Rencontre avec Fabio Gramegna auteur du livre "Et dans mes nuits je rêve encore
Bonjour Fabio comment ça va ? Parlez-nous de votre livre « Et dans mes nuits je rêve encore». Comment est-il né, ses débuts, pourquoi ce nom etc etc.
Ça va bien, merci ! L’idée du livre est née en découvrant avec quelques années de retard les chansons du groupe FAUVE, qui a eu un grand succès en France entre 2010 et 2015 environ. J’ai tout de suite adoré la sincérité, l’émotion et la poésie simple de leurs textes. Cela m’a donné l’envie d’aller dans une direction un peu semblable – sous une autre forme, puisque je ne suis pas musicien. Je me suis donc mis à rédiger un texte, en mentionnant l’une de leurs chansons. C’est devenu le dernier chapitre du livre.
Comment avez-vous eu l’inspiration pour l’écriture de ce livre ?
Une fois le projet démarré, tout était pour moi une source d’inspiration : les événements que je vivais, les musiques que j’écoutais, les livres que je lisais, les films que je voyais. Mais la musique a eu une place toute particulière dans le processus. Chaque chapitre se conclut par une citation de chanson. J’ai écouté énormément de musique durant les quelque 18 mois qu’a duré la conception du livre. Cela a eu une influence sur le fond, mais également la forme.
Le récit est vrai ou il est fictif ?
On pourrait parler d’autofiction. Les événements décrits sont basés sur mon propre vécu. En revanche, j’avais envie d’être totalement libre d’un point de vue créatif. J’ai donc utilisé un nom fictif pour bien souligner qu’il ne s’agissait pas exactement de moi et j’ai inventé certaines choses. Je pense de toute manière que dès que l’on se met à écrire sur sa propre vie, cela devient une sorte de fiction. On raconte les faits tels qu’on s’en souvient, de manière subjective : ce n’est donc qu’une vision de la réalité.
« Et dans mes nuits je rêve encore» et le jour vous rêvez d’un monde meilleur ?
Pour moi, cette phrase symbolise surtout le passage à la vie adulte. Le narrateur, Peter, rêve de grand amour, de passion. Mais la réalité finit par le rattraper et il réalise à la dure que dans la vie, tout ne fonctionne pas toujours comme on l’espérait, malgré toute la bonne volonté du monde. Cela n’empêche pas de s’échapper parfois dans le monde des rêves – à travers l’art par l’exemple, ou durant la nuit.
Quel est l’élément déclencheur qui vous a donné l’envie d’écrire ce livre ?
Il y a quelques années, j’ai vécu une période très compliquée, avec à la clé un passage dépressif et une thérapie de plusieurs mois. Cela m’a forcé à remettre toute ma vie en question. J’ai beaucoup lu, réfléchi, pour tenter de comprendre ce qui m’arrivait. Cela a constitué un déclencheur très puissant.
Pourquoi écrivez-vous ?
Dans ce cas, l’écriture a assurément été une sorte de thérapie. Mais je suis surtout passionné d’art, de cinéma, de littérature de manière générale : tenter de créer quelque chose de joli, de bien fait, me procure simplement beaucoup de joie.
Parlons un peu de vos goûts littéraires : quel est le premier livre que vous ayez lu adolescent ?
J’ai été imprégné par la « pop culture », je lisais d’abord beaucoup de bandes dessinées : les classiques Astérix, Tintin, Titeuf et autres. Mais je me souviens aussi avoir lu les trois volumes du Seigneur des Anneaux à l’adolescence. Les films sortaient au même moment et cet univers m’a vite beaucoup plu.
Votre livre de chevet du moment c’est lequel ?
J’ai récemment terminé Le Roman de Jeanne et Nathan de Clément Camar-Mercier. Je l’ai dévoré, j’ai adoré. C’est parfois trash, mais j’ai aimé l’audace, la démesure de l’ensemble. En plus, je trouve que l’écriture est très belle et l’auteur aborde des thèmes qui m’intéressent beaucoup : la passion amoureuse, la psychologie, la dépendance, etc.
Est-ce que vous avez l’intention de re-écrire un livre ou pas du tout ?
Oui, les idées sont là, les premières notes aussi. Mais je ne suis pas pressé. Cela prendra le temps qu’il faudra, quelques années sans doute.
Écrire c’est un besoin, une envie ou une passion ?
Pour ce premier livre, je parlerais d’un besoin. Pour l’instant, je ne ressens pas de besoin similaire pour le deuxième. Mais l’envie est bien présente et j’espère que la passion m’emportera tout prochainement.
Dernière question promis :-) que peut-on vous souhaiter aujourd’hui pour demain ?
Une bonne santé. Je ne rêve pas d’écrire un bestseller, promis. :-)
Merci Fabio et belle continuation professionnelle :-)