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Rendez-vous avec Olivier Pitteloud

Bonjour Olivier comment allez-vous ?

 

Je vais bien, merci !

 

Vous en 4 mots …

 

Persévérant, inquiet, curieux, et un poil d’humour

 

 

Parlez-nous de votre livre « Dans l’ombre de l’absente »

 

C’est dans un village de montagne, c’est une jeune femme, une jeune immigrée, et puis elle disparaît. Et alors trois hommes se souviennent d’elle…

 

 

Le livre qui vous a le plus marqué dans votre enfance …

 

Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas (parce que c’est le premier roman « pour les grands »)

 

L’élément déclencheur qui vous a donné envie d’écrire …

 

Il y a en a plusieurs : le retour dans l’enseignement après l’administration ; la participation à l’atelier d’écriture de Blaise Hofmann à l’Institut littéraire de Bienne ; l’exemple de Marie-Claire Gross qui a osé avant moi ; la lecture décapante du Bréviaire de littérature à l’usage des vivants de Pierre Bergounioux ; des élèves qui m’ont « appris » la liberté d’écrire ; le sentiment que, maintenant, j’avais quelque chose à dire.

 

L’écrivain ou l’élément qui vous inspire pour écrire des livres

 

Le Valais de William Faulkner

 

Dans tous les livres que vous avez écrits, lequel selon vous est le plus réussi ? Celui dont vous êtes le plus fier ?

 

Je n’en ai écrit qu’un, je suis content d’avoir été au bout de l’aventure.

 

La valeur sûre au niveau littéraire actuellement

 

Pierre Bergounioux, Jonathan Littell, Claude Louis-Combet, et en Suisse, Damien Murith

 

Le livre que vous avez détesté lire pendant votre adolescence …

 

Je n’ai pas souvenir d’avoir détester un livre pendant l’adolescence

 

Michel Bussi, Harlan Coben, ou Marcel Pagnol ?

 

Aucun des trois : si je rêvais d’une rencontre, ce serait plutôt avec William Faulkner ou C.-F. Ramuz.

 

Si je vous dit : « lire ressemble à regarder l’horizon. D’abord on ne voit qu’une ligne noire, puis on imagine des mondes », vous me dites ?

Pourquoi pas ! Mais lire, c’est d’abord avoir un livre dans les mains, le sentir dans son poids de pages et d’encre, et puis ensuite, passées les premières pages, c’est faire des rencontres qui parfois vous tiennent une vie (là, je pense à mon intense relation avec Emma Bovary…)

 

Si vous n’étiez pas écrivain vous seriez …

Tout ce que je suis déjà, moins l’écriture.

 

Que peut-on vous souhaiter aujourd’hui ?

Être à la hauteur.

 

Merci beaucoup Olivier d’avoir répondu à mes questions et belle continuation littéraire.

 

Crédit photo : Pascal Rotzetter

 

 

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