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Rencontre avec la talentueuse Elsa Roch et son thriller "La fureur des mal aimés"

Bonjour Elsa Roch, comment allez-vous ?

Bonjour Stefanie. Je vais bien, merci, et j’espère que vous et vos lecteurs également ?

Parlez-nous de votre livre « La fureur des mal-aimés » comment est-il né ?

Tout est parti d’une citation de Nietzsche, « Souviens-toi d’oublier », qui me taraudait depuis très longtemps. Puis le personnage d’Alex s’est imposé à moi, et enfin le thème du roman, une ode à l’enfance…

Où avez-vous puisé l’inspiration pour créer cet ouvrage ?

Lorsque j’écris, je suis animée par le besoin, et l’inspiration née de cette nécessité,  de parvenir à transmettre aux lecteurs l’histoire, qui n’existe alors que dans ma tête, avec le plus de justesse possible.

Qu’a-t-il de plus que les autres ce livre ?

C’est peut-être à vous et aux lecteurs de me le dire ? Une voix particulière peut-être, une petite musique, je l’espère.

Le syndrome de la page blanche on connaît ou pas ?

Pas encore, mais les longs moments de doute, oui.

Petit aparté : comment avez-vous vécu cette « rupture » entre les fermetures des librairies et la mise à l’arrêt de la culture littéraire ?

A travers cette pandémie, le monde entier a vécu une forme de sidération, d’une ampleur inouïe, et je l’ai vécue aussi. L’industrie du livre a souffert, comme toutes les autres, c’était terrible : nous étions tous enfermés dans nos bulles, sans espoir de porosité entre elles, la craignant même. Chacun a souffert, et souffre encore.

Ecrire c’est un besoin, une envie ou une passion ?

Les trois.

Avec tous les livres que vous avez à votre actif, comment trouvez-vous (encore) l’inspiration pour la création de nouveaux ouvrages ?

Vous avez raison, il peut être compliqué de continuer, de se renouveler, et il reste important de vivre, pour pouvoir écrire. Par ailleurs, chaque nouvelle parution engendre pour moi le besoin d’une pause. Pour profiter de cette naissance et pour vivre ailleurs que dans l’écriture, justement. Pour se reconnecter au monde, qui a gentiment continué de tourner, pour se décentrer et retourner vers les autres, s’en nourrir…

Question naïve mais jassume, c’est le thriller qui est venu à vous ou c’est l’inverse ?

Votre question est tout à fait pertinente puisque c’est le thriller qui est venu à moi : un jour, une amie m’a offert mon premier polar, un Dennis Lehane, nous en reparlerons plus loin. Cette lecture m’a emportée, bouleversée. Je n’ai alors plus jamais lâché ce genre de littérature. Peut-être dans l’espoir de revivre ce qui fut un choc ?

Quelles sont vos influences nationales ou internationales dans le monde de la littérature ?

En littérature noire ? Je suis très admirative des romans de Fred Vargas. Elle a su créer un univers particulier, reconnaissable entre mille, qui me touche. Je suis également une grande amoureuse des polars de Dennis Lehane et de James Lee Burke. Mais il y en a tellement d’autres qui me font rêver ! Et j’attends avec impatience mon prochain coup de cœur, toujours à l’affût d’un nouvel auteur qui saurait m’emporter (comme tout récemment Tess Sharpe, avec Mon territoire, et Tiffany McDaniel avec Betty).  

 Le premier thriller que vous ayez lu, vous vous en souvenez ?

Oui, bien sûr. Je n’oublierai jamais cette première rencontre avec Dennis Lehane et son Gone, Baby, Gone. Un vrai choc littéraire, qui m’a donné envie de me lancer à mon tour dans la « littérature noire ». Même si je lisais beaucoup, je la connaissais peu.

 Imaginons un livre à 4 mains, je me lance vous et Franck Thilliez ça vous tente ou un autre auteur vous tenterait plus ? 

Ce serait le rêve ; je n’ose y penser !

Le prochain thriller, il sera sur quel sujet ?

L’histoire se dessine peu à peu… Le sujet me tient à cœur, mais impossible pour moi de vous en révéler davantage aujourd’hui ! On se revoit dans un an ?!

Dernière question à vous poser : On se donne rendez-vous dans 20 ans avec un thriller hyper passionnant comme vous savez si bien le faire ?

Ce serait merveilleux.

Elsa j’ai été hyper contente de vous avoir posé ces questions moi je dis le mot de la fin : MERCI et vous ?

Un grand merci aussi, Stefanie. J’ai été ravie de passer ce moment avec vous, et vos lecteurs.

Merci beaucoup Elsa pour cette interview et belle continuation littéraire 

 

 

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