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Rencontre avec Isabelle et Quentin Van Wynsberghe

Bonjour Isabelle et Quentin comment allez-vous ? Heureux de cette nouvelle sortie littéraire ?

Q : Bonjour, très bien merci. Heureux de cette sortie littéraire qui a été plusieurs fois retardée. Et ça y est, la voici enfin ! Un grand merci à Pascale Bernasconi pour la couverture magnifique, par ailleurs. Si vous saviez toutes les itérations qu’elle a dû faire pour ménager nos souhaits et ceux de notre éditeur. On découvre encore les coulisses de l’édition et tout ce que, heureusement, le lecteur ne verra pas.

I : Bien également, merci. On est très contents que les gens puissent enfin découvrir cette nouvelle histoire, surtout qu’on y introduit notre nouvelle héroïne, Sandrine Althaus, une jeune policière.

Quel a été l’élément déclencheur pour écrire ce livre ?

I : Le succès des Naufragés d’Ogoz et l’idée de l’histoire par Quentin. Sans l’engouement qui a suivi notre première parution, nous ne nous serions peut-être pas autant pris au jeu. Et il faut dire qu’on s’amuse également beaucoup à écrire ensemble et que nous avons beaucoup d’imagination.

Q : Oui, j’aimais beaucoup l’un des personnages, le cardiologue Eugenio Rodriguez. Quand j’étais plus jeune, Isabelle et moi regardions les différents feuilletons adaptés d’Agatha Christie. Miss Marple et Hercule Poirot par exemple. Alors une fois, au mariage d’une cousine, différentes idées se sont assemblées dans une intrigue.

Quelles sont vos influences littéraires respectives et communes ?

I : Plus jeune, j’ai lu énormément de classiques. En polars et thrillers, je lis aussi bien Frank Thilliez, Harlan Corben que Jussi Adler-Olsen, ou encore Camilla Läckberg et d’autres moins connus. En dehors de ça, je lis beaucoup de livres de développement personnel et quelquefois des romans qui me semblent plus légers comme ceux de Virginie Grimaldi et Guillaume Musso. Tandis que Quentin découvre parfois ce que je lui recommande, comme Fred Vargas, et évidemment Agatha Christie.

Q : En plus de Michel Bussi ou Conan Doyle. Autant en livres, que films ou séries. Puis, l’avantage d’être mère-fils, ce sont des valeurs communes, et la liberté d’imaginer et d’inventer des histoires sans trop de retenue. On n’hésite pas à se féliciter, mais aussi on a la franchise de se dire quand un passage n’est pas aussi bon qu’escompté, ou qu’une meilleure idée peut le remplacer. On ne s’en tient pas rigueur, ce qui compte c’est le rendu final.

Pourquoi avoir traité ce sujet-là plutôt qu’un autre ?

I : Je dirais qu’on a évoqué plusieurs thématiques. Il y a l’amitié, l’addiction, le côté valeur d’attachement aux apparences dans les sujets principaux.

Essentiellement, les secrets de familles sont un sujet qui me parle beaucoup, et par ce biais-là nous lions les autres thèmes.

Q : Arrivé dans la trentaine, de nombreux amis autour de moi se marient. Forcément, ça inspire… Sans compter que certains sujets peuvent être réinterprétés et sont toujours d’actualité. Qui n’a pas une tante un peu trop bling-bling, perdu de vue un ami à cause des aléas de la vie, un enfant ennuyé par les cérémonies qui court partout ? Ces différentes sources nous amusent autant qu’elles peuvent être assez universelles, et donc amuser et toucher les lecteurs tout autant.

En termes d’écriture, est-ce qu’il y a une différence marquante entre vous deux ou pas ?

I : Oui, la différence générationnelle que Quentin aime à me rappeler. Heureusement, on s’enrichit mutuellement ; avoir des points de vue de deux générations est une grande force. Comme on travaille et on retravaille alternativement ensemble et séparément le texte, il en ressort un tout harmonieux et fluide, où même nous aurions finalement du mal à déterminer qui a écrit quoi.

Q : Il y a des passages dans les premiers jets d’écriture où l’on peut encore discerner la touche de l’un ou de l’autre. Souvent dans les premières tentatives de description de lieux, ou certaines lignes de dialogues. Puis, avec les relectures et corrections, cela s’estompe. Après, certaines blagues subtiles ou des références culturelles proviennent plutôt de ma mère ou de moi. Bonne chance pour toutes les dénicher !

Quentin vous êtes fan de cinéma, à quand un livre sur le septième Art à votre nom ?

Q : (Rires) J’aimerais beaucoup ! Autant en critique, que pour nommer mes nombreuses inspirations qui méritent d’être partagées. Le cinéma est une richesse cosmopolite qui peut plaire à tous, nous émouvoir, nous énerver, bref, c’est très vivant. Je transpose cette passion dans les descriptions, pour l’instant. Plus tard, qui sait ?

Le prochain livre en duo mère-fils il parlera de quoi ?

I : Aaaaah, on en a plusieurs en cours. Mais on peut vous dire qu’on travaille déjà à une suite bien avancée pour Sandrine Althaus qui devra enquêter sur des crimes au parfum de soufre, à Charmey, où j’habite. Elle sera désormais au sein d’une équipe d’enquêteurs fribourgeois. Mais une éventuelle publication ne dépend pas que de nous.

Q : Oui, l’évolution des personnages est un point important pour moi. À l’instar des séries, je trouve fantastique de suivre une jeune policière qui s’améliore et progresse au fur et à mesure des enquêtes.

I : Entre temps, on a déjà produit en autoédition 7 livres-cahiers de dessins, pour enfant avec un parent ou grand-parent. Nous les avons traduits en anglais et nous continuons les traductions et adaptations en allemand et en espagnol. De nouveaux titres sont en liste d’attente…

Votre recette du bonheur elle ressemble à quoi ?

I : Le plus possible, réaliser ses rêves sans se préoccuper de ce que les autres en pensent.

Q : Pareil. Il y a aussi les activités avec nos amis, ce que le boulot quotidien freine de plus en plus, alors ce sont vraiment des moments très heureux lorsque l’on parvient enfin à se retrouver ! Ou tout simplement les bons moments en famille, avec un bon vin ou du rhum.

Un grand merci à vous deux pour cet entretien et belle continuation littéraire :-)

Q : Un grand merci également pour nous offrir cette possibilité de partage et permettre aux lecteurs de nous découvrir un chouïa plus.

I : Merci beaucoup Stéfanie de nous avoir sollicités. Je souhaite de bons moments de lecture à tes nombreux abonnés. Et si l’un d’entre eux veut découvrir tous nos ouvrages, je l’invite sur mon site www.isabellevanwynsberghe.com.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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