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Rencontre avec le trio Syrius

Bonjour les garçons comment allez-vous ?

Comme un lundi ! Frais dans la matinée, soleil l’après-midi, la recette des sports d’hiver réussie.

Tout d’abord qui est qui et qui fait quoi ?

A la basse et au chant il y a Alexandre, à la batterie Lucas et finalement, Yoan à la guitare : le power trio habituel.

Pourquoi ce nom de scène ? Vous avez trop regardé Harry Potter non ?

Peut-être, mais l’origine de ce nom vient d’ailleurs. Nous voulions un nom court et qui ne « signifie rien ». On s’est d’abord inspiré de l’étoile Sirius. On a simplement changé le premier « i » en « y » afin de nous démarquer tant de l’étoile que du personnage.

Parlez-nous de votre nouvel album. Alors, heureux ?

Oui très heureux ! Le groupe existe depuis 6 ans et ce premier album est l’aboutissement de toutes ces années de travail. On a eu la chance de collaborer avec Vladimir du studio Conatus qui nous a grandement aidé à la réalisation de ce projet. C’est cool de pouvoir enfin faire écouter aux gens notre musique dans des bonnes conditions !

Qui a l’inspiration pour la composition des textes ?

Ça dépend de chaque morceau. Parfois on écrit ensemble, parfois un de nous arrive avec un texte fini ou une ébauche et le morceau se construit autour. Nos chansons se créent de manière assez organique et personne n’a vraiment le « lead ».

Franchement quand j’écoute votre album, juste incroyable, y a un message que vous voulez faire passer à travers vos textes, non ?

Oui et non, nous travaillons nos textes comme des « tableaux musicaux » basés sur des observations de la vie quotidienne. On ne souhaite pas être moralisateur ou imposer un point de vue. On préfère laisser l’auditeur se faire sa propre interprétation du thème, même si on le guide un peu parfois.

Qui a l’inspiration pour la composition de la musique de Syrius ?

C’est un peu comme pour les textes, la plupart du temps un de nous arrive avec une idée de thème musical, de riff ou de suite d’accord qu’on utilise comme base pour composer ensemble mais parfois un des membres a déjà fait tout le travail de composition de son côté et le groupe travaille ensuite les arrangements en répétition.

Quelles sont vos influences musicales ?

Une des forces du groupe réside dans le fait que chacun apporte un peu de ses influences personnelles. En effet, le côté « rock britannique » vient plus du batteur Lucas avec des groupes tels que les Arctic Monkeys et Pink Floyd tandis que les influences plus « lourdes » viennent d’Alexandre avec des groupes comme Royal Blood et Nightwish. Les envolées lyriques et le côté plus progressif vient de Yoan, grand adepte de groupes comme Muse et Radiohead. D’un autre côté, Alexandre a commencé la musique avec le violoncelle et un répertoire classique alors que Yoan a appris la guitare dans un contexte jazz. Cette diversité est très présente dans notre musique, exacerbée par une volonté commune d’expérimenter et de ne pas se satisfaire de ce qui a déjà été fait.

La plus belle chose qui vous soit arrivée dans votre vie d’artiste c’est quoi ?

Jouer devant Pascal Broulis. Et c’est la vérité ! Nous avons eu l’honneur de nous produire devant un théâtre de Beausobre plein à l’occasion l’investiture de la présidente du grand conseil vaudois en août 2017 !

La rencontre de rêve, une première partie de rêve serait laquelle ?

Sans compter les groupes décédés, je pense qu’on sera d’accord pour dire : Muse, les Arctic Monkeys ou Royal Blood, comme ça pas de jaloux.

Deux dernières questions à vous poser : Le bonheur il est où quand comment et avec qui ?

Sur scène, avec du public, une sonorisation aux petits oignons et un saucisson au poivre !

Qu’est-ce que je peux vous souhaiter aujourd’hui pour demain ?

Tout le bonheur du monde, mais plus précisément des concerts, du saucisson et du poivre !

Un grand merci pour cette interview les garçons et je vous souhaite une très belle continuation musicale.

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