Rencontre avec Camille, gérant de la crêperie bretonne L’Hermine à Bulle

Bonjour Camille, parlez-nous de l’Hermine, son histoire, ses débuts,…

Stan et moi sommes deux Bretons d’origine de la ville de Brest. Nous nous sommes rencontrés à Anzère dans le Valais. J’y gérais la crêperie du village depuis 2017 et Stan m’a rejoint en 2019. Nous formons un binôme efficace et souhaitions ouvrir notre propre crêperie. Nous avons trouvé le local moderne et lumineux dans lequel nous sommes actuellement (ndlr : Rue Porte-d’en-Bas 8, 1635 la Tour-de-Trême) dans une région que nous apprécions particulièrement. 

Quels mets proposez-vous à votre clientèle ? 

En tant que crêperie bretonne, nous proposons avant tout des galettes salées au sarrasin et des crêpes sucrées. Pour les galettes, il est possible de composer soi-même sa galette ou de choisir parmi une proposition de suggestions. Les crêpes sucrées vont également des plus simples (sucre, nutella, caramel beurre salé maison, par exemple) à des compositions plus élaborées telles que la « Tatin » et la « tarte citron revisitée ». Nous travaillons avec des produits frais et des préparations maison. Pour compléter l’offre salée, nous avons également des snacks et des salades. Pour arrondir l’offre de desserts, nous avons divers parfums de boules et sorbets.

En tant que responsable de cette crêperie, quelle ambiance, quel style voulez-vous donner à cet établissement ? 

Le local de base moderne et lumineux nous a plu dès le départ. La surface disponible nous a permis de mettre en place un coin « lounge » cosy, ainsi qu’un coin jeux pour enfants. Nous nous réjouissons également des beaux jours pour servir nos clients à l’extérieur où petits et grands pourront profiter du soleil sur la grande place piétonne.

Qu’est-ce qui vous différencie des autres crêperies ? 

Nous proposons des crêpes bretonnes réalisées par des Bretons. Les galettes salées sont au blé noir (sarrasin), donc sans gluten (ni lactose). Elles sont très fines et croustillantes avec une finition « en dentelle », qui est le style de crêpes qui se fait dans notre région d’origine (Finistère). Pour les produits frais tels que Gruyère, jambon, œufs, nous travaillons avec des fournisseurs de la région.

Les crêpes sucrées sont également très fines, ce qui leur confèrent une belle légèreté. 

Quelles sont les éventuelles difficultés économiques auxquelles vous devez faire face au quotidien ? 

Se faire connaître, puis réussir à fidéliser notre clientèle. Pour ce début d’aventure, nous avons été très bien accueillis par la population locale et espérons pouvoir continuer à satisfaire nos clients dans le futur. 

La plus grosse difficulté qui peut éventuellement avoir des conséquences économiques est l’anonymat d’internet. Ça serait tellement plus simple, si les retours pouvaient se faire sur place et que nous pouvions « corriger » le tir et rendre nos clients heureux dans l’instant présent en cas de manque de satisfaction.

Peut-on boire du cidre chez vous ou pas ? 

Nous proposons des cidres de pomme et un cidre de poire bretons d’une petite distillerie travaillant notamment avec d’anciennes variétés de pommes remises au goût du jour.

Quels sont les futurs projets de l’Hermine ? 

Nous avons plusieurs idées, par exemple un brunch mensuel le dimanche, une offre pour le « jeudredi » ou des contes pour enfants un mercredi par mois. Dans l’immédiat, nous nous concentrons sur notre activité principale, les projets futurs se mettront en place petit à petit.

Un grand merci à vous et bonne continuation professionnelle 

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