de dramatique – et plus particulièrement vers le thriller. C’est comme ça, c’est mon truc.

Quelles sont vos influences nationales ou internationales dans le monde de la littérature ?

Mon auteur préféré est Michel Houellebecq. J’ai lu tous ses romans et il y en a deux qui sont parmi mes préférés. En matière de roman policier, Agatha Christie m’a beaucoup influencé quand j’ai découvert ses livres, à l’adolescence.

Le premier thriller que vous ayez lu, vous vous en souvenez ?

Il s’agissait certainement d’un roman d’Agatha Christie mais je ne saurais pas dire lequel. J’avais également adoré L’Île au trésor, dont certains passages (notamment au début, dans l’auberge, la nuit) s’apparentent à du thriller.

Le prochain thriller, il sera sur quel sujet ?

Il sortira cette année, je suis en train de le terminer. Pour l’instant, le sujet est confidentiel...

Dernière question à vous poser : On se donne rendez-vous dans 20 ans avec un thriller hyper passionnant comme vous savez si bien le faire ?

Ce serait formidable. Je serais très heureux d’écrire toute ma vie, à mon rythme.

Un grand merci Antoine pour cette interview et belle continuation littéraire.

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