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Requiem des Ombres de David Ruiz Martin

Bonjour David comment allez-vous ?

Bonjour, ça va assez bien, merci 

Parlez-nous de votre livre « Requiem des ombres », comment est-il né ? On veut tout savoir.

Requiem des Ombres est avant tout un thriller, mais dans lequel j’ai voulu apporter quelques touches ésotériques. On suit Donovan Lorrence, auteur parisien à succès, qui depuis l’enfance est hanté par la disparition inexpliquée de son petit frère. Un jour, il décide de revenir sur les lieux du drame, à Neuchâtel, en Suisse, pour tenter de trouver des réponses à cette disparition, et tenter d’apaiser son âme. Durant sa quête, il croisera la route d’une jeune femme aux dons étranges et ensemble, ils tenteront de faire la lumière sur cette histoire. Mais c’est sans compter le destin qui, d’une certaine manière, va au fil du roman se jouer d’eux...

L’idée de ce roman m’est venue un soir du premier août, au bord du lac de Neuchâtel. J’avais envie de raconter une histoire qui se déroulerait essentiellement dans ma ville, à divers endroit emblématiques, et où j’y inclurais une ambiance très sombre, bien différente de la réalité.

Où avez-vous trouvé l’inspiration pour l’écriture de ce livre  ?

L’inspiration m’est venue assez vite. J’avais le lieu, et déjà une bonne base de l’histoire en tête. Ensuite, me restais plus qu’à peaufiner les détails du scénario, tout en gardant la ligne que je m’étais fixé, à savoir, les sensations que je souhaitais provoquer chez le lecteur, à certains moments clé du roman.

Question un peu naïve, mais j’assume complètement : c’est le thriller qui est venu vers vous ou c’est l’inverse ?

Clairement, c’est le thriller qui est venu à moi ! Étant ado, j’ai toujours aimé ce genre d’histoires dans le cinéma, ces scénarios très sombres, qui pouvaient embarquer n’importe qui dans des événements tragiques, et les laisser tenter de s’en dépêtrer comme ils pouvaient, tout en prenant le spectateur avec lui. Deux exemples concrets de films qui m’ont beaucoup marqué : Usual Suspects et Peur Primale, qui pour moi sont et resteront des monuments du thriller, avec un twist final comme j’adore. C’est pour cette raison que dans les romans (autant dans mes lectures que dans certains de mes écrits) je tente d’apporter cette touche de surprise chez le lecteur.

Avec tous les livres que vous avez à votre actif, est-ce que le syndrome de la page blanche, on connaît ou pas ?

Pour le moment, je n’ai jamais connu ça. La raison est que j’ai toujours deux ou trois idées de romans prêtes à être développées. Pour ma part, donc, ce n’est pas les idées qui manquent, mais bien le temps…

Qu’est-ce qu’il a de plus ce livre-là par rapport aux autres ?

Par rapport aux miens ? Je dirais que j’ai tenté d’y apporter une touche plus humaine, malgré les horreurs que traverse les personnages. J’ai beaucoup travaillé sur la psychologie, les réactions, les ressentis, pour que le lecteur s’attache au héros et qu’il soit touché de plein fouet par ce que Donovan vivra, au fil de l’histoire.

Un livre à 4 mains ça le ferait ou pas ? Si oui avec qui ?

J’y ai souvent pensé, mais la vérité est que je ne saurais pas du tout de quelle manière m’y prendre. J’ignore si le scénario doit être travaillé totalement à deux, si chaque auteur écrira un chapitre, ou si chacun pose ses idées dans chacun d’eux... à voir, pour le moment, je me focalise sur mes romans personnels, mais je ne ferme pas la porte à une éventuelle proposition.

Quelles sont vos influences littéraires ?

Ce n’est pas très original, mais c’est bien Stephen King qui a éveillé en moi l’envie d’écrire. J’ai toujours été impressionné de voir comment il arrivait à accrocher le lecteur avec ses histoires.

Quelles sont vos sources d’inspiration pour l’écriture ?

Mes sources d’inspiration ont peu de limite. Ça peut partir d’une simple discussion (ce qui m’est arrivé pour « Seule la haine », l’idée m’était venue sur une simple phrase, qui avait plus tard germé), certaines paroles d’une chanson, en observant des gens dans une foule, en surprenant une conversation...

A votre avis qu’est-ce qui fait que vos livres plaisent autant ?

J’ignore à quel point mes livres peuvent plaire aux lecteurs, mais si je devais leur trouver une qualité commune, ce serait que je mets du temps à encrer l’histoire dans le réel. Dans le sens où, même si le roman part parfois totalement dans le noir, les histoires que je raconte pourraient arriver à n’importe qui d’entre nous. C’est ce que j’ai toujours aimé lire, c’est donc aussi, tout naturellement, ce que j’aime écrire.

Votre recette du bonheur c’est quoi ?

Une famille soudée, des amis présents, et plus que tout, la santé.

Votre prochain livre, il parlera de quoi  ?

Mon sixième roman est déjà bouclé. Il mettra en scène un couple, qui traverse des épreuves difficiles, tandis que le mari, un auteur en bout de course, est atteint d’une maladie mentale qu’il ignore, ce qui découlera sur une succession de...

… je m’arrête là 

Quant à mon 7ème, déjà sur les rails, il aura pour thème la pédocriminalité, du point de vue de trois personnages différents. Je suis conscient que c’est un sujet très lourd et peut-être « casse-gueule », mais je pense (j’espère) pouvoir l’amener d’une manière différente à ce que j’ai déjà lu.

Dernière question à vous poser : que puis-je vous souhaiter aujourd’hui pour demain ?

Que l’écriture continue de me passionner et éviter au mieux ces remises en question qui ne sont pas toujours toutes bénéfiques.

Merci pour cette interview et belle continuation littéraire

Merci à vous pour le temps accordé, à très vite

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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