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Rencontre avec Estelle Tharreau et son thriller : Le dernier festin des vaincus

Bonjour Estelle comment allez-vous ?

Bonjour Stéfanie. Aussi bien qu’on peut l’être lors du lancement de son prochain roman. Excitée et anxieuse. Merci de me recevoir pour cette interview dans Assu’mag.

Parlez-nous de votre nouveau thriller comment est-il né ?

Il est né il y a 5 ans lors d’un projet ayant pour cadre Saint-Pierre-et-Miquelon. Mes recherches ont dévié sur Terre-Neuve puis sur la dernière femme autochtone de ce territoire, puis sur les peuples autochtones au Canada et plus précisément sur les Innus et enfin sur les pensionnats indiens. Le projet sur Saint-Pierre-et-Miquelon n’a pas abouti, mais le Dernier festin des vaincus était lancé.

Quel a été l’élément déclencheur qui vous a donné envie d’écrire ce livre ?

Un sujet sur lequel j’ai envie de me pencher. Une thématique qui va rapidement provoquer l’apparition de personnages que je vais avoir envie de faire vivre… ou d’abréger l’existence.

Pourquoi et pour qui écrivez-vous des livres ?

Pourquoi… Certainement pour le champ de liberté qu’offre toute création. Pour qui ? Au début, pour moi et aujourd’hui pour offrir un moment de plaisir aux lecteurs qui me suivent et ceux qui me découvrent que je les rencontre virtuellement sur les réseaux sociaux ou réellement, en salon.

Est-ce que l’écriture est un besoin une envie ou une nécessité ?

Au commencement, étant une grosse lectrice, il s’agissait d’une envie de savoir si les sensations d’écriture étaient si éloignées de celles de la lecture. Puis cette envie est devenue une nécessité. Aujourd’hui, je ne m’imagine pas sans avoir un ou deux projets d’écriture en cours.

Parlez-nous de vos goûts littéraires :

Éclectiques avec une forte dépendance aux romans en tous genres et époques. Mais je retiendrai les premiers auteurs qui me viennent à l’esprit Tolstoï, Eco, Joyce Carol Aotes. Mais aussi, en littérature noire, Ellroy, Mc Coy et Donald Ray Pollock. Et puis, je dois avouer être totalement amoureuse de l’œuvre de Liu Cixin, auteur de science-fiction à la plume aussi pointue qu’onirique. Je n’oublie pas Guarnido et sa série BD « Blacksad », Gou Tanabe et son adaptation en manga de l’œuvre de Lovecraft ainsi que celles de Frankenstein et Dracula par Georges Bess.

Le dernier livre que vous ayez lu c’était lequel ?

En fait, j’ai toujours deux ou trois romans et une BD en cours. Dernièrement j’ai achevé Du côté de chez Swan de Proust, Fatum de Syvie Callet et Nourrir l’humanité (collection Les futurs de Liu Cixin) scénarisé par Sylvain Runberg et illustré par Miki Montillo.

Quelles sont vos influences littéraires ?

J’aime énormément la littérature classique. Des auteurs comme Faulkner, Steinbeck. Mais des autrices comme Toni Morrison me touchent. Quant à la littérature noire, je suis une grande admiratrice de James Ellroy et de Keigo Higashino.

Le livre qui vous a marqué durant votre enfance…

Je ne pense pas à un livre en particulier, mais plutôt à la littérature réaliste du XIXème. J’ai dévoré Maupassant et Zola, entre autres. Puis, jeune adulte, un ami m’a mis dans les mains Stephen King et Lovecraft. C’était ma première rencontre avec les littératures noires et de l’imaginaire. Mais si je devais remonter au tout premier livre que je n’arrivais pas à lâcher, celui qui a provoqué une vraie addiction de lecture, alors sans hésiter, je dirais Le nom de la rose d’Umberto Eco.

« Le Dernier Festin des vaincus » en 3 mots ça donnerait quoi ?

Femme, identité, passé.

Un grand merci pour cette interview et belle continuation littéraire

 

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